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RFID : les fringues Serge Blanco équipées de puces électroniques

Publie le mercredi 13 mai 2009 par Open-Publishing
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La marque Serge Blanco déploie la solution RFID complète de Tagsys pour optimiser sa chaîne d’approvisionnement et de distribution, favorisant ainsi la gestion des flux des vêtements depuis leur site de fabrication, leur plateforme logistique, jusqu’aux différents points de vente de la marque.

La solution RFID proposée ici par TAGSYS comprend : des étiquettes RFID UHF imprimables collées aux étiquettes pendulaires des articles, des imprimantes RFID pour l’encodage et l’impression des données, des tunnels RFID pour un contrôle rapide et précis des réceptions et expéditions, des lecteurs portables RFID pour des inventaires rapides, et des tablettes de lecture fixes pour la préparation des commandes. Toute l’infrastructure RFID est reliée au système d’information existant via le logiciel e-Connectware™, un outil d’administration et de gestion des données RFID conçu par TAGSYS et adapté à l’industrie de la Mode, qui permet le lien entre les données des stations RFID et celles gérées par le client.

Avec plus d’un million de vêtements transitant par sa plate-forme logistique de Toulouse et un volume d’affaire croissant, Serge Blanco s’est donné l’objectif d’optimiser sa productivité et son circuit de distribution au niveau de ses entrepôts et de ses points de vente. Après avoir étudié la possibilité d’agrandir le site et les quais, Serge Blanco, toujours à la pointe des nouvelles technologies, a opté pour le déploiement de la solution RFID de TAGSYS.

« Nous avons mené une étude auprès d’autres enseignes de la mode, comme Boboli et Throttleman, toutes deux utilisatrices de la solution RFID de TAGSYS, et avons à notre tour retenu cette solution qui nous est apparue comme la plus complète, la plus mature et celle pouvant s’intégrer le plus simplement à nos processus existants », commente Mathieu PRADIER, Directeur des Opérations de Serge Blanco.

Serge Blanco a démarré début 2009 le déploiement de la solution au sein de son centre logistique de Toulouse et prévoit l’extension de celle-ci dans ses magasins courant 2010.

Les vêtements étiquetés par les fournisseurs de Serge Blanco sont réceptionnés dans le centre de distribution de Toulouse à l’aide du tunnel RFID UHF de TAGSYS qui, en quelques secondes seulement, inventorie le contenu de chaque carton sans avoir à les ouvrir. Sa capacité de lecture est de 18 000 vêtements par heure avec une fiabilité garantie de 99,99%. Les données ainsi récupérés via e-Connectware sont automatiquement adressées au serveur pour une gestion en temps réel des vêtements.

Les vêtements sont ensuite stockés ou dirigés sur le plateau pour des expéditions directes vers les points de vente. A ce niveau, les stations RFID sont utilisées pour faciliter et fiabiliser les opérations de cross docking afin de comparer et valider automatiquement les expéditions avec les commandes. La gestion rapide des marchandises entre la réception et leur expédition engendre un gain de place significatif au sein de l’entrepôt et permet de ce fait une gestion plus importante de marchandises à périmètre égal.

« Nous estimons pouvoir diviser par 10 le temps consacré à la réception et au contrôle des colis sur le site de Toulouse », ajoute Mathieu PRADIER. « Nous allons optimiser nos flux pour consolider notre croissance, améliorer la chaîne logistique et réduire les coûts opérationnels ».

« Nous sommes fiers de compter parmi nos clients une enseigne telle que Serge Blanco, première référence française en déploiement RFID pour le secteur de la Mode. », explique Alain Fanet, Président-directeur général de TAGSYS.

« Grâce à notre logiciel e-Connectware, l’intégration de l’infrastructure RFID est plus facile. » ajoute Didier Mattalia, Directeur commercial chez TAGSYS pour la division Mode et Luxe. « Notre offre a ainsi atteint un niveau supérieur pour accélérer le déploiement de la RFID dans le secteur de la Mode et permettre ainsi un retour sur investissement rapide et des gains de productivité très significatifs. »

À propos de Serge Blanco

Imaginée et conçue au cœur du Sud Ouest, la marque Serge Blanco est née en 1992. Fidèles depuis ce jour aux valeurs du rugby, les collections proposent un niveau de qualité des matières et une créativité reconnus. Serge Blanco a réalisé un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros en 2008, compte 180 salariés et dispose de 360 points de vente, dont 60 magasins franchisés.

