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URGENT- LE SECRÉTAIRE CGT DU CE DE MOLEX EN COMPARUTION IMMÉDIATE A TOULOUSE

Publie le mardi 21 avril 2009 par Open-Publishing
24 commentaires

URGENT- LE SECRÉTAIRE CGT DU CE DE MOLEX EN COMPARUTION IMMÉDIATE A TOULOUSE

Actualité politique locale
Mardi, 21 Avril 2009 15:50

La direction de Molex vient de porter plainte contre le secrétaire CGT du CE pour la séquestration de deux dirigeants de la boîte.
Il passe en comparution immédiate, cet après midi à Toulouse.

Nous demandons à tous les gens disponibles de se rendre place du Salin aujourd’hui pour le soutenir.

Non à la criminalisation des conflits sociaux !
Les criminels sont ceux qui exploitent et ruinent des régions entières comme les dirigeants de Molex.

Myriam Martin, Tête de liste européennes NPA Sud Ouest.

Messages

  • Il faut espérer qu’au niveau confédéral il y ai une réaction.

    Face aux "séquestrations" le medef s’organise, il faudra qu’il y ai aussi une mobilisation au niveau fédéral ou confédéral pour faire face.

  • La solidarité doit être immédiate et totale, sans tenir aucun compte d’une appartenance ou non appartenance à un syndicat ou parti !

    Nous devons toutes et tous dire :

    HALTE À LA RÉPRESSION !

    Nous devons immédiatement expliquer sur nos lieux de travail ou dans nos universités, dans nos lycées, etc, que nous devons immédiatement nous mettre en grève illimitée par solidarité contre la répression. (ce qui n’empêchera pas, tant qu’à être en grève, d’avoir nos slogans propres, mais la solidarité avant tout !)

    N’attendons pas les déclarations syndicales pour affirmer notre solidarité en acte par la grève !

  • Quand est ce que la cgt seras solidaire avec tous les inculpés du 19 mars , quand est ce que leur SO de collabo nous protegeras de la police plutot que de nous livré a elle ..
    ils condamnent les actions de stasbourg nous traites de casseurs mais la pour une fois k ils font une action un peu plus radical il faut les soutenir
    alors évidement nous serons toujours solidaires mais il serais temps k ils ouvrent les yeux
    ben caen

  • attention, ça va dégénérer en affrontement de classe violent si la justice se met aux ordres du Médef

    ce qui devait arriver, va arriver et après la réaction des caterpilar, il y en a qui peuvent se faire du mouron

    • Etudiant-es en lutte, Travailleur-euses intellectuel-les des universités et de la recherches, travailleurs-euses des entreprises de secteur publique et privée, travailleurs-euses en lutte contre la politique de crise UNISSONS NOUS....
      et souvenons nous que SEULE l’unité interprofessionnelle nous fera gagner !

      • 9 mai 1968
      Le mouvement s’étend et s’intensifie chez les étudiants en province, notamment à Nantes, Rennes, Strasbourg et Toulouse. À Lyon et à Dijon, des ouvriers se joignent aux manifestations étudiantes.
      À Paris, les leaders étudiants annoncent leur intention d’occuper la Sorbonne dès le départ des forces de l’ordre. Le ministre de l’Éducation nationale Alain Peyreffite déclare que la Sorbonne restera fermée jusqu’au retour au calme.
      Rencontre CGT-CFDT, puis CGT-CFDT-UNEF en vue d’une action commune.

      • 10-11 mai
      Réouverture de la faculté de Nanterre.
      Première déclaration commune CGT-CFDT-FEN-UNEF appelant à la grève le 14 mai.
      À l’appel des CAL, des lycéens se joignent aux manifestations. À Paris, le cortège retourne dans le Quartier latin : c’est la première « nuit des barricades », avec de violents affrontements violents contre les forces de l’ordre. Rencontre entre la FEN et le ministre Peyrefitte dans la soirée. Intervention de la police à partir de deux heures du matin.
      Des manifestations se déroulent également dans la violence à Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Grenoble, Toulouse, Lille, etc.
      • 11 mai
      La CGT, la CFDT et la FEN appellent à la grève générale pour le 13 mai. FO s’y associe ainsi que la CGC.
      Occupation des locaux universitaires de Censier, annexe de la Sorbonne.
      L’université de Strasbourg se proclame autonome.
      Retour d’Afghanistan du premier ministre Georges Pompidou, qui cède sur les trois revendications, la Sorbonne devant réouvrir le 13 mai.

