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critique de la philosophie de la haine
Publie le lundi 16 octobre 2006 par Open-Publishing5 commentaires
Critique de la philosophie de la haine
« Face aux intimidations islamophobes,
que doit on faire ? »
I - Suite à la polémique suscitée par les extraits du discours du Pape Benoît XVI sur la violence dans l’Islam, le journal Français « le Figaro » a publié le 19/9/2006, un article du philosophe francais Robert Redeker, intitulé « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? »
Ce philosophe est, est un professeur dans un lycée de Saint-Orens-de-Gameville, près de Toulouse. il est membre des comités de rédaction des revues Les Temps Modernes, Culture Droit et Des Lois et des Hommes. 52 ans, agrégé de philosophie, connu pour son islamophobie. Il a publié plusieurs essais ( aux armes citoyens , le sport contre les peuples , le progrès ou l’opium de l’histoire , Le déshumain ), ainsi que de nombreux articles plus ou moins polémiques et provocateurs portant notamment sur la pédagogie, le sport ou la culture. Sioniste, philosémite, il a aussi beaucoup écrit sur le négationnisme, le révisionnisme, la Shoah, l’antisémitisme et le Judaïsme.
Son article vient s’ajouter à une avalanche de sarcasmes et d’injures à l’égard de « l¹Islam » et des musulmans eu Europe ( les écrits de Fallaci, Jack Alain Léger, Michel Houellebecq, Chahdorrt Djavann, les caricatures, Finkielkraute, Houelbeq, Bonoit 16..). Et, comme d’habitude dans ce genre de fait, il a suscité des réactions controversées se situant entre deux positions extrêmes :
• D’une part, l’indignation, la confiscation du quotidien (par certaines autorités arabes), et la menace de mort par les islamistes obligeant l’intéressé a se cacher sous la protection de la police ;
• D’autre part, le soutien à l’intéressé (par conviction ou par principe), et la défense de la liberté d’expression, invoquant ainsi pelle mêle : Voltaire, Les lumières, la démocratie, les valeurs universelles, la civilisation occidentale..ect.
II - Sans reprendre ici l’intégralité du contenu de l’article (par respect aux sensibilités musulmanes, et humaines tout court), on peut résumer les principales idées véhiculées par son auteur comme suit :
L’islam essaie d’imposer à l’Europe ses règles, et.. à sa vision de l’homme, et il y a une insidieuse pression musulmane sur les esprits.
Comme jadis avec le communisme, l’Occident se retrouve sous surveillance idéologique. L’islam se présente, à l’image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental . Hier, la voix des pauvres prétendait venir de Moscou, aujourd’hui elle viendrait de La Mecque ;
À l’identique de feu le communisme, l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence ;
Le Coran est un livre d’inouïe violence. Muhammad a massacré, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza . Jésus est un maître d’amour, Muhammad un maître de haine ;
Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine
Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran.. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience.
il faut appeler l’Occident « le monde libre » par rapport au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce « monde libre », fonctionnaires zélés de l’oeil du Coran, pullulent en son sein.
III - Ces propos suscitent de notre part les réflexions suivantes :
Il va de soi, qu’en tant que musulman, je ne peux que dénoncer fermement la fatwa qui a été lancé (nous dit- on) contre le philosophe Robert Redeker, le menaçant de mort. En rappelant à l’occasion, que la fatwa en Islam n’est qu’une opinion parmi d’autres, et n’engage que son auteur, puisqu’il n’ y a pas de clergé dans cette religion, et par conséquent personne ne peut parler en son nom.
Aussi, en tant que citoyen, je ne peux qu’être qu’avec la liberté d’expression, sans réserves que celles imposées par la loi, ou par l’individu lui même (l’autocensure). Et, en cas d’abus de langage (ce qui est largement le cas de R.Redeker), il y a le droit de réponse, le débat, le dialogue.., et la justice (le cas échéant) pour essayer de régler le problème.
