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Que les plus gros salaires lèvent le doigt !

Publie le lundi 9 février 2009 par Open-Publishing
1 commentaire

Un article de l’Observatoire des inégalités

Les inégalités de salaires sont partout, sauf dans les statistiques de l’Insee.
Mais en creusant, on les retrouve.
Une analyse de Louis Maurin

Extraits :

Un chercheur de l’école d’Economie de Paris, Camille Landais, a essayé d’en savoir un peu plus sur ce qui se passe chez les salariés situés tout en haut de l’échelle, à la suite des travaux réalisés par l’économiste Thomas Piketty, en utilisant des déclarations d’impôt sur le revenu. Il est vite tombé sur les données qui décrivent mieux la réalité.
Les 0,01 % des plus hauts salaires ont augmenté de 69 % entre 1998 et 2006.
Soit un bonus de 34 000 € l’an, ou + 2 835 € tous les mois !
A ce niveau, le bulletin de paie affiche 83 000 € mensuels… C’est là que tout se joue, et ce phénomène est totalement masqué dans les données officielles.
De l’autre côté, en moyenne, les salaires des 90 % les moins bien payés ont cru de 0,9 %, soit 11 € de plus par mois... La hausse des inégalités de salaires devient beaucoup plus claire.

Source : Insee

Le jackpot des salariés riches

Salaire mensuel (en euros) Evolution 1998-2006 (en %)
0,01 % les mieux payés......83 410..................68,9
0,1 % les mieux payés........28 661..................35,8
1 % les mieux payés...........10 844..................18,3
5 % les mieux payés.............5 831..................10,6
10 % les mieux payés...........4 477....................8,2
90 % les moins bien payés....1 254....................0,9

Source : "Top Incomes in France : booming inequalities" Camille Landais - Ecole d’Economie de Paris - juin 2008

http://www.inegalites.fr/spip.php?a...

Messages

  • Ce que je sais surtout c’est que l’écart entre le plus bas salaire et le plus haut qui était de 1 à 20, est passé de 1 à 500 en moyenne. On s’étonne après qu’il n’est pas possible d’augmenter le smig ! Les chiffres disent tout le contraire. N’ayons pas peur ni de complexes de demander une augmentation consistante du smig, au moins 300 € net de plus. Ce sont les patrons qui nous montrent que ce n’est pas une utopie. Du fric il y en a dans leurs poches et cet argent ne leur sert à rien à eux, mais par contre nous, c’est une autre histoire.