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ciel couvert, masses nuageuses...

Publie le lundi 15 février 2010 par Open-Publishing

CE MERCREDI 17 FEVRIER 2010

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

Comme chaque mois ou presque, notre camarade Saïd Bouamama viendra nous livrer son bulletin météo de la crise : ciel couvert, masses nuageuses, en dépit des incantations de nos grands prêtres, malgré les sacrifices offerts au Capital, la « reprise » demeure un vœu pieux, comme printemps en décembre.

Après l’expert qui nous rappelait que « nous roulions sur la même route sinueuse de montagne, mais dans un véhicule plus rapide », d’autres voix, toujours feutrées, toujours expertes, indiquent que la spéculation financière autour de la Grèce et d’autres « mauvais élèves », et autour de l’euro, pourrait mener à une seconde déflagration boursière.

Cela se traduit dans notre langage courant par le saccage continu, accéléré, de nos droits et conquêtes, singulièrement les services publics, sacrifiés sur l’autel de la « nécessaire réduction des déficits ». Ciel couvert donc.

Mais il faudra rappeler que, en toute saison, lorsque l’on vole à une certaine altitude, les cieux sont toujours bleus. La crise, c’est l’exaspération de contradictions inhérentes au système capitaliste : c’est donc le vol à plus grande échelle. Les voleurs volent plus haut.

Il n’y a aucune fatalité à cela, et dans les masses nuageuses gronde l’orage. Bien sûr, elles, les masses, n’interviennent pas dans l’Histoire sur un claquement de doigts. Et, notez bien que cela est heureux, puisqu’à ce jour, nul ne semble en mesure ou avoir la volonté de claquer des doigts.

Ce ne sont certes pas les réunions élyséennes, les disputes sur le voile des anges ou le sexe des gauchistes, qui construiront les forces à venir, celles qui ramèneront sur terre les cieux où se trament nos illusions et nos cauchemars.

Littérature ? Marxisme à la petite semaine ? Il faut le regard acéré du météorologiste à l’affût, devinant l’œuvre souterraine des faits sur les consciences, l’orage à venir par temps calme, pour conserver le cap.

Les travailleurs de Total, chez nous, à Dunkerque, sont prêts à prendre l’outil de travail à leur compte, pour une bonne raison, qui dépasse toute autre considération : c’est le leur. Ailleurs on entend tonner aussi, face aux forces de la guerre, viatique au système en crise.

Nous entendrons dans notre « ¼ d’heure en Palestine », le second volet de notre entretien avec Taoufiq, militant ici pour la justice là-bas, ici et là-bas entretenant des relations que nous ne nous lassons pas de rappeler.

Enfin, nous retrouverons « La Semaine à Cuba », proposée à nous par Radio Habana. Si un jour les temps changent, on comprendra mieux pourquoi nous avons regardé dans cette direction.

Mais d’ores et déjà, c’est l’heure de l’mettre !