Voilà qui est bien claire. Mais, est ce que « l’affaire Redeker » est simplement une affaire de la liberté d’expression, comme certains veulent nous faire croire ? Je ne pense pas, car à ma connaissance personne n’a interdit ni à Redeker, ni a Fallacci, ni à Bardot, ni à Houelbeq, ni à Finkielkraute, ni au Bonoit 16.., ni à personne de dire ce qu’ils ont à dire, et heureusement d’ailleurs. Le problème donc n’est pas là, il est plutôt dans cette façon d’utiliser la liberté d’expression comme argument pour aborder sous l’angle de « l’islamophobie » des problèmes aussi graves que les banlieues, l’immigration, le chômage, l’intégration, , le proche Orient, l’Iraq.., avec une irresponsabilité , et une légèreté si déconcertante, qui attise les haines, le racisme, et nous renvoie au moyen age et à la guerre des religions .Voilà le problème.
« Une religion n’est pas une race, critiquer une religion, n’est pas du racisme » nous dit l’essayiste C.Rochet, et ajoute (en défendant l’intéressé) que « si on n’est pas d’accord avec l’idée que se fait de cette religion Redeker la méthode de contestation n’est pas l’insulte, le mépris, l’intimidation, qui est la méthode du terrorisme politique ». Amen, seulement voilà, on sait pertinemment que :
a) d’abord, il n y a pas de liberté d’expression dans l’absolu, toute liberté s’exerce dans un cadre historico-matériel qui détermine son contenu, sa valeur, ses limites..ect. Preuve, les restrictions imposées contre les propos racistes, l’incitation à la haine ou à la violence, l’atteinte à la vie privée ( ou même à une certaines vérités comme l’holocauste) . Et ceci sans parler des censures politico-financieres plus ou moins directes pratiquées à l’égard de la presse même dans les pays démocratiques comme la France (voire, S.helimi « les chiens de garde ») ;
b) Ensuite, il ne s’agit pas ici de critique de la religion. Celle-ci est permise, et libre ( les musulmans l’ont toujours fait, à leur manière). C’est pourquoi, il n’y a pas un « Islam » en bloc ou un Islam monolithique dans le monde, mais des Islams (des sunnites, des chiites, des courants, des sectes, des sous cultures, des sensibilités, des nuances, et des interprétations à ne pas en finir ). Certes il y a eu, il y a, et il y aura toujours des réticences à ce sujet, mais elles ne sont pas si différentes de celles de l’Eglise par exemple. La preuve, plusieurs éminent chercheurs occidentaux (des orientalistes, des écrivains, des philosophes..) ont critiqué l’Islam, sans jamais être inquiétés. Pourquoi ? Pour la simple raison que ces chercheurs ont du respect pour leur sujet, savent faire la différence entre la critique et l’insulte, et ne jouent pas les héros.
c) En plus, si j’ai bien compris Mr. Rochet, « l’insulte, le mépris, l’intimidation, le terrorisme politique », peut être exercé librement par Redeker (sans jamais être inquiété ou poursuivi en justice pour ses propos racistes). Mais, pas par "les autres", c’est à dire les musulmans ( comme ce philosophe que Mr. Rochet n’a même pas daigné cité son nom par mépris, en ironisant sur le fait qu’il soit " un admirateur de la religion de Mahomet et professeur de philosophie " ! ). Comme si, un admirateur de Mahomet (en clair, un musulman) ne peut pas (ou ne doit pas) être un philosophe, car l’Islam et la philosophie sont incompatibles, alors qu’un judéo-chrétien peut l’être, même s’il est un fanatique déclaré comme Redeker. Drôle de conception, de la liberté d’expression, de la religion, et de la philosophie.
Ainsi, on a le droit de se demander avec tous les amis de la sagesse et de la raison, si " ces gens là " (Redeker et les siens), n’ont pas allé trop loin dans leurs propos ? Est ce qu’ils ne sont pas entrain de sombrer dans la facilité, la pensée prête à porter, le populisme, le raccourci, le sensationnel.., pour régler leur compte avec un Islam imaginaire qui est entrain nous dit-on de "polluer" l’occident ( comme si celui-ci n’a pas pollué "l’Orient"et le monde avec les croisades, la colonisation, la globalisation .., et j’en passe) ? Est ce défendre la liberté, la démocratie, la philosophie des lumières.., que de prêcher la haine, le racisme, et le fanatisme ? Ne jouent ils pas par là le jeu des fondamentalistes religieux (qu’ils dénoncent par ailleurs), en tenant leur langage binaire : noir et banc, Islam/occident, lumière/obscurantisme, axe du mal/axe du bien, christ l’amour/Mahomet la haine, Bush /Benladen..ect ?
