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Refuzniks, ces soldats qui ne veulent pas servir au nom du "terrorisme d’État"

Publie le jeudi 3 août 2006 par Open-Publishing
5 commentaires

L’appel aux réservistes suscite de forts remous dans l’armée israélienne. Réunis dans l’association Yesh Gvul, plusieurs militaires refusent publiquement de servir la guerre au Liban. Témoignages de trois d’entre eux.

de Valérie Féron

Avec son ministre de la Défense, le travailliste Amir Peretz, le sergent Itzik Shabbat n’a actuellement qu’un seul point commun : tous deux sont de Sdérot, localité soumise régulièrement aux tirs de roquettes depuis la bande de Gaza. Pour le reste, ce que fait son armée au Liban est à ses yeux "du terrorisme d’État". Itzik Shabbat, à la tête d’une unité d’infanterie, a pourtant lui-même failli se retrouver "dans le nord". Appelé il y a dix jours à accomplir une période de réserve près de Jérusalem, il a refusé conformément à sa décision depuis 2003 de ne pas servir dans les territoires palestiniens occupés, ce qui lui a déjà valu vingt-huit jours de prison.

On lui a alors proposé de rejoindre les troupes au nord, ce qu’il a également refusé : « Rien ne justifie ce que nous faisons actuellement au Liban, martèle ce jeune homme de vingt-huit ans. En se lançant dans cette opération, l’armée savait qu’il y aurait fatalement beaucoup de morts parmi les civils libanais. Mais ils y sont allés quand même ! On a déjà eu le droit au largage d’une bombe de 23 tonnes et maintenant Cana ! Et tout cela pour deux soldats enlevés ? Mais nous aussi kidnappons et emprisonnons Palestiniens et Libanais ! » Producteur pour une chaîne de télévision, Itzik décortique les discours et fustige chef de gouvernement et ministres qui égrènent explications et justifications : « Ils se sont excusés pour la mort des civils à Cana, mais après, comme à chaque fois, ils ont rejeté la faute sur le Hezbollah, accusé de se cacher parmi les civils. Et nous ? Nous aussi nos bases et centres de commandement militaires sont près des zones civiles, notamment à Tel-Aviv ! » « C’est toujours les mêmes scènes qui se répètent », lance-t-il en allusion au premier massacre de Cana en 1996, et avouant être de plus en plus « déçu » par l’armée.

Ofer Neiman, trente-cinq ans, qui comme Itzik fait partie du mouvement des refuzniks Yesh Gvul (1), dénonce lui aussi la « dégradation morale » d’une armée qui « commet de plus en plus de crimes de guerre ». L’appel de milliers de réservistes ces derniers jours commence à provoquer quelques remous dans les rangs militaires. Un capitaine de réserve et étudiant à l’université de Tel-Aviv, Amir Paster, vient d’être sanctionné d’une peine de vingt-huit jours d’emprisonnement pour avoir refusé de rejoindre son unité envoyée au Liban. D’autres cas sont soutenus par Yesh Gvul, un « mouvement d’individualités », selon le journaliste Peretz Kidron, qui a rassemblé dans un livre des témoignages de refuzniks, notant que « pas un cas, pas une histoire ne ressemble à l’autre ». C’est pourquoi il n’y a pas de ligne politique définie au sein du Yesh Gvul mais un refus commun de servir lorsque « Tsahal » dévie de son rôle « d’armée de défense ». C’est ce raisonnement qui avait conduit, aussitôt après la guerre de juin 1967, Peretz Kidron à refuser de servir dans le Sinaï égyptien.

C’est dire si l’impression de « déjà-vu », ce refuznik de longue date, arrivé en 1951 à l’âge de dix-huit ans en Israël, la connaît : « C’est toujours la même stratégie, initiée par Sharon, estime-t-il. On prépare le plan d’attaque et on - attend une provocation. On ne tire jamais en premier pour pouvoir justifier ensuite les opérations militaires. Lors de l’invasion du Liban en 1982, il s’agissait de déloger l’OLP de Yasser Arafat. Aujourd’hui le Hezbollah. Les excuses sont différentes, les résultats sur le terrain sont similaires. » Pour ces trois refuzniks, la suite des événements passera « de toute manière par des négociations et des échanges de prisonniers », démontrant une fois de plus pour Peretz Kidron qu’« une guerre n’est pas un match de foot » : « Il n’y a pas de victoire. On peut avoir un vaincu sur le terrain, mais pas de vainqueur. La défaite est politique, économique et sociale. »