À propos de TAGSYS

TAGSYS est le leader mondial des infrastructures RFID pour la traçabilité d’objets. TAGSYS conçoit, produit et commercialise des systèmes RFID pour le suivi de marchandises sur l’ensemble de la chaîne logistique. Ces systèmes permettent l’automatisation des processus manuels, l’authentification et la protection des objets, ainsi que l’inventaire en temps réel. Avec plus de 200 millions d’étiquettes RFID et 90 000 systèmes de lecture RFID déployés sur 500 installations dans plus de 40 pays, TAGSYS bénéficie d’une expertise reconnue dans le déploiement de systèmes RFID fiables, précis et sécurisés. Adossée à des investisseurs de premier plan, TAGSYS a développé un important réseau de partenaires et intégrateurs actifs sur des marchés hautement spécialisés tels que l’industrie pharmaceutique, la mode et le textile, la blanchisserie industrielle, les bibliothèques, le suivi des bouteilles de gaz et celui des transferts de fonds. TAGSYS participe depuis toujours au développement des standards RFID au sein d’organisations telles que ISO et EPCglobal. TAGSYS est présent en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Pour plus d’information, visitez www.tagsysrfid.com

http://lwww.filrfid.org/article-313...

Messages

  • serge Blanco c’est le nom d’une marque de vêtements ou c’est un groupement qui vend sous d’autres marques ? merci Moâ

  • Dans deux articles de Jean-Luc Porquet et intitulés : « C’est tellement pratique » , « Je ne suis pas un numéro » paru dans le "Canard" (mercredi 14 et 21 janvier 2009), avec l’air "de-ne-pas-y-toucher", l’ami Jean-Luc y va de son couplet « 1984, Big Brothers vous regarde… » de George Orwell (on le trouve aussi en "livre poche").

    Jugez plutôt (ça fait froid dans le dos ces histoires) ; dans cet article « C’est tellement pratique », il est question de la RFID, une puce (radio fréquence avec son antenne) qui emmagasine des informations, l’air de rien, quand vous franchissez un portillon de la RATP ou du RER etc.

    Et, alors ?

    Alors, ce passe est personnalisé, c’est-à-dire que chacun donne volontairement (?) ses coordonnées, nom, prénom, date de naissance, adresse etc., que la RFID a déjà enregistré et fiché, et le signale aux services intéressés.

    Et, alors ?

    Tous, TOUS, vos déplacements (les lieux, horaires etc.) au nom de la praticité (d’où le titre), sont enregistrés.

    On n’arrête pas le progrès !

    La RFID, possédant son propre identifiant, dès que vous vous approchez du portillon, hop, vous pouvez passer. C’est très pratique ; mais si toutefois vous ne voulez pas vous faire ficher à l’insu de votre plein gré, la RATP, de mauvaise grâce, car aucune pub n’a été faite en ce sens, met à la disposition des grincheux qui n’aiment pas le "progrès" un passe baptisé "Découverte", mais c’est plus cher… (C’est la CNIL qui a obtenu, du moins arracher à la RATP qu’elle le propose, par exemple, à des étrangers soucieux de conserver leur anonymat.)

    Jean-Luc Porquet écrit : « …Cette histoire de passe Navigo n’est, on le sent bien, qu’un nouveau pas en avant dans le monde où des techniques de plus en plus invisibles et mouchardes s’enracinent dans nos vies quotidienne.

    Et là non plus, il n’est pas question de manifestations d’usagers en colère (il est vrai que télébouygues a pris le monopole de la pseudo colère d’usagés), puisque c’est pour le progrès, et qui dit progrès, dit mieux vivre ; le progrès c’est pour mieux vivre, n’est-ce pas ?

