Recit subjectif de la manif genevoise

C’est au bord du lac que la manifestation a commencée vers midi sous un
soleil de plomb.
On pourait résumé celle-ci par : "Jour tranquille à Genève".
Très peu d’incidents ont été constatés et, on peut affirmer que ceux-ci
étaient finalement justifiés.
En effet, les hostilités ont commencés par un caillassage en règle de la
mission permanante de Russie aux cris de "Poutine Assassin".
Rien de répréhensible donc. Un barbouze furax et téméraire à bien tenter de
s’interposer, mais face au nombre et à la détermination des manifestants, il
batit en retraite.
Il faut noter qu’auparavant les grilles du bâtiment de l’OMC avaient été
forcés.
Personne n’est entré mais la troupe était dans le parc avec armes et
camions.

Le cortège, composé d’environ 10 000 personnes s’est en fait promené dans le
quartier des bâtiments internationaux le long de petits bois dans une
ambiance fort agréable et champêtre.

Suite aux affaires de l’OMC et de la mère patrie ..... euuh non pardon de la
mission de Russie, ce fut au tour de l’Organisation Internationale des
Migrations de se faire conspuer à coups de sifflets et de cailloux.
Et c’est ce moment là, au millieu du slogan : "No Border, No Nation ! Stop
Deportation", qu’une vingtaine de robocops suréquipés ont choisis de
balancer quelques lacrymogènes. Ce fut la seule confrontation de la journée
à notre connaissance sur Genève.

La manifestation s’est ensuite terminée non loin de la gare dans le calme et
les tambours du "Pink Block", qui, il faut le dire, ont participés largement
à la festivité d’une manifestation bien isolée à la campagne et qui n’a pas
été vue par grand monde.