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Les hommes rattrapent les femmes

Publie le jeudi 8 avril 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

de Martine Lozano

Avec la crise Les hommes rattrapent les femmes sur le chômage les femmes se paupérisent :

C’est en effet une première le taux de chômage des femmes traditionnellement plus élevé est désormais équivalent à celui des homme.

Cela s’explique par les licenciements intervenus dans le secteur industriel et le secteur de la construction (des secteurs employant principalement des hommes ).

En revanche la crise paupérise d’avantage les femmes , Selon une enquête récente la situation s’est dégradée.

L’emploi à temps partiel est en en progression de un point selon le journal "Alternative Economique" pour atteindre son chiffre le plus élevé jamais enregistré, comme si ajoute le journal "Alternative Economique" avec la crise les hommes connaissaient plus le chômage et les femme d’avantage de temps partiel subi.

Rappelons que le temps partiel subi qui rabat les femmes vers de emplois de mauvaise qualité avec des taches précaires ,répétitives , des horaires éclatés ,une vie privée morcelée et désorganisée, une flexibilité éclatée à la carte de l’employeur.

Ces emplois qui se conjuguent tau féminin se retrouvent dans la grande distribution ,la restauration et les entreprises de nettoyages ce sont par exemple des emplois de caissières, serveuses, femmes de ménages.

Les personnels de nettoyages avec une majorité de femmes seraient exploités, compressés, lessivés en connaissant des conditions de travail qui pourraient relever du siècle dernier soit de l’esclavage moderne.

Cette souffrance sociale se manifeste par des horaires décalées, le manque d’effectifs, la mobilité .

Martine Lozano militante associative

Messages

  • je voulais répondre , ca va être pire pour exemple toyota prends de plus en plus de femme en interim pour bosser a la chaine , je pense que c’est plus facile pour eux après de licencie des femmes que des hommes car les femmes ca se révoltent moins et c’est plus malléable .

    http://www.e24.fr/multimedia/archive/00009/in_galit__homme_femme_9548b.jpg

    http://media.paperblog.fr/i/167/1678913/responsabilitespour-femmes-L-1.jpeg

    bon courage pour vos luttes mesdames .

  • Le temps partiel va devenir une constant lorsque le RSA sera devenu véritablement incontournable. Ca ne va pas tarder avec les fins de droits, le système étasunien est maintenant bien en place. Flexibilité, mise à disposition du travailleur en fonction des désidératas du patronat, sans qu’il puisse y avoir aucune autre expectative. le capitalisme est ent train de gagner. En offrant un certain confort, il a annihililé pratiquement toute forme revendicative. Surtout les formes revendicatives sociétales, ce qui est le plus grave...

    Je vais probablement me faire engueuler, on ne va aussi pas comprendre mon raisonnement, mais tant pis ! En effet, cela va en surprendre plus d’un, mais je pense qu’il est trop tard pour défendre le tissu industriel tel que nous l’avons connu. Même en tentant de le défendre bec et ongle les capitalistes arriverons d’une façon où d’une autre à leurs fins. Même à la limite en donnant des primes de licenciement conséquentes, et après ?

    Le tissu industriel a été détruit, volontairement puisque l’on n’utilise plus la main d’oeuvre que comme variable d’ajustement du capital. Donc, la masse de travailleurs, d’employés, des pays développés est devenue quantité négligeable pour le capitalisme mondiale. D’autres marchés s’ouvrant dans les pays en voie de développement, va être mis en veille, voire précarisés nos avancées sociales pour permettre que la consommation puissse continuer ailleurs, et ainsi de suite.... C’est l’enjeu de demain, et peu de gens en ont conscience...

  • Symbolique du travail de rabotage des couches sociales qui composent la classe ouvrière moderne.

    La bourgeoisie égalise tout (et nous aide en cela). Elle passe à l’attendrisseur et au rouleau à pâtisserie les couches sociales de la classe populaire auparavant relativement choyés ou moins malmenées que les autres.

    Sur le chômage cette orientation produit un nouveau résultat, là sur les sexes.

    Mais l’oppression spécifique des femmes continue quand même en termes de précarité, de faibles salaires, de conditions de travail pires à la division de camp populaire.

  • Oui, c’est le nivellement par le bas !
    Qui dit mieux : formatrice précaire pendant quelques mois, j’ai découvert le "CDD, dit d’usage". Lorsque j’ai signé le contrat -dans l’urgence évidemment, les patrons n’attendent pas ! - je n’ai pas prêté attention à cette formule "dit d’usage", écrite en très petits caractères, accoutumée que j’étais aux CDD.
    Alors mes amis, si vous voyez cette mention sur un contrat, ne signez pas. Ce type de contrat rend l’employeur tout puissant et fait de vous un esclave.
    Aucune garantie d’heures, de durée de contrat. Le patron peut ne pas vous donner de travail ou très peu pendant une longue période sans pour autant vous licencier. Par contre, vous, vous n’avez pas le droit de démissionner.
    Mais même si les conditions matérielles de ce contrat étaient désastreuses, le pire, c’était la main-mise insupportable d’un prétendu "responsable pédagoqique", en réalité un manager chargé de contrôler vos moindres faits et gestes, paroles et pensées : interdiction de discuter avec le client, c’est-à-dire le stagiaire-élève, pas de possibilité de connaître ni le contenu, ni la date du test pour lequel on est censé préparer l’élève,......)
    Ce sont les méthodes de management d’une société de formation américaine bien implantée en Europe !
    Pendant cette période - à laquelle j’ai pu mettre fin en trouvant une faille dans le contrat après avoir bien épluché le site de légifrance-, j’avais l’impression que mon cerveau et ma conscience étaient compressés, malgré un bon contact avec mes stagiaires et mon amour du travail bien fait. Je crois que je n’aurais pas supporté cela très longtemps, même si j’ai déjà fait des boulots plus pénibles physiquement.
    J’ai senti ces derniers mois, qu’avec cette nouvelle expérience, et celles que relatent des sites comme celui-ci, nous entrons dans une nouvelle ère d’aliénation physique et intellectuelle.
    Une sous-prolétaire