S’agissant de « notre ami le philosophe », je peux comprendre personnellement qu’il soit un "libre penseur", un "voltairien" , et "un honnête homme ", « qui croit dur et ferme à la vérité historique de son discours » comme ça été dit par l’un de ses amis. Encore faut il préciser ici, qu’est ce qu’un libre penseur, un voltairien, une vérité historique..? Peut on croire "fermement" et "durement" a un discours, sans glisser fatalement vers le dogmatisme et le fanatisme ?. Est ce si facile, de porter un jugement de valeur aussi lourd de conséquences sur une civilisation, une religion, un prophète, et ses disciples, allant jusqu’ à affirmer par ex. que « l’Islam installe au plus intime de chaque musulman la paralysie de l’intelligence », en clair, tous les musulmans son bêtes ?. Est ce le rôle d’un philosophe est d’insulter ainsi un Milliards d’individus, et de ranimer les vielles querelles religieuses que l’humanité avec sa philosophie des lumières a longtemps essayé (et essaye encore) de les oublier ?
La faute de Redeker et amis, est ici précisément à mon avis, c’est-à-dire dans ce glissement de la philosophie vers le fanatisme, de la pensée vers l’opinion, de la réflexion vers la réaction, de la raison vers le délire. Alors que la philosophie a été définie depuis sa naissance comme la sagesse par excellence, c’est à dire cette faculté ou capacité de déconstruire la réalité, de douter ("Je sais que je ne sais pas", disait Socrate), de questionner le monde, d’utiliser la raison au lieu de l’affect, et d’aller au delà de "l’opinion" pour chercher "la pensée".
Chose que Redeker, a clairement omis de le faire (vis a vis de "’l’Islam" ), préférant ainsi être un théologien (et encore, il y a des théologiens éclairés) plutôt qu’un philosophe, un citoyen ordinaire qui a des idées reçues sur telle ou telle religion plutôt qu’un professeur (éducateur) ou un penseur qui va au delà de ces idées reçues pour aider ses élèves ou ses citoyens à mieux disséquer la réalité, appréhender la vérité, et comprendre l’histoire, l’actualité, les religions, le monde..ect.
C’est ce que la plupart des prophètes, des sages, des philosophes, des écrivains .., ont toujours essayé de le faire afin "d’humaniser" l’être humain, et permettre aux citoyens que nous sommes de vivre ensemble, relativement en paix dans "la cité monde". Certes, il n’ont pas totalement réussi ( preuve : les guerres, les confits d’inserts, la corruption, l’exploitation de l’homme, la destruction de la nature , le terrorisme.. ), mais ils ont permis tout de même la constitution de cette civilisation "moderne", si fragile, dans la quelle nous vivons tous.
C’est sans doute un acquis considérable, qui doit être protégé et consolidé tous les jours par tout le monde (Etats, partis politiques, intellectuels, religieux philosophes, citoyens..). Car, je ne pense pas qu’on puisse changer la situation actuelle du monde ( si catastrophique soit elle) en ajoutant l’huile sur le feu ( comme l’a fait Redeker et les autres). Et cela, en allant chercher dans l’actualité (les banlieues), l’histoire (Mahomet et les juifs.), les comportements (le Hijab), ou les textes sacrés (le coran) un fait quelconque afin de l’utiliser hors contexte, pour stigmatiser tout un peuple, une communauté ou une religion. Rappelant tout simplement ici un thème si cher à certains de nos amis en question, que lorsque cette stigmatisation a concerné le peuple juif, cela a entraîné le crime irréparable qu’on sait : la shoah.
Attention donc, à ne pas répéter les mêmes erreurs, et jouer les sorciers en prétextant chez certains que l’antisémitisme et l’islamophobie, ne sont pas comparables (C.Rochet). La haine, c’est la haine. Les problèmes du racisme, de la mémoire, de l’identité, de la victimisation, et de la repentance.., sont entrain d’exploser ici et là (comme en France actuellement). Ce qui est très grave pour le présent et l’avenir de l’humanité. Car, qu’allons nous faire si chaque Etat, chaque communauté, chaque culture, chaque religion, ou même chaque individu, décide soudain de faire le solde du passé ou du présent, et faire payer « l’autre », le ou les coupables vrais ou imaginaires, un certain crime ou lésion qui aurait été commise il y a des siècles, ou des années, ou hier ? Qu’allons nous faire si demain chacun de nous découvre (comme ça été le cas au Rwanda ) que son voisin est un juif, un arabe, un musulman, un chinois.., bref un étranger qui mange notre pain, vole notre boulot, et en plus ne respecte pas nos « valeurs » à nous « les purs » ?