Parler cependant de réveiller l’opinion israélienne laisse Peretz le vétéran aussi dubitatif que son cadet Ofer : « L’opinion publique israélienne ne changera pas en raison d’un nombre important de morts libanais, assure-t-il. Elle ne basculerait que si un nombre important de nos soldats étaient tués. » Un réveil même à plus long terme paraît d’autant plus difficile que la situation politique internationale a changé depuis le 11 septembre 2001 et la « guerre contre le terrorisme » : « Le soutien américain n’a jamais été aussi entier, regrette Ofer. Et aujourd’hui, les gens sont de plus en plus indifférents aux crimes commis. » Le ton calme et triste, il énumère toutes les difficultés à se faire entendre dans une société « fatiguée » et caractérisée par la désaffection des partis de gauche et du mouvement pacifiste La Paix maintenant.

Ses désillusions s’accompagnent d’un vibrant appel à l’aide : « À tous les Français qui se sentent révoltés par ce qui se passe au Liban et dans les territoires palestiniens, je dis : ne comptez pas sur un réveil des Israéliens ! Agissez ! Et ne vous laissez pas avoir par le chantage à l’antisémitisme ! », ajoutant qu’il faut apprendre à « contrer » les accusations. Un sujet qui le touche d’autant plus qu’une large partie de sa famille maternelle a été décimée dans les camps nazis. « Personnellement, je suis pour des sanctions internationales et qu’Israël soit traité comme l’Afrique du Sud, continue-t-il. Je compte beaucoup sur tout groupe de militants sérieux et sincères qui, au-delà des partis politiques, se consacre sur les droits de l’homme, pour nous aider. » Un appel que relaie Peretz Kidron à sa manière : « Si vous voyez un de vos amis à moitié ivre, en train de se battre avec un autre dans un bar, vous avez deux solutions : ou vous cassez une bouteille et la lui donnez en guise d’arme pour qucontinue à se battre, ou bien vous l’attrapez par le cou et le poussez dehors. Un véritable ami attrape son copain et le met dehors. »

(1) Yesh Gvul (« Il y a une limite ») : www.yeshgvul.org.

http://www.humanite.presse.fr/journ...

Messages

  • Esteban, Léa, bonjour

    je "rebondi" sur ce post, histoire de faire suite à celui intitulé "un refuznik en prison" en date de ce mardi.

    Tant que j’y pense : je comprends Léa, que selon chacun, on fait comme on peut (je préfère écrire comme cela que d’employer le terme combattre, surtout si l’on cherche à mettre un terme à une guerre...cependant, on n’est pas là pour faire dans la sémantique).

    Tu dis que les Israéliens que tu as rencontré "...ont choisi de combattre l’occupation en Israël même."

    De quelle occupation s’agit-il ?

    Ceci étant écrit, il serait bon d’engorger les prisons militaires de "refuznik". si le mouvement prend de l’ampleur car faute de place, il se poserait vite la question de qui il faudrait faire sortir.

    L’énergie des mots, c’est bien. Mais attention de ne pas passer son temps, réfugié, derrière son clavier. Il arrive un moment où aprés avoir fait dix mille tours et retours dans sa tête, on se dit que le concombre ne va s’éplucher tout seul et qu’il va falloir s’y mettre.

    Je pense qu’à la date d’aujourd’hui, malgré le fait que ma voisine m’ai demandé ce matin se qui se passait du côté de la méditerranée orientale, on peut dans la plupart des cerveaux éclairés se dire que cela suffit et peu importe les raisons.

    A ce sujet, les militaires encore une fois, à part le même pourcentage dans toutes les armées qui se pose des questions de légitimités, font leur métier, ne lisent pas ou peu, bref ne sont pas là pour philosopher. Donc, j’en ai déduit qu’avant de retourner une armée, ce n’est pas demain la veille...

