Accueil > les dérapages d’un élu Ump sur son site

les dérapages d’un élu Ump sur son site

Publie le mercredi 22 avril 2009 par Open-Publishing
10 commentaires

les dérapages d’un élu Ump sur son site

retour aux sources fascisantes pour le militant ump lillois hervé marie morelle

Ca y est, notre camarade ump-iste lillois Hervé Marie est de retour et se fait encore remarquer de par ces frasques. Cependant, cette fois ci les frasques ne sont plus drôles du tout. En effet, sur son site internet a été publié un article (dont le contenu est sans ambiguité), que l’on peut qualifier de fascisant.

Cet article repris d’un autre site, est d’une abomination extrême, ou suinte la haine des pauvres, la haine des autres,la haine des differences que chacun a, ou l’on regrette le temps ou il y avait peu de ces individus-es et ou les rues étaient encore propres de tout ceci.

Hervé Marie nous donne son avis dans le titre et nous en donne un avant goût. Voici le texte en question

extrait d’un article criant de vérité sur l’insécurité à Lille


"Je me suis rendu compte d’une chose que j’avais sous les yeux depuis des mois mais qui, ce jour là, semblait présente à chaque coin de rue : la pauvreté et l’insécurité latente qui reignent dans les rues lilloises. J’aimerai ne faire que des articles sur une cité idéale, agréable et parfaite mais il faut se rendre à l’évidence la fréquentation du centre-ville lillois a bien changé. On ne peut plus faire vingt mètres sans tomber sur...

... un groupe de "marginaux" : j’entend par là ces petits groupes de pseudo-rebels habillés de kaki et arborant leurs piercings, souvent répugnants, souvent saouls, accompagnés de leurs chiens (toujours la même race d’ailleurs). En un week-end j’en ai vu un groupe de 12 sur les marches du théâtre, un groupe de 6 assis au beau milieu de la Rue de Béthune devant La Baignoire, une bande regroupée sur les pavés pas loin de l’UGC qui ne se génait pas pour accoster les passants et les suivre sur une dizaine de mètres pour une pièce (certains faisaient même demi-tour en voyant le spectacle), et je ne parle pas des solitaires qui squattent à l’entrée du Champion ou du LIDL de la Rue Gambetta... N’y a t’il rien que l’on puisse faire pour dégager ces épaves qui élisent domicile en pleine rue et emmerdent les gens ? Il y a fort à parier que dès que la pluie reviendra, ils retourneront dans un squat pour l’hiver...

... un clochard : j’ai l’impression d’en voir de plus en plus dans Lille ou alors c’est parce qu’en été on les voit plus ? Il y a les stars locales : le sosie de Dieudonné qui squatte devant M6 et fouille les poubelles de la Grand’Place, tout comme un gars en fauteuil roulant (Moïse de son prénom), il y a ce vieux bonhomme avec un imperméable gris qui tourne du côté du marché de Wazemmes, le dingue qui se ballade avec un sac d’écolier et un kilt écossais rue Gambetta (il se fait appeler Jésus depuis son rôle dans un film de Bruno Dumont), ou ces gens qui tendent la main dans les rues passantes. Il fut une époque où ils étaient peu nombreux, désormais j’en vois partout et ils ne ressemblent pas nécessairement à des clochards mais sont pourtant désespérés au point de tendre un gobelet aux passants. Il fut aussi une époque où ils ne faisaient que quémander quelques pièces, aujourd’hui il n’est plus rare de se faire insulter pour avoir tout simplement répondu non. Le fameux Moïse dont je parlais vient d’ailleurs d’être arrêté pour agression sexuelle ! Comment cela se fait que l’on arrive pas à aider ces gens dans une "ville solidaire", socialiste depuis toujours.

... une bande de petites frappes : ces fameux jeunes branleurs à casquettes et sacs Vuiton qui passent leur temps à glander dans le centre ou à squatter un abri bus, souvent à se déplacer à une bonne dizaine... On se demande quel mauvais coup ils préparent et on les évite autant que possible. Vous me direz que ce ne sont que des jeunes qui trainent mais sincèrement, vous êtes rassurés vous de passer seul dans une rue où trainent une bande d’une douzaine de kékés ? D’accord ils sont si stéréotypés (jogging Lacoste, casquette et sacs Vuitton) qu’ils en sont ridicules mais il y en a partout ! Samedi dernier on aurait cru qu’on avait organisé une concentration de kékés et j’en ai compté rien que douze à l’abri bus Place Richebé dimanche ! Vous vous sentez en sécurité quand vous vous balladez à Euralille ? Et d’ailleurs est-ce un hasard si je vois si souvent des cars de police là-bas, si chaque magasin a ses vigiles et si Planète Saturn décide de quitter le navire ? Rassurez moi... Ca n’a tout de même pas toujours été ainsi ?! Personnellement je ne vais quasiment plus à Euralille et je ne dois pas être le seul.

