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LUTTES récentes, Syndicats, AUTO-Organisation : DEBATTONS...
Publie le mercredi 24 novembre 2010 par Open-Publishing14 commentaires
Je découvre sue le comptoir de mon Bistro, un échange qui peut intéresser beaucoup plus de monde que mes quatre cliens fidèles contributeurs et mon carnet d’adresses
http://sanseprendrelechou.forumactif.com/index.htm.
Sans me prononcer sur les contenus , et laissant aux intervenants la responsabilité de leurs propos, je livre de ce qui me parait particulèrement utile à la réflexion militante
L’ami OZU avance sur le thème
La lutte syndicale doit aujourd’hui s’exprimer par la base.
il écrit :
« Suite aux récentes luttes contre la réforme des retraites, on peut lire sur de nombreux sites ou blogs Internet que « ben finalement si on a perdu, ben c’est la faute aux syndicats ». Sous-entendu, mais mieux vaut le rappeler, il s’agirait de la faute des directions syndicales qui ont une fois de plus trahi les luttes et les attentes des travailleurs. Ben désolé, mais croire cela est une idiotie.
C’est la grille de lecture classique de bon nombre de petits soldats d’extrême gauche (puisqu’ils ne nomment eux-mêmes ainsi) qui réclament à tout prix « des têtes » en trépignant. Or, prétendre à une « trahison syndicale » est une contradiction car c’est persister à croire en une nature révolutionnaire de ces mêmes confédérations, alors que l’histoire du mouvement social montre par A+B que depuis 20 ou 25 ans le rôle des directions syndicales est d’engager de façon systématique une négociation « raisonnable » avec le capital ou son Etat. Il y a donc un sacré grand écart chez ces professionnels du « va-t-en-guerre » à crier à la trahison, c’est même un non-sens complet. Les directions syndicales ne sont pas là pour faire la révolution, elles sont là pour empêcher la révolution. Elles ne sauraient par conséquent trahir quoique ce soit. Croire en une trahison c’est donc s’enfermer soi-même dans une posture réformiste en attribuant aux dirigeants de la CFDT, de FO ou de la CGT une importance de classe qu’ils n’ont pas.
Voilà ainsi réglé le cas de nos gauchistes, et les voilà remis à leur vraie place, celle du réformisme sous couvert de discours « rebelles ».
Luttes de classes et auto-organisation : un sacré problème/défi.
Pour reprendre la formule, mieux vaut s’en tenir à la simple observation très banale, à la façon de Lapalisse : « ben finalement si on a perdu, ben c’est que le rapport de forces était insuffisant ». Le rapport de forces ne se mesure pas au nombre de manifestants d’une journée Bastille-Nation, ce rapport de forces se mesure à l’aune de son pouvoir de violence en réponse à la nuisance du capitalisme.
Et il faut bien voir qu’à un moment donné dans la lutte contre la réforme des retraites, le rapport de forces a failli basculer en faveur du prolétariat. Durant une bonne semaine au moins, la bande à Sarkozy a dû chier de trouille dans ses caleçons de soie. Plus de pétrole, occupation des dépôts et des raffineries, plus de moyens de transports, stocks de marchandises immobilisés, économie à-demi paralysée, opinion de la « majorité silencieuse » plutôt en faveur des grèves (du moins, disons, pas contre). Le voilà, le rapport de forces. Il s’opère par le bas dans la cellule même du syndicalisme de base qui se fout des consignes de Montreuil, dans l’action unitaire et fraternelle.
En un mot, le vrai rapport de force réside dans la capacité d’auto-organisation des travailleurs à mener les luttes de terrain, et à frapper le capital au cœur, à savoir : par la dépréciation de la marchandise.
L’auto-organisation des luttes est donc bien au centre de la problématique du mouvement ouvrier contemporain, il ne s’agit plus comme dans la période 1945/1975 de s’aligner sur les consignes venues d’en haut. Et cela pour deux raisons. La première est que le capitalisme des « trente glorieuses » était permissif et incluait la revendication dans son mode de fonctionnement, ce n’est plus le cas aujourd’hui. La seconde est corollaire, le capitalisme néo-libéral a réussi à faire de la représentation syndicale un corps consensuel mou, tout à son service. La lutte syndicale doit aujourd’hui s’exprimer par la base. Et nos capacités d’auto-organisation, y compris dans les formes de luttes, sont un sacré défi. »
(fin de citation)
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En réponse,l@ C@naille réagit :
pourquoi dans les organisations (confédérés) et singulièrement la CGT les propositions d’actions ne sont pas en phase avec le niveau de la colère et celui de l’agression ? :
« Je suis pas sur du tout que la question soit réglée par "un renvoi à la base".
