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les prix restent élevés... malgré la pub UMP disant que ca baisse

Publie le lundi 23 février 2009 par Open-Publishing
7 commentaires

Grande consommation : les prix restent élevés dans les magasins et sur le net

A quelques jours d’une réunion à Bercy sur des prix "trop élevés" dans les hypermarchés, l’Institut national de la consommation (INC) montre que sur les sites internet aussi, les étiquettes des produits de grande consommation flambent.

Le mensuel de l’INC "60 millions de consommateurs", à paraître mardi, publie une étude montrant que sur 1.430 produits de grande consommation de marques relevés sur cinq sites internet, 707 ont vu leur prix augmenter et 690 baisser entre août 2008 et janvier 2009. Des baisses ont été notées dans toutes les familles de produits, les plats préparés pour bébé, les yaourts ou la lessive.

Cependant, "nous nous attendions à plus de baisses, et à des baisses plus conséquentes, au vu de la chute des cours des matières premières ces derniers mois", a relevé Marie-Jeanne Husset, rédactrice en chef de 60 millions de consommateurs. Les cours des céréales ont en effet baissé de 51% en 2008 par rapport à 2007, ceux des oléagineux de 38% et les oeufs de 12,4%, selon l’Institut national de la statistique. Les hausses les plus nombreuses ont été relevées sur les produits du petit déjeuner (céréales, confiture, café, thé) : 116 références sur 170 relevées ont augmenté.

La même tendance a été observée pour l’épicerie sucrée, notamment les biscuits. Concernant les pâtes, dont les prix avaient explosé en 2008, l’étude montre que sur quatre paquets différents de deux marques concurrentes, trois ont augmenté entre 10,2% et 12,5% au cours des six derniers moins, alors qu’un seul a baissé, de 6,3%. Dans les magasins, si les prix des produits alimentaires ont commencé à baisser depuis décembre, le reflux reste timide, déplorent les associations de consommateurs.

En janvier, ils ont reculé de seulement 0,1% par rapport à décembre, mais ils ont augmenté de 2,4% sur un an, selon l’Insee. "Il y a un manque de répercussion de la baisse des prix agricoles sur les prix à la consommation, qui peut s’expliquer par des constitutions de marges", a estimé Marc Touati, économiste chez Global Equities.

Les cabinets Nielsen et Iri ont récemment montré de légères baisses de prix depuis décembre, de 0,2% sur un mois, mais sur un an certains produits comme le riz ou la farine ont vu leur prix grimper de plus de 10%. Les négociations qui ont lieu actuellement entre les distributeurs et les industriels sont cruciales, car elles détermineront l’évolution des prix dans les grandes surfaces pour les 12 mois à venir.

Or, certains industriels proposent des hausses de "tarifs supérieures à 15% alors que le prix du blé a baissé", a dénoncé jeudi Luc Chatel, secrétaire d’Etat à la consommation. Il va se réunir mardi avec ces industriels, a-t-il annoncé dimanche sur Europe 1. M. Chatel va aussi réunir les distributeurs après le 1er mars, afin de s’assurer qu’ils répercutent bien les baisses de tarifs obtenues auprès des industriels.

Une étude réalisée il y a 12 mois par l’INC avait mis en exergue une flambée des prix des produits laitiers et céréaliers sur internet, qui avait suscité une polémique et incité le gouvernement à mettre en place un Observatoire des prix et des marges. Cependant, l’Observatoire se limite à publier les prix dans la grande distribution et reste silencieux sur les marges.

 http://eco.editpress.lu/news/117/AR...

Messages

  • Il faut abandonner l’euro et calculer en francs, là, c’est une dérive complète des prix qui devient évidente !

    Dérive qui fait le bohneur de ceux qui ne raisonnent qu’avec des chiffres.

    Mais les plaisanteries les plus courtes sont souvent les meilleures, et, si Proudhon a dit :"La propriété c’est le vol ", pourquoi ne pas penser que le commerce c’est le vol ! La Mondialisation une conspiration menée par les grands capitalistes !

    Dès lors que notre confiance est abusée, dès lors que certains exploitent tout ce qui peut leur apporter plus d’argent, au mépris des difficultés que ces actions peuvent entraîner pour les personnes.

    Il est de plus en plus évident que ces personnes sans scrupule devront payer un jour, et rendre les produits de leurs larcins (où qu’ils se trouvent !!!...).

    Il est temps de mettre un terme à toutes ces manoeuvres qui nous précipitent vers une situation financière dramatique, MAIS calculée, toujours au nom d’un profit.

    Il est facile de vider les caisses de l’état, c’est là l’un des moyens afin de mieux justifier certaines mesures programmées par l’ultra libéralisme au niveau mondial.

    En France Nicolas Sarkozy pourra après avois cassé les départements, supprimé un maximum de fonctionnaires, vendu à des privés bon nombre de propriétés publiques et de biens tout autant publics...continuer avec le prétexte qu’il faut renflouer les caisses de la France, ce pays étant alors au bord de la faillite...l

    Rien de plus simple : on crée les conditions pouvant permettre d’aller plus loin encore dans la main mise de l’économie mondiale par de puissants groupes...étrangers pour la plupart.