Tout ça pour dire que plus la ville s’embellie, plus l’écart se creuse, plus la pauvreté se fait voyante, plus l’insécurité se fait grandissante. Lille se vante de ses richesses, d’attirer un nombre croissant de touristes étrangers et de tout faire pour rendre la ville aux piétons... Qui pourra encore avoir envie d’arpenter les pavés et de découvrir la ville quand on ne pourra plus traverser une rue sans croiser tout ce petit monde peu fréquentable et qui est en train de s’accaparer le centre-ville ? J’ai parfois l’impression que la moitié de la foule est habillée en jogging lacoste et casquette et que l’autre moitié se fait accoster par des marginaux ou des clochards... Suis-je le seul à avoir cette impression ? N’y aurait-il pas un problème quelque part à régler ? N’y a t’il aucun moyen de faire quelque chose ou est-ce que finalement, tout le monde s’en fout ou s’en accomode ? Quelques policiers qui patrouilleraient dans les rues (pour faire autre chose que de mettre des PV), associés à une action sociale forte, ne serait pas un mal à mon avis."


Voila ce que ce genre d’individu se permet de relayer sur son site.

http://hervemariemorelle.hautetfort.com/

Messages

  • amalgame écœurant entre pauvreté et délinquance

    de plus et pour l’anecdote je note :"J’ai parfois l’impression que la moitié de la foule est habillée en jogging lacoste et casquette et que l’autre moitié se fait accoster par des marginaux ou des clochards.." les clochards sont habillées en lacoste ou bien ils sont la troisième moitié de la foule ?????

  • ... Il ne reste plus que son prénom qui pourrait inciter à "rire"...jaune !!! Quand à ses éructations elles sont bien dignes de "l’Union pour le Mépris du Peuple" à moins que ce ne soit "l’Union pour la Mort du Peuple"...

  • Ambiance !

    Ecoeurant récit d’une ballade d’un pompier pyromane :
    stigmatiser la détresse et l’exclusion jouer sur l’intolérance et la peur sécuritaire alors que ce sont les fruits de ses propres turpitudes, il a pas le trac le représentant du " peuple " Hervé Marie ( " dépité " umpiste).

    Tartuffe pourrait il faire diversion ?

  • Il semblerait que cet "élu" vienne de "prendre conscience" du problème

    de la pauvreté sans cesse en augmentation (et ce n’est qu’un début)

    A noter qu’il ne se sent pas concerné et ne propose aucune solution

    (sauf, bien sûr, comme toujours à l’UMP, la répression)

    Michèle

  • Hmmm... Je ne qualifierais pas ce texte de fasciste. Honnêtement, j’y vois une grande part de constatation, c’est vrai que si on donnait un euro à chaque SDF croisé dans la rue en une journée, ça ferait cher...
    Ca me paraît être dit plutôt maladroitement, et si l’article donne une impression globale de, je cite un commentaire :" amalgame écoeurant entre pauvreté et délinquance", il faut pourtant bien lire ce qui est écrit, car la distinction est faite : " la pauvreté ET l’insécurité latente qui règnent dans les rues lilloises" (Pour ce qui est de la pauvreté, c’est malheureusement une vérité, et que tous les lillois connaissent).
    D’ailleurs, son texte sépare bien les "clochards", ou il décrit grossièrement (entendez vite-fait) les occupations des SDF, des "petites frappes", qui sont décrits comme des porteurs de casquette et sac Vuitton, ainsi que de jogging Lacoste,qui ne sont pas signes de pauvreté, ce qui infirme "l’amalgame écoeurant" précedemment cité.
    Reste le premier paragraphe, qui confond les deux groupes en "marginaux". Ben... Oui, c’est malheureux. Disons pour sa défense que chaque personne a ses marginaux, qu’au sein de chaque parti politique une personne a un jour charrié un kéké sur son jogging fluo ou apostrophé un gothique à grand renfort de "Sataaaaan ! Satanaaasss !"... Admettons également que les punks n’ont jamais été les grands chouchous de la société, et ce dans tous les partis également (croyez-moi, la mémé umpiste comme la mémé socialiste changeront volontiers de trottoir devant les piercings, les futes déchirés, la crête arc-en-ciel et les yeux cernés de noir... Triste vérité).
    Enfin, vous avez raison, Hervé-Marie "ne propose aucune solution", enfin si, une toute petite assez vague : "Quelques policiers qui patrouilleraient dans les rues (pour faire autre chose que de mettre des PV), associés à une action sociale forte, ne serait pas un mal à mon avis."
    Je note une petite part d’empathie dans une phrase pleine de reproches : "Comment cela se fait que l’on arrive pas à aider ces gens dans une "ville solidaire", socialiste depuis toujours."