    Par ailleurs, dans ce post comme dans le précédent, à part moi qui ai écrit que j’ai grandi dans un camp militaire et qui ai déserté par la suite, il serait peut-être bon d’arrêter d’écrire et de penser à leur place. Qu’ils se responsabilisent, ceux qui réfléchissent un peu et qui pensent qu’ils n’ont rien à faire dans un massacre de "Légitime Défense" ou à contempler, observer des milliers de "déplacés".

    j’attends de lire quelques écrits de la main d’uniformes dénonçant les actes et ordres donnés.

    Chez les pilotes, pas un seul avion ne s’est posé à l’heure actuelle en territoire étranger et demandant l’asile pour refus d’effectuer la mission...

    Dans le passé, on a déjà vu des supérieurs se faire tirer dessus par un subalterne pour un ordre absurde. Actuellement RAS. C’est plûtot : OUI, Chef ou YES, Sir.

    C’est pour cela, Esteban que j’écrivais que dans le chiffre présenté de militaires contestataires, il fallait inclure ceux dont l’armée laisse "derrière" de peur que cela fasse désordre...
    On en met un ou deux en prison, histoire de montrer au reste de la troupe que ceux qui n’écoutent pas les ordres ou contestent sont réprimendés. Les autres qui circulent "librement" le font car ils sont "gentils". De ce côté là, je pense que l’on peut faire confiance à leur service de renseignement...

    Si, une guerre doit être stoppée, ce ne le sera pas par son armée.

    C’est comme si aujourd’hui on espérait que l’armée française en RDC se retourne contre son commandement. On peut toujours rêver : ce sont des professionnels à part peut-être toujours ce même pourcentage de "réfléchis" qui se posent les mêmes questions que les autres (sauf que là, ils se les posent en français) et qu’à force, ils s’éjecteront d’eux-mêmes si on a oublié de les y aider...

    Si des démontrations de désaccords doivent avoir lieu, c’est aux civils, aux citoyens de le démontrer. Et non à quelques militaires "grains de sable" dans une mer déchainée.

    Par contre, tout à leur honneur de nous apporter les arguments comme quoi c’est une guerre sale. Si on ne les entend pas ou ne les lit pas, c’est que tout va bien...

    Que chacunes et chacuns, décident à partir d’aujourd’hui de ne plus acheter de soda du n°1 mondial et ce geste aura déjà des répercutions.

    Demain, évitons le n°1 mondial de la restauration.

    Voilà, 2 exemples de gestes responsables. C’est comme ne pas jeter une bouteille non biodégradable dans la nature au cours d’une randonnée. Eh oui, car ce ne sont pas forcément les gens qui se disent plus proches de la Natûre en la côtoyant qui la respectent le plus. La montagne pour ceux qui la fréquente est une poubelle.

    Je fais exprès cet amalgame car je suis du genre à juger sur les actes, sur une façon de vivre que sur des discours.

    j’ai horreur du sportif de salon devant sa TV comme je suis irrité par les gens tout simplement affligé par un conflit.

    Ma belle-mère a eu au Tél. avant qu’il ne soit coupé une de ses copines (ils se connaissent depuis 50ans) du Liban.

    Belle-mère : ...tout va bien.?..(elle a osé)

    Copine :...(devait raconter ses conditions)...

    Belle-mère :...eh oui, c’est malheureux...

    Copine :...(devait lui raconter les détails)...

    La Belle-mère a passé le reste du temps à dire oui, oui, oui et de temps en temps "je comprends", lassée sûrement de dire "oui". Et a fini avec un "que Dieu vous garde" (???)

     Quelle Chrétienneté, quelle acte charitable...Elle pourra Dimanche prochaîn en faire part à Père Benoît qui le citera dans son sermont et toutes les copines viendront la congratuler sur le parvis.

    Voilà, ce que j’appelle des gens simplement "affligés".

    Quand, elle a racroché, je me suis permis de lui dire qu’il fallait qu’elle aille droit au but. De lui demander si elle avait besoin de quelque chose de vital, voire d’un certificat d’hébergement et surtout le fait que c’est elle qui appelait donc il fallait faire court...