      • 13 mai
      Importante grève générale, et manifestations ouvriers-enseignants-étudiants dans toute la France.
      Manifestation parisienne de la gare de l’Est à Denfert-Rochereau : on dénombre jusqu’à un million de personnes dans le cortège. Les étudiants continuent jusqu’au Champ-de-Mars. La Sorbonne est réouverte et aussitôt occupée. La cour d’appel remet en liberté provisoire les condamnés du 5 mai.

      • 14 mai
      Départ du général de Gaulle pour la Roumanie.
      Dépôt d’une motion de censure à l’Assemblée nationale par le PCF et la FGDS.
      Occupation de l’usine Sud-Aviation à Bouguenais (près de Nantes en Loire-Atlantique), où la direction est séquestrée par les grévistes. À Woippy, près de Metz (Moselle) : grève de 500 métallurgistes.
      Occupation de divers lycées et établissements d’enseignement supérieur.
      La Sorbonne se déclare « commune libre », et la faculté de Nanterre autonome.

      • 15 mai
      Occupation à Paris du théâtre de l’Odéon, et de l’École des Beaux-Arts transformée en « atelier populaire » Occupation de l’usine Renault à Cléon (Seine-Maritime).
      Début de la grève des chauffeurs de taxi.

      • 16 mai
      Le mouvement de grève et d’occupation s’étend aux entreprises, notamment aux sites de Renault à Flins (Yvelines), puis à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), ainsi qu’à la SNCF, à la RATP, à Air France et dans la métallurgie.

      VERS LA GREVE GENERALE RECONDUCTIBLE !

    • Merci au NPA d’avoir ouvert la voie, n’en déplaise à Bernard Thibault et aux autres grands dirigeants syndicaux la défense des intérêts des travailleurs et des libertés publiques ne sont pas, fort heureusement, de la seule responsabilité des syndicats. Ce sont tous les citoyens qui en sont collectivement responsables, et à travers eux les organisations politiques restées révolutionnaires.

      Tous ensembles pour s’opposer au besoin par la force à ces dérives fascistes du capitalisme à l’agonie.

      Raymond

    • Ce sont tous les citoyens qui en sont collectivement responsables, et à travers eux les organisations politiques restées révolutionnaires.

      Entièrement d’accord avec Raymond.

      Les salariés ne sont pas une "propriété" il n’y a pas de "chasse gardée des syndicats".

      Force est de constater que quand ceux ci font correctement leur boulot (et il y en a encore) les salariés (et même les citoyens) s’y retrouvent, s’en servent et les soutiennent.

      Sinon les gens se démerdent eux mêmes autrement... C’est la vie. On va pas se laisser flinguer pour ne pas déplaire aux syndicats quand même, s’ils ne bougent pas leurs c....

      NÉCESSITÉ FAIT FORCE DE LOI.

  • Le véritable visage du merdef enfin au grand jour,ils peuvent crever les prolos ;mais en silence et dans le calme.Merde alors,les confs en premier doivent répondre,nous ne sommes pas syndiqués que pour les discours et nos camarades sont attaqués de toutes part.Ensuite toutes celles et tous ceux qui se sentent concernés car nous n’allons pas tarder a etre réduit a l’esclavage ou au rsa ,qui s’en apparente.Foin des discours de nos dirigeants ,de l’action et pas dans 45 jours.fraternellement momo11

  • TOUT MON SOUTIEN AUX CAMARADES DE MOLEX !