    Pour achever ce commentaire, je dirais que toute réponse du style, je cite : "un ump qui ne sait pas que son parti est totalitaire" serait vaine, puisque je ne suis pas de l’ump, ni d’aucun autre parti politique et que les seules opinions que je partage sont les miennes... (Alors pourquoi suis-je ici ? Chacun peut tout de même se renseigner sur l’actualité !)
    Ceci est une mise au clair et j’encourage chacun à relire cet article en prenant en compte mes remarques, puis il sera libre d’en penser ce qu’il veut.
    Quant à moi je le répète, j’en dis que c’est maladroit, mais pas fasciste.

  • Bonjour, Tout d’abord, résumé très court du texte et analys rapide : L’insécurité à Lille s’aggrave sérieusement et cela est dû à divers groupes : On se sent en insécurité lorsque un grand nombre de "marginaux" nous arrètent pour nous demander de l’argent avec une certaine insistance. On se sent en insécurité lorsque l’on passe un côté d’un "clochard", très souvent ivre et pas très sympathique. On se sent en insécurité lorsque l’on atend le bus à côté d’une "bande de petite frappe". Conclusion : il ne s’agit pas d’un appel à la répréssion, mais juste d’un constat. L’insécurité augmente et il y a urgence. Et même si les origines de cette aggravations ne sont pas agréables à entendre, c’est la réalité.

    ENsuite, petite définition du fascisme : Le fascisme est un refus de l’ordre politique, économique et sociale qui s’était progressivement établit au cours du 19ème siècle (parlementarisme, multipartisme, garanti des libertés individuelles, libéralisme économique. C’est l’exaltation de la valeur nationale comme valeur suprême, le culte du chef, de lhomme providentiel, du sauveur. C’est un parti unique qui embrigade toute la population.

    Quel rapport entre le fascise et cet article ? Aucun. Conclusion : ce texte n’a rien de fasciste et Hervé Marie n’est donc pas fasciste.

    Enfin 3 conseils : regarder la réalité en face, faites attention aux mots que vous employez et surtout, n’oubliez pas que c’est vous qui êtes à l’extrême, vous qui empêchez les étudiants d’aller étudier librement pour réussir leur vie, vous qui saccager une ville simplement pour monter un désaccord sur les idées véhiculés dans une organisation internationale. Vous êtes certainement plus fascistes que les autres.

    • Enfin 3 conseils : regarder la réalité en face, faites attention aux mots que vous employez et surtout, n’oubliez pas que c’est vous qui êtes à l’extrême, vous qui empêchez les étudiants d’aller étudier librement pour réussir leur vie, vous qui saccager une ville simplement pour monter un désaccord sur les idées véhiculés dans une organisation internationale. Vous êtes certainement plus fascistes que les autres.

      Et un exemple type de récupération par un mec qui veut "expliquer" que se battre pour sauver la qualité de l’enseignement, (Comme le fait la majorité des universitaires, et d’étudiants actuellement), c’est "empêcher" une minorité de fils à papa d’aller "étudier" avec nos impôts pour se barrer à "Silicon Valley" se remplir les poches ; que lorsqu’on "manifeste" pour se défendre de subir la casse de son outil de travail par des patrons connards manipulés par la 5ème colonne étasunienne on "saccage une ville en suivant les ordres de l’étranger", et que si vous faites tout ça vous êtes certainement des "fascistes" alors que c’est ceux qui vous contraignent à tout ça qui le sont certainement.

      Eh, mec !!! Va dire à tes "employeurs de la DRCI que t’es vraiment bidon. Au moins tu auras été honnête au moins une fois dans ta vie. Pas la peine qu’il continuent à te payer avec mon fric.

      Lève ta cagoule. On t’as démasqué. LOL.

      E je te dis pas ou tu peux te les carrer, tes "conseils".

      G.L.

    • On est sortis du sujet, mais c’est une digression qui mérite d’être commentée.

      Certaines personnes se battent "pour sauver la qualité de l’enseignement, (Comme le fait la majorité des universitaires, et d’étudiants actuellement)", et contribuent en effet à m’empêcher d’aller étudier.
      La différence, c’est que je ne suis pas un fils-à-papa, je suis une fille-à-petits-ouvriers-touchant-à-peine-le-smic.
      Et là où on m’empêche d’aller étudier, c’est pas à "Silicon Valley", c’est à "Université Publique".

      Ce genre d’accusation a tendance à me mettre en rogne, alors je vais la rectifier avant que cela parte en sucette :
      Il n’y a pas que les riches qui veulent étudier. Et c’est même justement parce que je suis loin d’être riche que je veux étudier.
      La bataille pour la qualité de l’enseignement est devenue le sacrifice des étudiants modestes !!!

  • rââââ les fautes d’orthographe, la hoooonte :)