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Solidarité active avec les prisonniers basques
Publie le jeudi 11 septembre 2008 par Open-Publishing4 commentaires
Solidarité active avec les prisonniers basques, dimanche 14 septembre 2008 à Donostia (San Sebastian) au Pays Basque sud.

Depuis 1978, a lieu cette manifestation, le jour même des Regatas (finale de la course de rameurs à 8 dans la baie de Saint Sébastien).
Des dizaines de milliers de personnes seront présentes à cette occasion. Les autorités basques soumises au pouvoir de Madrid ont interdit la manifestation, les organisateurs la maintiennent.
Cette interdiction laisse présager une fois de plus une répression féroce. Comme à l’accoutumée, il est à prévoir des violences policières en tout genre.
La solidarité occitane doit s’exprimer clairement, pour cela déplaçons-nous de l’autre côté de cette frontière qui sépare des mêmes peuples en deux. À 20 kms au sud d’Hendaye, dimanche 14 septembre 2008, 13h30, Boulevard – Vieux Quartier de Donostia.
Anaram Au Patac
Solidaritat activa amb los presonièrs basces/Solidarité active avec les prisonniers basques
Donostia (San Sebastian) 14/09/2008
Solidaritat activa amb los presonièrs basces, dimenge 14 de setembre de 2008 a Donostia (San Sebastian) al País Basc sud.
Dempuèi 1978, se ten aquela manifestacion, lo jorn meteis de las Regatas (finala de la corsa de remaires a 8 dins la baia de Sant Sebastian).
Dels desenats de milièrs de personas seràn presents per aquela ocasion. Las autoritats bascas somésas al poder de Madrid an enebit la manifestacion, los organisadors la manténon.
Aquel interdiccion daissa presagiar un còp de mai una feròça repression. Coma de costuma, se cal preveire de violéncias policièras de tot sòrta.
La solidaritat occitana deu s’esprimi clarament, es per aquò que devèm anar de l’autre costat d’aquela frontièra que separa los meteis pòbles en dos. A 20 kms al sud d’Hendaye, dimenge 14 de setembre de 2008, 13h30, Baloard – Barri Vièlh de Donostia.
Anaram Au Patac


Messages
1. Solidarité active avec les prisonniers basques, 11 septembre 2008, 19:12, par Un militant de la Cgt
Tout à fait d’accord avec cette initiative.
Cet été, j’étais en vacances près de BILBAO et à PAMPELUNE, au Pays Basque. C’est mon deuxième séjour dans cette région.
J’ai eu le temps de connaître et comprendre la situation de ce peuple. J’ai rencontré des syndicalistes, des pêcheurs, des écologistes, des jeunes et moins jeunes, qui m’ont éclairé sur une réalité que je méconnaissais totalement mais dont les medias s’en font écho que lorsqu’il y a des attentats.
En Europe, des peuples se battent depuis des décennies, l’Irlande ou le Pays Basque, pour que leurs droits soient reconnus.
Tout le monde connaît la répression menée par le franquisme contre ce peuple.
Guernika, ville martyre, comme Oradour-sur-Glane, fut la cible des nazis. Franco avait fait appel à eux pour mater la République espagnole et en finir avec les basques, qui disons-le haut et fort, soutenaient la République car celle-ci avait reconnu en 1936 le droit des Peuples d’Espagne à exister.
Sous l’influence des luttes anticoloniales à Cuba, en Algérie et ailleurs, des basques ont décidé de résister en mettant sur pied une organisation connue sous le nom de ETA avec l’objectif d’en finir avec le franquisme mais aussi de recomposer la nouvelle Espagne des Peuples où catalans, basques et galiciens retrouveraient le droit à l’autodétermination reconnue par la république. Une nouvelle Espagne avec pour pilier central le respect et la solidarité entre les Peuples qui la composent mais avec pour nouvel ingrédient, la lutte de classes. Donc, libération nationale avec libération sociale.
Depuis, l’histoire des basques est semée de morts, violence, d’attentats mais aussi de torture, d’escadrons de la mort, de répression de manifestations pacifiques (j’ai eu l’occasion d’être témoin direct d’une charge de la garde civile près de Pampelune où femmes, vieillards et enfants ont été matraqués alors qu’une manif se déroulait dans le calme !!!). En France cela arrive aussi.
La démocratie espagnole n’a pas réellement extirpé les pratiques franquistes. la torture est toujours d’actualité. Des prisonniers basques qui restent enfermés dans les prisons éloignées de + 1000 km alors que certains auraient du être libérés depuis 3 ans !!!
Je ne partage pas les actions de l’ETA. je ne pense pas que la violence par la violence permettra de résoudre le problème.
L’ETA n’aura pas du rompre le cessez-le-feu décrété pendant plusieurs mois. L’espoir de paix négociée est partie en fumée. Le gouvernement espagnol a une lourde responsabilité dans cette rupture. Rien n’avait été fait pour que pour le moins, les prisonniers basques puissent être rapprochés de leur famille. Rien !
En tant qu’observateur non-basque, il me semble urgent de permettre que de nouveaux pourparlers se réactivent. Il est urgent et indispensable que la négociation entre l’ETA et le gouvernement reprennent. Cela a été possible en Irlande du Nord entre l’IRA et le gouvernement britannique. Pourquoi donc cette réticence avec les basques ?
Il est temps de se bouger.
1. Solidarité active avec les prisonniers basques, 12 septembre 2008, 22:32
il ne faudrait pas oublier les Basques du Nord ...
En France aussi des résistants croupissent en prison à plus de 1000km de leur pays dans l’indifférence générale, des militants sont arrêtés, voient leur compte bancaire bloqué...
et la langue basque qui se meurt
un non-basque touché par la détermination de ce peuple à vivre basque
2. Solidarité active avec les prisonniers basques, 12 septembre 2008, 11:44
J’ai entendu le témoignage d’un prisonnier basque racontant comment il a été torturé pendant des semaines par la police espagnole, sur une radio associative.
Ca fait froid dans le dos tout ces petits sadiques qui veulent faire leur Guantanamo Bay dans notre Etat de droit, ou du moins à côté...
1. Solidarité active avec les prisonniers basques, 12 septembre 2008, 17:00, par Katy
On peut remarquer dans tous les pays européens : France, Belgique, Suisse, Allemagne, Italie, Espagne... pour ne parler que de ceux qui nous entourent, une nouvelle forme de fascisation qui se traduit par ce genre de fait.
L’Espagne torture, mais avec la complicité de l’Etat français qui envoyait les Basques se faire torturer là-bas. Je crois que maintenant les Basques du Sud "extradés" par l’Etat français font l’objet de mesures de protection (administratives) par rapport à la torture, mais ce fut conquis de haute lutte et c’est assez récent.
De toutes manières, l’Espagne torture, c’est un fait !
Mais au-delà de la torture physique, il faut aussi se poser la question de la torture psychologique (isolement, interdiction de parloirs, de livres...) aussi appelée la "torture blanche".
La solidarité doit s’installer autour de TOUS les prisonniers "d’opinion" même s’ils ne sont pas reconnus comme tels.