    Cette RFID, avait été expérimentée sur des chiens, des chats, des vaches, des chevaux, etc.

    Et Jean-Luc Porquet poursuit en prédisant : « …Notre tour va venir, nombreux sont les chercheurs qui s’enthousiasmes à propos des possibilités de la RFID et des nanotechnologies ; par exemple si chacun pouvait avoir son carnet de santé logé sous la peau, ça serait pratique en cas d’urgence, non ?… »

    Hé oui, un flicage invisible, le luxe quoi !

    Bon, ils y en a qui résistent (résister c’est créer !), certainement de mauvais coucheurs ; Par exemple le groupe PMO (« RFID : la police totale », par pièces et main d’œuvre, aux éditions l’Echappée, 80 p., 6 €) nous disent : « …que pouvons-nous ? Refuser toutes les cartes, de transport, de fidélité, d’identité, à RFID. Fuir les magasins qui taguent leur marchandise. Soutenir les éleveurs qui refusent de pucer leurs animaux. Inventer des moyens de sabotage des puces et des lecteurs. Sommer les associations, syndicats, partis, médias, de se battre contre le mouchardage universel… » Jean-luc Porquet d’ajouter, « …Voilà des gens qui n’ont certainement pas de portable. Qui passent leurs coups de fil depuis des cabines publiques. Ca sent la « mouvance ». Ils sont fichés au moins ?… »

    Les associations, syndicats, partis, médias, c’est une rigolade ? Les seuls qui ont réagis efficacement et ce genre de flicage, ce sont les hackers, qui ont organisé un salon pour fabriquer un clone de RFID en direct (pure provo. diront certains, pas si sûr), et donner les moyens de neutraliser cette saleté (ils ont même installés un site sur Internet pour donner tous ces renseignements) ; mais chut ! C’est secret défense…

    Second article, « Je ne suis pas un numéro », certainement suite au décès de l’acteur mythique, Patrick McGoohan, qui jouait le rôle du "Prisonnier", "du prisonnier" parce que tout tournait autour de ce rôle. Feuilleton dont il était l’âme, scénariste-producteur-réalisateur du "Prisonnier" (juste avant mai-68, coïncidence ?)

    Un village, perdu on ne sait où, et 17 épisodes pour savoir ce qui met en colère cet homme, le numéro 6, qui usent les numéros deux, tous les deux épisodes.

    Et Jean-Luc Porquet écrit : « … Pourquoi le Prisonnier n’a-t-il guère vieilli ? Parce qu’au village tout le monde s’est habitué aux caméras de vidéosurveillance qui trônent à chaque coin de rue, comme chez nous aujourd’hui. La vie sociale y est entièrement organisée par le pouvoir, tout en donnant à chacun l’illusion de la liberté : la grande affaire y est la distraction, le loisir, les fêtes, amusez-vous et ne vous occupez de rien ! Comme chez nous…Rares sont ceux qui cherchent à quitter cette prison dorée : seul le prisonnier fait la gueule, ne dévie pas de sa quête, rejette cette liberté factice dont se contente la majorité des villageois, il est vu comme un mauvais coucheur, un parano, un dangereux extrémiste qui n’accepte pas l’ordre établi pourtant si peu contraignant d’apparence ; Une « mouvance » à lui tout seul, au fond… » , « cette fable visionnaire, il suffit d’y jeter un coup d’œil et nous voilà saisis comme au premier jour. En territoire connu. Est-ce étonnant ? … »

    Vous l’aurez compris, c’est comme chez nous, le village, les caméras de vidéosurveillance (c’est comme à Monaco), la « mouvance » ultra-gauche de Tarnac etc.

    Maintenant quand Sarkozy se déplace quelque part en France, il fait "nettoyer" le terrain par ses flics (très respectueux de la chose républicaine, bien entendu), et ne tolère que des encartés à l’ump, ou au pire une claque de connivence, les autres au trou !

    Bonjour chez vous quand même !

    PS : la nanotechenologie arrive... encore plus petite (de l’ordre de micron) et plus performante