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Vaccin anti-grippeA : 60 millions d’Européens prioritaires (les femmes enceintes et les enfants d’abord).
Publie le lundi 20 juillet 2009 par Open-Publishing3 commentaires
Qui sera vacciné en priorité ? Réponse : les femmes enceintes et les enfants d’abord.
Lisez cet article :
Androulla Vassilio, Commissaire européenne à la Santé, a estimé le samedi 18 juillet à 60 millions le nombre de personnes à vacciner en priorité contre la grippe A/H1N1.
Androulla Vassilliou a repris pour le compte de l’Europe les conclusions du Groupe d’experts-conseils stratégique (SAGE) de l’OMS qui avait publié, le 13 juillet les recommandations quant à la vaccination ciblée sur "les groupes à risque". Les experts avaient défini trois objectifs à conseiller aux pays membres pour adapter leur stratégie anti-pandémie :
– protéger l’intégrité du système de santé et les infrastructures critiques du pays,
– réduire la morbidité et la mortalité (tout faire pour…),
– réduire la transmission communautaire du virus pandémique.
Une réunion européenne est prévue début octobre pour préciser les priorités de vaccination avant "l’arrivée" des premières doses de vaccin prévue pour la fin de l’année.
L’OMS confirme, pour la région européenne, plus de 11.500 cas identifiés lors de son dernier rapport et a annoncé le 17 juillet qu’elle renonçait à la publication du recensement des cas à ce stade de circulation du virus. Bien que la sévérité de l’actuelle pandémie soit considérée comme modérée et que les patients ne subissent qu’une maladie limitée et sans complications, certains groupes à risque telles les femmes enceintes et les personnes atteintes d’asthme et d’autres affections chroniques, telle l’obésité morbide, semblent avoir un risque accru de maladie sévère et de décès après infection. Puisque l’extension du virus pandémique semble impossible à arrêter, le vaccin est nécessaire à tous les pays. Le SAGE a insisté sur l’importance de parvenir à l’égalité d’accès au vaccin.
Les experts ont déjà formulé les recommandations suivantes :
Tous les pays doivent vacciner leurs professionnels de santé en priorité pour sécuriser leur système de santé. S’il n’y a pas assez de vaccin dans l’immédiat, une approche par groupes doit être adoptée, selon un ordre de priorité à définir pays par pays :
1- femmes enceintes,
2- enfants de plus de 6 mois atteints d’une maladie chronique,
3- jeunes adultes en bonne santé de 15 à 49 ans,
4- enfant en bonne santé,
5- adultes en bonne santé de 50 à 64 ans,
6- adultes en bonne santé à partir de 65 ans.
La sécurité des vaccins n’a pas encore été évaluée à large échelle dans ces groupes de population, même si les technologies modernes savent produire des vaccins pandémiques. Il est donc essentiel de mettre en place une surveillance post-commercialisation de la plus haute qualité.
De plus, la diffusion rapide dans la communauté internationale des résultats des études d’immunogénicité, de sécurité et d’efficacité sera indispensable pour permettre aux pays d’adapter leur politique nationale d’immunisation.
Dans le but d’anticiper la disponibilité limitée de vaccins au niveau mondial et de se protéger d’un potentiel glissement antigénique du virus A/H1N1 , le SAGE avait souligné l’importance de la production et de l’utilisation de vaccins avec adjuvants et virus vivants atténués.
Comme l’essentiel de la production du vaccin de la grippe saisonnière 2009-2010 pour l’hémisphère nord est presque achevée et ne risque pas d’affecter la production du vaccin pandémique, le SAGE n’estime pas nécessaire de recommander que la production pour la grippe saisonnière soit détournée au profit de la production de vaccin pandémique.
Andréa Vassilliou a reprécisé, comme l’avaient fait également les autorités sanitaires françaises que tous les citoyens européens n’auraient pas de vaccin. Une réunion des ministres européens à Bruxelles est planifiée au début du mois d’octobre prochain afin de définir, au niveau européen, les groupes prioritaires pour la vaccination.
Selon le laboratoire Sanofi, les premières doses de vaccin ne seraient disponibles qu’en fin d’année.
Messages
1. Vaccin anti-grippeA : 60 millions d’Européens prioritaires (les femmes enceintes et les enfants d’abord)., 20 juillet 2009, 20:16
La nouvelle grippe ressemble à celle de 1918, selon une étude
lundi 13 juillet 2009 20h23
par Maggie Fox
WASHINGTON, 13 juillet (Reuters) - Le nouveau virus grippal H1N1 présente des analogies troublantes avec celui qui causa la pandémie de 1918 connue sous le nom de "grippe espagnole", notamment un potentiel d’infection pulmonaire plus grand que les grippes saisonnières, ont indiqué des chercheurs lundi.
Des tests effectués sur plusieurs animaux ont confirmé d’autres études montrant que le nouveau virus traverse la partie supérieure de l’appareil respiratoire pour atteindre en profondeur la zone pulmonaire, ce qui en fait un facteur plus probable de pneumonie, selon cette équipe internationale.
