Accueil > Soutien au professeur D. Prud’homme
Delphine Prudhomme, enseignante, membre du LKP, co-secrétaire académique du Snes-Guadeloupe, est aujourd’hui poursuivie par le rectorat pour son activité militante et pour ses idées.
Dans un document daté du 22 juin 2009 - qui n’est arrivé que le 2 juillet - M. Firmin Pierre-Marie, secrétaire général du rectorat, annonce que notre camarade et amie fait l’objet de poursuites disciplinaires sur la base d’un rapport écrit par son proviseur, M.François Dechosal, à l’issue du mouvement de grève générale de janvier-mars 2009.
Ce que MM. Dechosal et Pierre-Marie reprochent à Mme Prudhomme ? Certainement pas la qualité de son travail, attestée par son dernier rapport d’inspection (mai 2008) - rapport qui a été « mystérieusement perdu » au rectorat. Ce qu’on lui reproche, par écrit, c’est d’avoir participé à la grève du 16 décembre 2008, d’avoir organisé, le 14 janvier 2009, une assemblée générale des personnels du lycée Jardin d’Essais, d’être proche de l’organisation Combat Ouvrier et de participer à la rédaction du journal Rebelle !
C’est donc bien le « délit » de syndicalisme et d’opinion que les autorités cherchent à réprimer. Pire, tout en exigeant que notre camarade boucle sa défense « dans un délai raisonnable », les mêmes autorités lui interdisent aujourd’hui de consulter son dossier administratif avant le 25 août, date à laquelle, selon M. Pierre-Marie, il contiendra de « nouvelles révélations ». Étrange procédé qui consiste à poursuivre une militante syndicale d’abord, et à monter un dossier contre elle après...
On se croirait revenu 40 ans en arrière, à l’époque où, beaucoup de Guadeloupéens s’en souviennent, le pouvoir colonial chassait sans vergogne du « département » les fonctionnaires jugés trop « remuants ».
La preuve : militante depuis près de quinze ans, Delphine Prudhomme n’a jamais été inquiétée tant qu’elle vivait en France, mais ses déboires ont commencé immédiatement à son arrivée en Guadeloupe, en septembre 2003 ! Les tentatives d’intimidation se sont multipliées à mesure qu’elle s’impliquait dans le mouvement social antillais... comme si on lui reprochait de ne pas rester à sa place « d’expat’ blanche ».
Le LKP, le Snes-Guadeloupe, l’Intersyndicale de l’Éducation et le Comité de soutien à Delphine Prudhomme exigent l’arrêt immédiat des poursuites contre notre camarade et appellent la population guadeloupéenne à participer aux actions de soutien qui auront lieu dans les prochaines semaines.
Pour le LKP : Elie Domota, le Snes-Guadeloupe : Alex Bissainte, le Comité de soutien à Delphine Prudhomme : Max Céleste, l’Intersyndicale de l’Éducation : René Beauchamp.
Contact : Comité de soutien à Delphine Prudhomme : 06 90 43 70 80
Messages
1. Soutien au professeur D. Prud’homme, 25 août 2009, 18:36
En Outre-Mer, le renvoi du fonctionnaire européen qui "pose problème " (sic) en métropole est un acte de gestion très classique. C’est probablement ce qui rsique d’arriver à cette dame, hélas...
1. Soutien au professeur D. Prud’homme, 26 août 2009, 15:16
Soutien à Delphine Prudhomme !
(Ceci dit, aux Antilles ou en métropole, les rectorats assument désormais leur triste role de repression syndicale, surtout quand les syndicalistes ne sont pas assez soutenus. Ce que la camarade subit n’est donc pas la preuve d’un arbitraire "colonial"....)
2. Soutien au professeur D. Prud’homme, 26 septembre 2009, 01:43, par atlas
soutien à Prdud’homme cette faienante qui gagne 4000 euros par mois pour oragnsier la revolet aux antilles....arretons qu’elle retroune chez elle.. comme Gircourt l’indic des flics des services secrets