    Certificat d’hébergement : qu’avais-je dis là. Certainement pas, je ne rendais pas compte qu’ils pouvaient avoir des ennuies avec les services de Sarko (je comprennais sûbitement cette façon de faire. Tant que tout va bien en tant de paix, on se contente de compromis dans les échanges verbaux. Et c’est dans ce genre d’exemple que je te disais Esteban, que quand il faut y aller, il n’y a plus personne.). Et de plus, ils ont au Liban des façons de vivre différentes d’ici...ils s’ennuyeraient ici...

    Dieu : entends-tu la pensée de tes ouailles ? si tu existes, viens leur en secours car moi je ne peux rien pour eux (mes Beaufs).

    Réponse : le n° que vous avez demandé...n’est pas...etc...

    merci Bellaciao de me permettre d’écrire.

    A l’occasion, il se peut qu’il existe un forum plus propice pour ce type d’échanges du genre : "Guerre au M.O : Vos états d’Ames" (je n’ai pas écrit d’Armes)

    Mais si Bella n’y voit pas d’inconvénient, je suis bien là.

    En conclusion pour aujourd’hui, Tu as raison Esteban d’avoir foi en l’Homme (désolé les filles).

    C’est par lui, que tout ce fait et défait (excepté mère Nature). Certains vont dire que c’est en défaisant que l’on refait mieux. Je dirais que c’est parce que c’était pas bien fait la fois d’avant. Donc il faut du mieux que possible réfléchir à son geste avant de le faire.

    C’est comme partir la fleur au fusil, est-ce nécessaire pour revenir à nos moutons ?

    En toute courtoisie

    Marcel
    (qui a arrêté le soda et la mal-bouffe depuis fort longtemps et qui va se mettre aux Kiwis bordelais)

    • Bonjour Marcel,

      Tu as donc lu mon message sur l’autre article dans lequel l’on m’a sali.

      Je peux te le redire ici ; Ta dure expérience de ta vie ainsi que le choix courageux en conscience de ton paternel et toi-même sont la preuve, et je te crois, et le le crois que je peux faire confiance encore et encore en "L’HOMME".

      J’adhère totalement à ce que tu dis, j’ai laissé des traces moi aussi enjoignant les copains, les amiEs, la famille et tous ceux pour qui je suis audible que la parole et les écrits devaient être suivis d’actions.

      Bien sûr ton action percutante extrême du refus n’a pas d’égal hors d’un camp militaire, et moi-même dans ton cas qu’aurais-je fait ? aurais-je eu ton courage ? je ne sais pas.

      N’ayant pas eu à souffrir les affres d’une guerre comme toi le vietnam entre-autres ne peut pas me mettre d’égal à égal avec toi sur le thème de la souffrance et de ses conséquences, sur le thème des actions non réfléchies et réfléchies à engager dans le moment de cette souffrance, comme d’ailleurs avec mes parents (une guerre civile et une guerre mondiale), ma grand mère (deux guerres mondiales et une guerre civile).

      Malgré ta grande méfiance au sujet de l’engagement à désobeir de ces soldats israéliens et avec tout le respect que je te dois au regard notament de ton dur passé, je découvre quand même chez toi l’espoir que tout peut changer.

      Je suis heureux que tu comprennes que je puisse croire encore en "L’HOMME" car malgré que tu t’en défendes tu es l’exemple de cette confiance.

      Tous dans l’action est également mon crédo.

      Je suis content d’avoir pu te rencontrer, l’avenir est moins sombre.

      Marcel, avec mon plus grand respect, je te salue fraternellement.

      Esteban

  • Effectivement, Esteban, tu as eu une réaction sur l’autre post qui a été la mienne.

    Excepté, que je me suis demandé si c’était du lard ou du cochon, et dans le doute, je me suis abstenu.

    Par contre, si cette personne avait posté directement sur mon intervention, je me serais permis de lui demandais quelques explications.

    Il existe des personnes qui sont spécialistes du traitement de la chêvre et du choux ou de la figue et du raisin et cela dans le doute de la réaction adverse.

    Il y a qq années de cela, je me suis entraîné à parler en ayant simultanément la thèse et son inverse et notamment dans les couloirs de la Sorbonne face à des jeunots du GUD.

    Je pense que TZ saura dorénavant qu’il faut appeler un chat, un chat. Sinon, pour compréhension, on prévient les lecteurs que c’est de l’humour ou de l’ironie.