Les auteurs de l’étude dirigée par Yoshihiro Kawaoka, de l’Université du Wisconsin, ont relevé en outre - confirmant ici encore des travaux antérieurs - que les personnes qui avaient survécu à la pandémie de 1918 semblaient bénéficier d’un surcroît d’immunité contre le virus.
"Quand nous avons procédé aux tests sur des furets et des singes, le virus saisonnier ne se reproduisait pas dans les poumons", a noté Kawaoka. "Le virus H1N1 se reproduit nettement plus dans les poumons."
Le nouveau virus grippal d’origine porcine a provoqué la première pandémie du XXIe siècle, contaminant plus d’un million de personnes et faisant quelque 500 morts selon des estimations. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) note qu’il provoque en grande majorité des cas bénins mais, pour Kawaoka, cela ne signifie pas qu’on puisse l’assimiler à un virus saisonnier.
"Il existe un malentendu à propos de ce virus", fait-il valoir dans un communiqué. "Des éléments tendent clairement à démontrer que ce virus est différent de la grippe saisonnière."
IMMUNITÉ ANCIENNE
Dans un article publiée par la revue Nature, Kawaoka et ses collègues notent que la contamination des poumons est une caractéristique d’autres virus pandémiques, en particulier de celui de 1918, dont on estime qu’il entraîna la mort de 40 à 100 millions de personnes.
Les chercheurs ont testé le virus dans des échantillons sanguins prélevés sur des pensionnaires de maisons de retraite et des travailleurs en 1999 en Californie, au Wisconsin, aux Pays-Bas et au Japon.
Chez les personnes nées avant 1920 se manifestait une forte réaction d’anticorps au nouveau virus H1N1, ce qui suggère que leur organisme gardait en "mémoire" une infection subie au début de leur vie. Cette observation corrobore une étude publiée en août par Nature et qui montrait déjà que des personnes ayant survécu à la pandémie de 1918 gardaient une protection immunitaire contre ce virus.
Les virus grippaux changent constamment, ce qui explique que des personnes puissent être réinfectées et qu’il faille régulièrement modifier le vaccin. Les virus saisonniers actuels sont des cousins éloignés de celui de 1918 et du nouveau H1N1.
"Les résultats de nos recherches rappellent que les virus grippaux d’origine porcine n’ont pas encore trouvé leur place dans l’histoire mais qu’ils le peuvent encore, car la pandémie dont ils sont la cause a la capacité de produire un fort impact sur la santé humaine et l’économie mondiale", écrivent les chercheurs.
Selon ces derniers, d’autres tests ont confirmé que le virus pouvait être contrôlé au moyen des antiviraux Relenza, fabriqué par GlaxoSmithKline (GSK.N : Cotation), et Tamiflu, fabriqué par Roche AG (ROG.VX : Cotation).
L’OMS a estimé lundi que les employés des services de santé devaient avoir un accès prioritaire aux vaccins contre le H1N1 pour assurer le bon fonctionnement de leurs services à mesure que la grippe se propagera dans le monde.
Parmi les entreprises qui travaillent à la mise au point de vaccins contre le H1N1 figurent Sanofi-Aventis (SASY.PA : Cotation), Novartis AG (NOVN.VX : Cotation), Baxter International Inc (BAX.N : Cotation), GlaxosmithKline, Solvay (SOLB.BR : Cotation) et MedImmune, qui appartient au groupe AstraZeneca (AZN.L : Cotation). (Avec Laura MacInnis et Ben Hirschler à Genève ; version française Philippe Bas-Rabérin)
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLD7348720090713
2. Vaccin anti-grippeA : 60 millions d’Européens prioritaires (les femmes enceintes et les enfants d’abord)., 20 juillet 2009, 21:11, par nazairien
Deux chercheurs Canadiens, Donald W Scott et William L C Scott, se sont
intéressé à la grippe aviaire en 2006, et ils dénonçaient déjà une manipulation humaine, à propos du virus H5N1 . (document à lire avec réfférences)
http://www.conspiration.cc/sante/mycoplasme_scott_report_arme_bio.html
3. Le vaccin contre la grippe A, une aubaine pour les laboratoires, 20 juillet 2009, 21:15
AFP - PARIS— Le vaccin contre la grippe A est une manne financière pour les laboratoires qui viennent d’engranger une nouvelle commande, de 94 millions de doses auprès de la France, mais l’incertitude demeure sur leur capacité à en livrer suffisamment en temps et en heure.
"C’est une manne financière indéniable", estime Marc Livinec, conseiller chez l’assureur-crédit Euler Hermès SFAC : "ce vaccin est éminemment stratégique pour les groupes pharmaceutiques, qui vont négocier les prix avec les gouvernements sur de très gros volumes".
Alors que la pandémie de grippe porcine continue de se propager dans le monde, les gouvernements constituent des stocks de vaccins.
Dernière commande en date, celle de la France, qui va se procurer 94 millions de doses auprès de trois laboratoires, le français Sanofi Pasteur, le britannique GlaxoSmithKline (GSK) et le suisse Novartis.
Coût total : 1 milliard d’euros. Suite