    Pourtant ce Monsieur, président des français, avait dit le jour où il a remporté les élections : "Je ne vous trahirai pas !"...

    On a vu que les grands capitaux étrangers étaient les mieux servis...et qu’au niveau du pouvoir d’achat c’est le premier français qui s’est lui même augmenté impérialement, les autres ...les citoyens, les citoyennes...ce ne sont que des racailles, des pauvres cons.

    Sans plus de commentaire.

  • Absolument d’accord avec le commentaire au-dessus. La proprité c’est le vol. La racaille des familles (nos Békés à nous) qui tiennent toute la grande distribution nous volent comme au coin du bois.

    "Le mensuel de l’INC "60 millions de consommateurs", à paraître mardi, publie une étude montrant que sur 1.430 produits de grande consommation de marques relevés sur cinq sites internet, 707 ont vu leur prix augmenter et 690 baisser entre août 2008 et janvier 2009"

    INC, c’est un journal de l’Etat...Donc, il font apparaître, comme par exemple dans le conflit israélo-palestiniens, qu’il y a tort partagés. Sauf qu’Israël à 400 bombes nucléaires, des avions hyper-top, toutes les dernières armes les plus dégueulasses, les bombes qui mutilent le plus, les produits les plus atroces comme le phosphore blanc. Et les palestiniens quelques roquettes antiques et des fusils.

    Même topo pour la "comparaison" des prix. D’un côté ça monte, mais de l’autre ça descend. Un partout, balle au centre. Faut arrêter...

    Je demande une liste de 100 produits depuis l’intro de l’euro, avec leur prix donnés chaque année jusqu’à 2009. Exemple, combien valait le Kg de pommes de terre en 2000, 2001, etc. Dans tel hyper, ou telle marque d’Hyper, s’ils ont un prix moyen. Je pense que les responsables d’hyper ont ça dans leurs coffres et que Que Choisir (libre contrairement à l’INC) serait bien avisé de leur demander, voire de l’exiger par tous moyens possibles.

    Je suis sûr qu’on verrait des augmentations sur 9 ans, de plus de 300% ou 400%.

    Je donnerai cher pour avoir cette étude si elle a déjà été faite.

    Et pas les études d’indice de l’INSEE. La pondération des indices est tellement forte que ça ne veut plus rien dire et ça désinforme complètement.

    Soleil Sombre

    • Bien d’accord avec ce qui précède.

      Soleil sombre, c’est bien ce que je me demande aussi. Quand je transforme en francs, je me dis que les commerçants sont tombés sur la tête et ont forcément les caisses archi-pleines.

      Je suis bien d’accord, il serait très intéressant pour n’importe quel consommateur d’avoir accès à un tableau comparatif des prix en francs avant l’instauration de l’euro, et les derniers prix pratiqués en 2009. Par ex., je n’aurais jamais osé acheter du fromage à 26 frs les 200 g., qui valent aujourd’hui 4 €. Et le boeuf, qui peut en acheter à 30 € le kg, soit 200 frs ? La baguette de pain de 250 g à 3,75 francs est passée à presque 1 € les 200 g soit plus de 6 francs ? Il y a de quoi avoir le tournis et une colère monstre !

      Et pendant ce temps nos salaires dégringolent, stagnent, ou sont bouffés par la dette de la CSG-RDS. L’Etat ferait mieux d’abandonner cette ponction injuste (l’état ne remboursant pas ses propres dettes, soit 5 mds qu’il doit à la sécu), ainsi que la dette publique, comme partout ailleurs, parce que ça ne veut plus rien dire aujourd’hui dans ce contexte de crise économique mondiale et des chiffres astronomiques engloutis ou raflés par quelques voyoux de la finance.

  • Quelques prix :

    Super U juilet 1989

    6 contrexe 1l5 15,65
    1 lait 1er prix 3,30
    1 cola U 4,30
    1 baguette 2,60
    12 oeufs 13,30
    1 pastis 51 1L 80,25

    Champion septembre 2000

    1 coquillettes stoc 4,10
    1 calin yoplait 20% 9,95
    1 p.poids tf stoc 4/4 5,60
    1 beurre doux 5,95

    Shopi juillet 2000

    1 kg oignons 5,90
    6 lait grand jury 21,60
    6 eaux critaline 6,30
    1 sachet chips a l’ancienne grand jury 4,95
    1/4 thon alb nat 7,95

  • J’ai oublié :

    Cora septembre 2009

    2,5 kg pommes de terre charlotte 17,95

  • Je pense qu’il serait indispensable aussi de comparer les prix :

    De l’eau, du gaz, de l’électricite, du fuel, de l’essence, des assurances, des mutuelles, du téléphone, des impôts fonciers et locaux etc...

    Autre calcul que j’ai déjà fait sur une année : additioner toutes les TVA prélevées, sur toutes mes factures sans oublier les tickets de caisse.

    Bon courage pour la surprise, lorsque vous aurez retiré cela de votre salaire...
    Doit-on en conclure que le prix réel de nos achats se résume à cette partie congrue ?

    Rectifier sur le dernier post : Cora 2000