Que la démocratie syndicale et la démocratie ouvrière soint remises sur le devant de scène est indispensable mais ne répond pas à la question première : pourquoi dans les organisations (confédérés) et singulièrement la CGT les propositions d’actions ne sont pas en phase avec le niveau de la colère et celui de l’agression ?
C’est je crois parce que l’abandon de repère de classe le permet et ces repères de classes s’estompent à mesure que la nécessité d’une alternative politique pour garantir acquis et avancées sociales se dilue et disparaît des consciences.
Parce que si cette base était en capacité d’avoir raison sans l’organisation qui produit des directions élus quasiment à l’unanimité à tout niveau c’est qu’elle n’est pas non plus cette base en capacité de produire le rapport de force (hors des états majors syndicaux) qui lui garantirait le succès.
J’ai tenté sur mon blog de mettre quelques lignes moins elliptique la dessus :
http://canaille-le-rouge.over-blog.com/article-subir-ou-batir-61556165.html.
Ce n’est pas le tavernier qui me dira le contraire, il y a des professions avec ou sans direction réformiste dont les bases diverses ne s’engagent pas dans des luttes ou dans des formes et des mots d’ordre parfois restrictifs. Nous en avons tous connus.(je n’ai jamais vu l’égérie de la révolution réussir à faire débrayer le Crédit Lyonnais malgré ses trente années de permanentes Force ouvrière) (1)
On connait des fédérations de la CGT qui tiennent bon sur le font de classe qui ont des organisations de bases qui n’ont quasiment pas fait de journées de grèves même partielle durant la phase aiguë du conflits des retraites et dont certains adhérents de ces bases qui n’ont jamais fait débrayer leur service signent des pétition pour exiger le départ de ceux qui avec plus ou moins de zèle ou d’efficacité ont au moins appelé et coordonné des action de haut niveau.
Mais dans ces directions ou ces isolés de base, le point commun, c’est de détourner le regard des implications politiques, des raisons de fond du mouvement et leur refus d’en tirer les conséquences. Ils organisent dès lors une sorte de chorégraphie où la mort magnifiée du corps de ballet même belle et héroique est encore la mort.
Au lieu de la cavalerie de Boudiény nous avons un pas de deux façon Gisèle en tête de cortège ou une page sublime de Tchaikowski (ah ce Chérèque se rendant à l’Elysée). J’aime le ballet (classique ou moderne) mais on ne contient pas le capital en rut en le charmant avec "la crevaison du canard" devant les média aux ordres.
Et je confirme pour être efficace la lutte de classe ne se mène pas à cloche pied et encore moins en faisant des pointes
. D’ou ma stigmatisation de ceux qui ont confisqué un pied des luttes pour le tremper dans l’exquis jacuzzi des combinaisons politiciennes. »
fin de citation
(1) La Canaille fait allusion au fait que j’ai été impliqué dans la vie de la Fédé CGT des Banques et Assurances.
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Codialement
AC
ref des Débats en cours sur :
Messages
1. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 24 novembre 2010, 18:45, par AC
Je ne m’ y ferais pas..à ce qui explique des" trous " sur BC..
:)
cet article est maintenant prémodéré, après tout cela peut se comprendre et de toutes façons BC libre de fonctionner comme l’entend son collectif.
Ce qui est plus ennuyeux, selon moi, c’est qu’un commentaire ait disparu..
l
Parce que si je comprends bien, cela tient à des considérations concernant l’auteur..
???
Car la réaction discutable- consistait à dire , grosso modo : Créons une autre Orga
.
Je peux me tromper mais un autre commentaire lui, évoquait la question de l"Auto organisation...Je me gourre ?
Ecoutez , si c’est ma signature qui attire les emmerdeurs et crée cette situation enlevez cet article.
Il n’a d ’intérêt que s’il permet un débat...
je vais pas m’amuser à y mettre du commentaire en allant dans un cyber.., pour qu’il reste en accession à l’échange, certains croiraient que c’est du nombrilisme..
.
:))).
