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Zone euro : l’Eurogroupe se réunit sur la Grèce, sur fond de contagion.

par C’est la panique !

Publie le lundi 11 juillet 2011 par C’est la panique ! - Open-Publishing
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La mise sur pied d’un second plan d’aide à la Grèce et la défiance croissante des marchés à l’égard de l’ensemble de la zone euro dominera une série de discussions cruciales entre responsables européens ce lundi à Bruxelles.

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, doit se réunir vers midi (10h00 GMT) avec Jean-Claude Trichet et Jean-Claude Juncker, les présidents de la Banque centrale européenne et de l’Eurogroupe, en prélude à la réunion mensuelle des ministres des Finances de la zone euro.

Le porte-parole d’Herman Van Rompuy a insisté sur le fait que la rencontre, à laquelle participeront également le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, n’était pas une réunion de crise mais de coordination et que la situation de l’Italie n’était pas à l’agenda.

Un porte-parole du gouvernement allemand a lui aussi déclaré que l’Italie ne serait pas évoquée lors de cette réunion et a indiqué que le nouveau plan d’aide à la Grèce était la priorité numéro un des autorités allemandes.

Plusieurs sources européennes de haut rang ont toutefois indiqué qu’il était impossible de ne pas évoquer le dossier italien après la journée noire vécue vendredi à la Bourse de Rome, où Unicredit, la principale banque italienne, a plongé de 7,9% sur fond de craintes de mauvais résultats aux stress tests bancaires qui seront rendus publics vendredi.

"KILOMÈTRE ZÉRO"

Lundi matin, la prime de risque demandée par les investisseurs pour détenir des obligations italiennes à dix ans plutôt que des Bunds allemands, qui font référence, a touché un record depuis la création de l’euro à 268 points de base.

Ce mouvement a touché l’ensemble de la périphérie de la zone euro.

Les taux des obligations espagnoles ont également atteint un plus haut depuis début 2000, à 5,84 %, et les pressions se sont accentuées sur le Portugal et l’Irlande.

La réunion de l’Eurogroupe devrait toutefois se centrer sur le nouveau plan d’aide à la Grèce, qui achoppe pour le moment sur la question de la participation du secteur privé.

Selon plusieurs sources, l’option principale étudiée reste celle proposée par les banques françaises d’un "rollover" de la dette grecque arrivant à maturité d’ici 2014.

L’Allemagne a toutefois remis sur la table cette semaine sa propositions d’un "échange" d’obligations grecques et, vendredi dernier, l’Institute de la finance internationale (Ifi) a quant à lui proposé il y a dix jours que la Grèce procède à des rachats d’obligations, plaçant à nouveau les Européens devant une page blanche.

"Nous ne sommes pas tout à fait revenus au kilomètre zéro, mais on n’en est pas loin", a reconnu vendredi une source de haut rang au sein de la zone euro.

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Messages

  • Le plus grave c’est le coup d’État européen qui a renversé le gouvernement socialiste grec, "la gauche" de retour depuis bien longtemps, qui n’était pour rien dans cette situation installée par les gouvernements de droite et mafieux précédents (qui n’ont jamais été inquiétés par l’Europe et ont dealé toutes les ressources nationales même leur Nationale des jeux, à et moyennant le crédit de Goldman Sachs), en leur imposant "un gouvernement d’union nationale" c’est à dire en rétablissant la droite compromise et même l’extrême droite !!

    EUROPE JE VOUS HAIS.