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Sabotages SNCF : prudence judiciaire sur l’implication des dix gardés à vue

Publie le mercredi 12 novembre 2008 par Open-Publishing
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L’implication des dix personnes, placées en garde à vue après les sabotages de caténaires SNCF, n’était pas formellement établie mercredi soir après 36 heures de garde à vue, a affirmé une source judiciaire.

"Il faut rester prudent", a confié cette source. "Il y a possiblement des auteurs des dégradations parmi les gardés à vue mais il n’est pas possible d’imputer une action" à tel ou tel d’entre eux, a-t-elle ajouté.

De fait, les six femmes et quatre hommes ont été interpellés dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 16 avril par le parquet antiterroriste et non dans l’enquête de flagrance ouverte lundi après les cinq dégradations des lignes TGV.

L’enquête préliminaire vise "les activités d’un petit groupe de jeunes gens versant dans la contestation violente", a affirmé cette source.

Ces personnes sont soupçonnées d’avoir pris part "au noyau violent de manifestations" comme à Vichy le 3 novembre en marge d’une conférence européenne sur la politique d’immigration ou à Thessalonique (Grèce) à l’occasion de la 73e foire internationale début septembre.

L’homme de 34 ans présenté comme le "chef" du groupuscule avait fait l’objet d’un signalement des autorités américaines début 2008 après être entré illégalement aux Etats-Unis depuis le Canada avec sa petite amie d’alors et avoir participé à une manifestation devant un centre de recrutement de l’armée américaine à New York.

Peu après la manifestation, alors que le Français n’était plus sur le territoire américain, un attentat avait visé ce centre sans faire de victime.

Durant leur garde à vue, qui peut durer jusqu’à 96 heures, les jeunes gens se sont jusqu’à maintenant montrés "peu diserts", selon cette source.

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