    Les forums sont un super outils, cependant pour les lecteurs il existe des régles de défiances et pour les posteurs (pas de préfixe "im") des régles de rédactions.

    Et d’autant plus que le climat actuel est tendu et que le sujet ne tend pas l’humour noir ou macabre.

    Au fait, comment s’appelle la bière israëllienne internationalement connue ?
    (réponse dans un des prochain posts)

    Sincérement

    Marcel

    Ps : je me permets de te demander ton avis quant à cette analyse de JR page 22 :

    http://www.armees.com/forums/index.php?showtopic=19763&st=315

    merci par avance

    • Cher marcel,

      Je n’ose pas trop ici sur le site de bellaciao commenter un article issu d’un autre site. Cela obligerait de faire des va et vient entre les divers paragraphes commentés et surtout pas très correct pour bellaciao.

      Juste deux ou trois choses si les modérateurs l’autorisent.

      Quelques parties de l’analyse de " JR " me paraissent assez justes pourtant lorsque celui-ci dit :

      " Face à l’OLP ce sont les services israéliens qui ont permis et financé l’avènement des Frères Musulmans [le Hamas] dans les Territoires Occupés pensant ainsi affaiblir le Fatah et l’OLP de Yasser Arafat.
      Mais la créature a vite échappé à ses créateurs...pour devenir une épine dans le pied de l’Etat hébreu mais aussi hélas il faut le dire des Palestiniens eux-mêmes ! "

      "Le parti d’Hassan Nasrallah est d’abord une formation politique représentée au sein du gouvernement et du parlement libanais. Outre ses activités politiques, il ne faut pas oublier que, comme le Hamas en Palestine, il supplée aux carences et faiblesses de l’Etat libanais dans le secteur social (hôpitaux, écoles, sécurité sociale, etc...)."

      Il reconnaît que " le Hamas à supplée aux carences de l’État palestinien dans le secteur social (hôpitaux, écoles, sécurité sociale, etc...) ", alors qu’avant il contredit :" le Hamas est devenu une épine dans le pieds des palestiniens eux-mêmes ".

      Il ne pousse pas assez son analyse et banalise de fait que la victoire du Hamas aux élections démocratiques s’est joué grâce à son rôle de suppléant mais aussi aux faiblesses de l’État palestiniens face à Israël.

      D’accord avec lui que l’offensive de Tsahal n’avait pas pour but la libération des deux soldats dont Israël se fout complètement…

      Il dit aussi :

      " …il faut peut-être voir derrière la guerre en cours un objectif d’ordre non pas tactique mais bel et bien stratégique : interdire à l’Iran de devenir et de s’imposer comme partenaire/interlocuteur/protagoniste majeur dans les relations qu’Israël entretient avec le monde arabo-musulman. "

      À aucun moment il ne dénonce que c’est Washington qui pilote tout cela pour contrôler tout le M.O.

      Il continue :

      " Dans cette optique frapper le Hezbollah (qui aux yeux d’Israël est le bras armé de Teheran), au besoin en frappant lourdement le Liban, prend et a un sens."

      Mais ne dit pas qu’Israël est le bras armé de Washington.

      D’accord avec lui que Tsahal ne fera pas disparaître le Hezbola et le Hamas.

      Tu vois Marcel, il est impossible de continuer ainsi à décrypter une analyse externe, et à l’aveugle pour les internautes de bellaciao qui n’ont pas le texte de " JR " sans les lasser.

      Aussi si je puis me permettre de te renvoyer à un article de bellaciao sur lequel je suis très proche et qui est à peu près mon avis.

      http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=31464

      Amicalement,

      Esteban

  • Tout à fait avec toi, Esteban.

    Il est difficile de commenter ici une analyse qui fait 8 pages.

    Merci à Bellaciao et soyez certain que ce n’est que dans le seul désir d’élever les points de vues.

    C’est pour cela que je demandais s’il existe un site autre sans faire de tort à Bellaciao.

    Et d’ailleurs, pourquoi pas un "Bellaciao-Forum" ? serait-ce trop lourd à gérer ?

    Cordialement et à bientôt

    Marcel