QU’ILS S’EN AILLENT TOUS, MEME MELENCHON !

Liberté, égalité, fraternité ou la mort !

Nous vivons un temps déraisonnable ; des casseurs, déguisés en représentant du Peuple, ont élaboré un projet contraire à l’intérêt général.

Une assemblée et un parlement, vendus au grand capital, ont voté une loi qui en finit avec l’espoir d’une retraite décente.

Nous, ouvriers, paysans, chômeurs, étudiants, retraités, organisés, par-delà nos appartenances politiques, refusons ce coup d’état et rejetons, du même poing, toutes les crapules qui veulent nous enseigner la soumission durable.

Comme nos anciens qui ont pris les armes contre l’Occupant, nous entrons en Résistance physiquement et intellectuellement.

Le régime capitaliste néo-libéral, incarné par le gang Sarkozy, est mortel, on peut l’abattre.

L’avènement d’une société d’apartheid en a fini avec l’illusion républicaine ; les délocalisations, la corruption et la rareté de l’argent planifiée – pour le plus grand nombre – parachèvent le grand œuvre de destruction nationale.

L’appareil d’état, chargé historiquement de protéger la propriété et la république bourgeoise, est comme vidé de son idéal, supplanté par un impérialisme qui a fait de toute chose, sur Terre, un marché – c’est-à-dire une non valeur.

Qui défendrait, aujourd’hui, un système honni par tous, hormis les journalistes de monsieur Dassault ?

Les forces de police et l’armée, par ailleurs enlisée, dans une guerre coloniale lointaine, seraient incapables, avec des effectifs réduits, d’endiguer ici une insurrection générale des exploités.

Un million de manifestants bloquant simultanément les routes de France suffiraient à paralyser l’économie.

La seule arme qui reste à nos ennemis, dans leur folie de nous dominer, c’est la négation de la réalité.

Collectif « Un printemps en hivers », novembre 2010