L’actualité - on le sait- est un cauchemar quotidien, l’histoire est un film d’horreur, et les textes fondateurs laïques ou religieux sont sujettes à toutes les interprétations possibles (même les plus horribles). Et là, on doit l’avouer aussi froidement que possible avec J.Derrida, qu’aucune civilisation, aucune religion, aucune culture, aucun Etat.., n’est à épargner à ce sujet. « l’homme est un loup pour l’homme » (Hobbes), et la violence -sacrée ou pas- a toujours habité la terre. Apparemment, donc, ll y a des cadavres dans tous les placards, et malin celui qui feigne jouer l’innocence ou la victime à lui seul, et considérer que « l’enfer, c’est l’autre ».
Dans ces temps si difficiles, ou les moyens de communication diffusent l’information à l’instant même et hypertrophient la parole dite ou écrite à travers le monde, je pense qu’on doit être plus modeste, plus lucide, et plus vigilant dans les termes que nous utilisons dans nos propos et nos positions vis avis de « l’autre » tous les jours. Car, la réalité est par définition complexe (Edgar Morin). Et la Religion (y compris l’islam) n’est pas une anecdote, comme l’a bien montré Regis Debray dans son fameux livre" le feu sacré", que je conseille vivement notre ami Redeker de le lire.
Autrement dit, les Religions, ne sont pas des simples abstractions ou des petits « racontars » sur Moise, le Christ, Mahomet, Bouddha.. et autres. Elles ne résident pas non plus dans les textes sacrés en eux mêmes ( l’ancien testament, les évangiles, le coran..). Ce sont des civilisations, des histoires, des cultures, des langues, des pays, des êtres humains en chair et en os (comme vous et moi), qui ont peuplé et peuplent encore notre terre, avec leur forces et faiblesses, leurs grandeurs et décadences, leurs imaginaires et réalités, leurs tristesses et joies, leur raisons et folies (..). Bref, les religions, ont fait depuis des millénaires ce que nous sommes aujourd’hui, et font partie ainsi de l’Humanité. Et, pour ceux qui ont vite oublié, la Modernité est fille de la Religion (M.Gauchet), et chacun à sa « religion » à la fin, même les plus athés.
Arrêtons donc de "fantasmer" sur cette religion ou l’autre, sur cette race ou l’autre, sur le juif ou l’arabe ou le musulman ou le noir, ou je ne sais quoi. Et, fini le temps de "l’intellectuel global", comme notre ami Redeker et consorts essayent encore de l’incarner, en défendant « les grandes idées », en l’occurrence l’occident ( la judéo-chrétienne) contre l’Islam, le bon contre le méchant, la philosophie des lumières contre les barbares.., et jouer par là le jeu dangereux de la théorie du "choc des civilisations" si chère à l’Administration Bush. Le rôle de l’intellectuel responsable aujourd’hui, est plus modeste (du moins on l’espère). Il réside dans le fait d’être à l’écoute des événements, des conflits, des préoccupations des gens.., et d’essayer d’être d’abord un expert dans son domaine, et essayer par là d’être utile à la société et de faire bénéficier les autres de ses recherches.
Certes, il y a des problèmes concrets, des situations dont l’Etat doit répondre ici et maintenant (les problèmes des banlieues, le terrorisme, le communautarisme, le chômage, l’exclusion, l’intégration, l’immigration..). Mais, au delà des apparences idéologiques ou religieuses, le problème à mon avis se situe pour les pays occidentaux à deux niveau interne et externe :
* le niveau interne, concerne les jeunes issus de l’immigration ( puisqu’il s’agit d’eux au fait quand on parle de l’Islam, de l’intégration, des banlieux...). Et là, la situation difficile de ces jeunes est plus ou moins claire, elle trouve ses racines plus dans la réalité économique et sociale, que dans la culture, l’identité ou la religion. Par conséquent, la très grande part de la réponse ne peut être qu’économique et sociale.