    A bas l’Etat fasciste et les patrons voyous qui trainent des pauvres gens au Tribunal lorsqu’ils ne font que défendre leurs biftecks !

    C’est HONTEUX.

    Et puis arrêtez avec ce terme de "séquestration", totalement inapproprié, qui laisse croire que les salariés seraient en train de maltraiter des patrons ! C’est pas les Brigades Rouges, les camarades, merde !

    Oui. Ils les retiennent contre leur gré c’est vrai mais rien de mal ne leur est fait ! Ils ressortent tous vivants et en bonne santé au bout de 48 heures ! A peine de quoi se faire un cheveu blanc en plus...

    Alors que les salariés...

    Et puis c’est à ces "patrons" qui très souvent ne sont plus que des "dirigeants" d’usines locales, qui ne sont que des salariés de gros groupes multinationaux, des toutous d’actionnaires bien logés à l ’étranger (il habite où, hein, le principal actionnaire, M. John Krehbiel, Jr.?? Il est où lui ?) , à qui il n’arrivera jamais rien, de réagir, d’ouvrir les yeux et de se rendre compte de ce qu’ils sont en train de faire à ce pays et à ces gens !

    "Patrons" bidons, patrons de rien du tout, dirigeants du vent, dirigeants fantoches & salariés, PROLO COMME LES AUTRES, réagissez, mettez vous du côté des salariés que vous côtoyez tous les jours, depuis des années, c’est cela la justice, la vraie !

    OUVREZ LES YEUX DEVENEZ HUMAINS.

    Dans quelques années, quand on vous aura logés en Chine ou en Inde pour "diriger" les équipes là bas et qu’on vous virera comme une merde, pour embaucher (tant mieux pour lui) le contre-maître local que vous aurez formé, vous n’aurez plus RIEN, fini les nurses pour les enfants, finies les bagnoles avec chauffeurs, fini les belles baraques, fini tout ça, terminé, et au bout, quoi ? RIEN !

    GROSJEAN COMME DEVANT, PROLO LICENCIE COMME TOUT LE MONDE ET DANS LA MERDE !

    L’Oncle Sam vous aura bien Niqué, comme tout le monde.

    Car la France, VOTRE PAYS, CELUI QUI EMET VOTRE PASSEPORT, sera un désert économique, et vous serez dans LA MERDE, à 50 balais, ireclassable, inemployable, comme nous toutes et tous !

    Quel manque de lucidité. Quel manque de coeur.

    Vous n’êtes que des COLLABOS de l’impérialisme !

    Vous tressez la corde qui vous pendra, et avec ces saloperies de condamnations à tout-va, ça pourrait bien finir par se passer autrement. Vous aurez l’air fin ensuite....

    Le gouvernement et les magistrats jettent de l’huile sur le feu.

    Mais bientôt y’aura plus assez de pompiers ! Et là...

    LL

    • Sequestration : c’est le terme employé par le medef et c’est vrai que de l’utiliser (même avec des guillemets) comme je l’ai fait est une erreur.

      Alors quel terme employer pour ne pas se retrouver sur le terrain du medef et être "compréhensible" (par des gens comme moi notamment).

    • Invités à réfléchir ! Sur les dégâts de la prise en otage des salariés par des laquets au service de maffieux !

      Carland

    • Je sais pas moi ...

      "Enfermement", par exemple ou "rétention", tiens, comme nos amis "sans papiers" qui sont pas supposés être ni détenus ni séquestrés, hein, je crois, selon le gouvernement français ?

      Enfermer, retenir, ce ne sont pas des délits, surtout si on peut reprendre sa liberté sans encombre !

      Imagine tiens, t’es dans ton bureau peinard et par erreur, par inadvertance, tes collègues t’enferment dans ton bureau...Pas de bol mais bon...

      Et puis est ce que c’est le cas là ? A la rigueur, il y a des camarades qui jugent que la discussion entamée doit se prolonger un peu plus avant parce qu’ils n’ont pas obtenus satisfaction mais bon....

