Accueil > la misère de la psychiatrie
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Leur collaboration est mise en danger. Hier, la mairie de Rillieux et le chef du service psychiatrie du centre médico-psychologique (CMP) de la ville, Gilles Burloux, ont dénoncé les conséquences « dramatiques » des restrictions budgétaires en psychiatrie. Engagés depuis 1999 dans une charte pour la santé mentale, la ville et le CMP (rattaché au Vinatier de Bron) avaient pris l’habitude de travailler ensemble, en lien avec les acteurs sociaux et la gendarmerie, pour améliorer le dépistage des troubles mentaux. « Ces maladies sont l’une des causes de l’insécurité et des problèmes de voisinage en ville. Il était essentiel de faciliter l’accès aux soins des personnes en souffrance », indique le maire (PS) de Rillieux, Renaud Gauquelin. « Mais l’évolution purement comptable de la psychiatrie en France ne nous donne plus les moyens de continuer notre travail en réseau », s’insurge son premier adjoint, Jacky Darne.
En trois ans, le service de Gilles Burloux, composé de trois praticiens hospitaliers pour un secteur couvrant 52 000 habitants, a perdu un poste d’assistant et un interne. Dans le même temps, les demandes de consultation et d’hospitalisation ont doublé. Résultat : le délai d’attente pour une consultation est passé à trois mois et la durée d’hospitalisation a été revue à la baisse, faute de lits. « Les patients qui sortent ne sont pas soignés », ajoute Gilles Burloux. « Les troubles qui auraient pu être guéris se transforment en pathologies explosives », s’inquiète la mairie, soucieuse d’être entendue par le ministère de la Santé sur ce sujet.
Messages
1. > la misère de la psychiatrie, 14 septembre 2006, 14:34
Nous aurons de moins en moins besoin de psychiatres puisque c’est à la police qu’incombera
désormais d’envoyer les "indésirables" accusés de troubler l’ordre public en psychiaterie.
Michèle
1. > la misère de la psychiatrie, 14 septembre 2006, 19:16
Ils n’iront pas en psychiatrie faute de lits et de soignants
Ils iront en taule. C’est déjà en bonne voie !!
Bigoudène
2. > la misère de la psychiatrie, 14 septembre 2006, 22:34
Service fermé de Psy ou Service fermé de Taule, où est la différence pour le patient ?
C’est un vaste sujet qui ne peut être débattu en 10 lignes.
Aussi, comment se fait-il que de 100 000 Infirmiers Psy en 1992, il ne reste à ce jour que quelques Dinosaures.
Les gens ont laissé un métier se perdre, on a ouvert les portes en grand, on demande aux personnes qui déambulent de savoir venir prendre leur traitement en ambulatoire alors qu’ils savent à peine ce que cela veut dire, les actes de folie sont en recrudescenses extra ou intra-muros.
De gros groupes côtés en bourse on investit dans des cliniques, ce ne sont pas les dépistages qui les intéressent, mais la pathologie avérée avec traitements of course, c’est plus dirons-nous, positif sur la balance.
A quand une mise à plat de la prise en charge de la souffrance Psy.
X.Pommereau est lui même surpris de la violence féminine (un signe de parité ?)
C’est quand vous le voulez, on s’assoit et on en parle (prévoir un thermos, des sandwiches et une nuit blanche en plus de la journée.
Marcel
(qui a beaucoup d’anciens amis IDSP qui ont disparu de la circulation...)
1. > la misère de la psychiatrie, 15 septembre 2006, 11:41
Souvent la schizophrénie et autres maladies psychiatriques inquiètent et repoussent les gens parce que invisible ou honteuse.
Au moyen age on considérait les fous comme le chatiment de dieu. Lacan définissait la psychose paranoïaque comme un effort de construction de logique, non comme une pathologie, et même sit c’etait une pathologie, elle n’en est en aucun cas condanable.
Les efforts établis pour la répression et la mise à l’écart de ces gens qui souffrent, devrait être dépensés pour la prévention contre des drogues de plus en plus fortes et destructrices, dans la recherche médicale, dans le développement d’outils de travail pour les médecins, en aucun cas dans l’agrandissment de batiments et autres prisons.
Quel étrange époque, nous vivons...