* le niveau externe (qui ne l’est plus avec la mondialisation), se trouve dans ces situations graves, qui semblent toucher l’espace « musulman » en particulier ( palestine, irak, afghanistan, iran..), et confirmer chez les fanatiques musulmans la thèse des croisades et du « complot occidental » contre l’Islam. Et là, il y a du boulot. La réponse n’est certainement pas la force (la politique Américaine), mais de trouver des solutions pacifiques aux conflits, apaiser les tentions, et aider les pays concernés à s’en sortir. Si non, c’est le chaos qui s’installera, en occident même, car avec la globalisation tout problème minime soit il peut avoir des répercussions sur tous les pays de la planète.
Quant aux problèmes des idées, de la pensée, de la religion de l’histoire, de l’imaginaire.., Il ne peuvent être traités que par, l’éducation, le dialogue, le débat, la recherche (..). Et « notre ami le philosophe » peut contribuer à coté de tous les autres, à la réussite de ce programme ambitieux, si et seulement si, il décide d’être tout simplement ce qu’il est, c’est-à-dire un professeur de philosophie qui par définition ne cherche pas à imposer "ses vérités fermement et durement", ou à aller délibérément vers la provocation ou le sensationnel et jouer le héros (ou le martyr de la liberté d’expression), mais vise plutôt à éduquer, questionner, penser, douter, et ouvrir un débat serein sur toute les questions du monde actuel. « Qui éduquera les éducateurs ? », voilà la question qu’a posé Marx au 19s, et qui semble être toujours d’actualité.
C’est une lutte, qui est menée actuellement par tous les défenseurs de la liberté (y compris la majorité des musulmans) à travers le monde, et Redeker et ses amis gagneront plus a être dans ce camp, que dans le camp de la haine qu’il dénoncent.
Espérant que la situation se calmera, et « notre ami le philosophe » reviendra à ses siens ( famille, élèves, et amis) ..et à la philosophie, aguerri de sa maladie de l’Islam et des musulmans.
Mohamed Bahdod,
bahdodma@yahoo.fr
Rabat (Maroc) le 25/9/2006.
Messages
1. > critique de la philosophie de la haine, 16 octobre 2006, 14:54
Bien dit...
2. > critique de la philosophie de la haine, 16 octobre 2006, 18:42
Ces attaques contre l’ISLAM ne sont pas des maladresses, elles font partie d’un plan :
PROVOQUER LE CHOC DES CIVILISATIONS
Le réseau "Voltaire" est éteint depuis une semaine
et j’ai le sentiment que certains de ses articles ont fortement déplu :
L’un d’eux titrait :
"L’EGLISE CATHOLIQUE ET LE PROJET ETATS-UNIEN DE "GUERRE DES CIVILISATIONS"
par lequel on apprenait le plan de BENOIT 16 :
.../...
Washington devrait ...()soutenir le Vatican dans son combat bi-centenaire contre la laïcité
Le Saint-siège pourrait purger l’Eglise de tous les éléments favorables à un dialogue avec l’ISLAM
Sa participation au projet etats-unien de "guerre des civilisations" ne consisterait donc pas à
partir en croisade contre l’islam, mais à exclure l’islam de l’Europe pour
"séparer le bon grain de l’ivraie"
Etc...
De ce fait, j’ai très peur pour nos compatriotes dont la religion est l’ISLAM
et c’est la raison pour laquelle je m’évertue à diffuser cet article
Michèle
3. > critique de la philosophie de la haine, 17 octobre 2006, 09:41
Réflexion très pertinente à même d’ éclairer le mode de relation qui doit exister entre humains.
1. > critique de la philosophie de la haine, 17 octobre 2006, 11:58
Moi Michele , ex compatriote a toi sans religion mais de culture musulmane, je me suis barré des ’’ terres Chretiennes ’’ avec famille et enfant , justement parce que l’avenir m’inspirait beaucoup de peurs il y a des années, quand des affiches electorale disait ’’ garder vos foulards et mettez les voiles’’ ,deja il ya 10-15 ans. Le jour de la disparition du mur ,beaucoup etait en faite ,moi en deuil tout seul dans mon coin .
Ramo
2. > critique de la philosophie de la haine, 28 octobre 2006, 18:44
Au cas ou tu lirais ce commentaire tardif :
Ou demeure-tu actuellement RAMO ?
Michèle
d.michele14@voila.fr