      La séquestration au droit pénal, c’est quand même autre chose que ce que feraient actuellement nos camarades, agissant ,en plus, si ils étaient bien reconnus coupables (pour l’instant ils sont présumés innocents), sous la contrainte morale et alimentaire, sous l’emprise de l’état de nécessité, pour se défendre contre la privation de leur gagne-pain !

      Pour mémoire, je rappelle :

      Article 224-1 du Code Pénal

      Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d’arrêter, d’enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle.

      Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction.

      Toutefois, si la personne détenue ou séquestrée est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, la peine est de cinq ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende, sauf dans les cas prévus par l’article 224-2.

      Encore faut il que la personne soit en effet bel et bien "séquestrée", "enlevée", "détenue" ou "arrêtée"...

      Il faut qu’on arrive à me démontrer "par A + B" que les personnes retenues ont bien été empêchées de partir.

      Donc, j’attends de voir des preuves pour m’assurer qu’il a bien été séquestré, c à d détenu sans pouvoir partir de son plein gré, contre son gré, et dans les termes exacts de l’article 224-1 du Code pénal.

      Parce que moi , si je peux me barrer sans heurts, je ne suis pas "détenue", je suis simplement "retenue" à la rigueur, empêchée (au sens américain de "impeachment"), et de mon point de vue, ce ne sera pas de la séquestration au sens pénal...

      Et puis donc, toujours ce fameux "état de nécessité"...les juges de Toulouse trouveront-ils opportun que cela s’applique ici ? Ce serait une décision politique ( comme si la justice ne l’était pas...) mais on en a vu ( dans le collectif même avec les chantiers navals) !

      Article 122-7

      N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace

      Mais bon, c’est un avis général, sur un sujet général, qui n’engage que moi bien sûr et ne concerne pas spécifiquement cette affaire que je me garderais bien de juger (n’est-ce -pas)....et je ne suis pas en train de dire qu’il faut séquestrer son "patron"....

    • momo11 a trouvé : ne parlons plus de "séquestration", mais de "sommet social"

  • Le bon terme ce n’est ni séquestration de patrons, ni des patrons retenus, mais des patrons incarcérés !

    Il y aurait une justice et des lois démocratiques que ces patrons seraient en prison pour agression contre les travailleurs, exploitation éhontée, ...............

    Les travailleurs concernés anticipent les lois de libération des travailleurs qui feront demain que l’exploitation éhontée, les licenciements, l’enrichissement sur le travail d’autrui, seront condamnables , lourdement.

    Quand on met des travailleurs au chômage il y a la terrible aridité statistique qui indique une chance plus de 3 fois supérieure de mourir qu’un travailleur actif ....

    Il devrait y avoir des lois qui condamnent cela à hauteur, des lois qui condamnent ces violences insupportables faites aux travailleurs.

    Tout ça se passe au moment où Sarko après avoir dilapidé le blé public pour des banquiers et des financiers, se fait mettre un bras d’honneur par ces patrons qui continuent de palper parachutes et cadeaux de bienvenue....

    Mais Sarko savait cela .... ses amis....

  • Si c’était cet après-midi, on devrait avoir le jugement. Car en dehors du fait que Sarkozy a tendu la perche aux patrons pour qu’ils portent plainte, il serait intéressant de savoir aussi si la justice est conplètement à la botte du pouvoir et a suivi... Si c’est le cas, l’heure de la révolte approche !

    Si quelqu’un a des renseignements complémentaires qu’il le fasse savoir !

  • Les salariés ne font qu’appliquer les injonctions de Sarkozy : ils permettent aux dirigeants d’entreprises de travailler plus... Ils leur évitent ainsi de rentrer bêtement glandouiller chez eux le soir et la nuit.

    Par ailleurs, je veux bien croire qu’être retenu 24 ou 48H est un peu stressant, mais c’est incontestablement rien à côté d’un an ou plus au chômage... Ou à côté d’une maison qu’on ne peut finir de payer... Conséquences des décisions "rationnelles" de ces dirigeants licencieurs.

    Chico