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Conférence débat en présence de René Naba (video)

Publie le lundi 17 mai 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

L’association Couserans Palestine vous convie à une conférence débat qui se tiendra en la mairie de Saint-Girons (09), à 20 h 30, le vendredi 4 juin 2010.
René Naba, écrivain, journaliste viendra nous éclairer sur la mobilité du conflit au Moyen-Orient.

Messages

  • Le colonel Noam ben Tsevi, dernier commandant de la région de l’ouest au Sud Liban (Bent Jbeil) lors de l’occupation israélienne, a déclaré que "le retrait israélien du Liban il y a dix ans était en effet une fuite, ni plus ni moins". Selon le quotidien Haaretz, ben Tsevi appuyait fortement la décision du Premier ministre à l’époque Ehud Barack de quitter le Liban unilatéralement, surtout après l’échec de la tentative de signer un accord de paix israélo-syrien, alors que la majorité des dirigeants militaires s’y opposaient.

    "Je pense que les dirigeants des bataillons au Liban, comme Tchico Tamir, Samuel Zakay, Aviv Kokhafi, Alone Freedman et Ayal Eisenberg réalisaient la nécessité de sortir du Liban. Ils se sont tous rendus compte de la défaite et de l’incapacité d’exécuter les ordres au Liban", a-t-il ajouté.

    Toutefois, ben Tsevi a critique la façon dont l’ar mée israélienne s’est retirée du Liban. Pour lui, "c}}e retrait fut une défaite militaire, l’armée israélienne n’a pas effectué d’enquête profonde au sujet du retrait. Elle aurait alors compris que la plupart des hauts officiers ont provoqué cet échec".

    "Nous avons laissé derrière nous des véhicules et des munitions, dans certains cas les soldats ont pillé des munitions. Les membres de l’armée du Liban Sud (celle du collaborateur Antoine Lahd ) ont été rassemblés à la porte Fatima d’une façon humiliante. Il s’agissait donc d’une fuite non planifiée. Alors que le Hezbollah nous tirait dessus, nous avons renoncé à plusieurs valeurs en tant que soldats", a-t-il reconnu.

    leurs valeurs ?
    mais il y a des jours comme ça où je suis de très bonne humeur et là on parle pas de 2006 !!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a évoqué lundi 24 la soi-disant "menace" que représenterait un transfert d’armes au Liban, devant le Premier ministre libanais Saad Hariri en visite à Washington.

      Lors de la même rencontre, selon la Maison Blanche, M. Obama a également parlé avec M. Hariri des négociations israélo-arabe et du nucléaire iranien, en particulier de "l’importance de nos efforts pour nous assurer que l’Iran tient ses engagements en terme de non-prolifération nucléaire".

      Le Liban préside actuellement le Conseil de sécurité de l’ONU, et est opposé à examine de nouvelles sanctions contre la République islamique pour son programme nucléaire.

      De son côté, M. Hariri a expliqué dans un communiqué diffusé par ses services après la rencontre avec Obama, "avoir exprimé sa conviction profonde qu’un Liban stable et prospère dépend en fin de compte d’une solution de paix juste dans la région".

      Selon le correspondant du quotidien libanais as-Safir, M.Hariri a rappelé au président américain les constantes de son gouvernement et la nécessité de protéger le Liban des guerres.

      Hariri a en outre insisté sur la nécessité d’accorder des aides militaires à l’armée et aux forces de sécurité libanaises.

      S’agissant des négociations israélo-palestiniennes, Hariri a parlé des doutes qui règnent dans le monde arabe et islamique. Selon lui, "les Arabes sont prêts" à une paix avec "Israël", "le temps est venu d’une paix régionale qui permet aux Palestiniens de revenir dans un Etat qui soit le leur, avec sa capitale à Jérusalem".

      "Oui, nous pouvons y arriver", a-t-il ajouté, en clin d’oeil au slogan de campagne "Yes, we can" (oui, nous le pouvons) du président américain.

      M. Hariri a entamé lundi une visite de cinq jours aux Etats-Unis et s’est rendu en matinée au département d’Etat.

      Il s’agit de la première visite du responsable libanais à Washington depuis l’entrée en fonctions, en novembre, de son gouvernement d’union nationale.