Cordialement
AC
1. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 24 novembre 2010, 23:04
Quand nous aurons enfin compris que les querelles de boutiquiers nous divisent,que nous serons unis pour une cause commune,nous gagnerons.
Nous ne voulons pas de l’ultra liberalisme suicidaire.
Ne jouons pas avec eux, changeons de modes de revolte,il faut les destabiliser,les prendre à revers,et pourquoi pas de façon non violente.
Mettons tous le bordel partout,avec le sourire,nous avons à notre disposition de nombreuses armes puissantes et legales.
L’imagination au pouvoir.
Fermons les telés,radios telephones,credits,laissons fleurir au fond de nous notre revolte,notre humanité.
Nous avons commençé,ça marche très bien.
Courage espoir revolte IMAGINEZ UNE NOUVELLE FA9ON DE COMBATTRE
2. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 25 novembre 2010, 13:46, par Roberto Ferrario
sellons moi les mods on bien fait a virer des commentaires anticommuniste que profite de ton article pour demande de quittes les syndicats et en particulier la CGT...
on est un site que au contraire incite a se syndicaliser a se politiser, par la base pour change certaine directions...
on a pas vocation d’offrir notre espace de liberté d’expression a des faf...
voila la reponce a propos de ta "surprise"...
2. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 24 novembre 2010, 23:54, par jaja
quand les anars accepteront de lire des communistes
quand les communistes accepteront de lire des anars ............
quand les oeillières tomberont , alors peut être nous pourrons nous occuper de la sociale.
quand chacun acceptera la tactique de l’autre, quand l’autre pensera qu’il n’a toujours raison QUAND NOUS NOUS PARLERONS, alors l’émancipation sociale aura avancer
3. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 25 novembre 2010, 10:38
" La lutte syndicale doit aujourd’hui s’exprimer par la base"
Putain ! heureusement qu’il y a des esprits supérieurs pour nous tracer la route.J’avais rien compris jusqu’à ce jour du 25/11/2010.ça c’est un scoop !
" l’auto-organisation "
ça me fait penser à " l’auto-mobile".Il y a quoi comme moteur sous le capot ?
Quelle différence avec la mise en pratique de la démocratie syndicale et ouvrière dans les boites ?
Je dirai tout simplement qu’à "la base" avec l"auto" et le reste,quand on n’est pas foutu de faire remplacer le PQ ou le carreau cassé,la crédibilité pour mobiliser sur les retraites,les salaires,l’emploi.....en prend un sacré coup.
La canaille ferait bien d’en prendre conscience avant de critiquer les directions syndicales,et comme par hasard la CGT.J’en profite pour l’informer qu’il est inutile d’envoyer des messages à répétition,en particulier au Syndicat CGT des Cheminots d’Alès.ça encombre notre messagerie pour rien.
Entre celui qui enfonce des portes ouvertes et la CGT qui doit décider d’en haut(tout en disant parfois le contraire) la révolution est en marche.
Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas avare de critiques aux directions confédérales,y compris à la mienne la CGT.Mais la il s’agit de mettre en exergue un anticégétisme primaire un peu usé.
Quand on se gargarise avec les positions de classe et de masse,il vaut mieux se parachuter sur les lieux de l’exploitation capitaliste,ça évite les discours à des lustres des réalités et des sondages à la con.
Les cheminots ont jusqu’à 17 jours de grève,certaines raffineries aussi.Dans d’autres corpos,c’est la grève par procuration qui s’est développée.C’est la faute à Thibault ?
Si nous avons réussi sur le bassin alésien,à force de tenacité à faire manifester,débrayer, Monoprix,Richard Ducros,Merlin Gérin,les impots,ect...,ce n’est pas en attendant Thibault,ni en faisant la révolution derrière un clavier,mais en allant à l’entrée des boites pour discuter et convaincre.
Alors l’avant garde intellectuelle éclairée de la lutte des classes virtuelle qui voudrait créer le " syndicat des non syndiqués"....bof !
LE REBOURSIER
PZ : mon message ne s’adresse pas à AC,je pense qu’il l’a compris.
1. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 25 novembre 2010, 14:22, par Ozu
Je ne vois pas en quoi le texte proposé par AC à a voir avec un quelconque anti-cégétisme primaire, maintenant libre à toi de penser ce que tu veux, y compris à propos des révolutionnaires de "salon" si ça te chante.
2. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 25 novembre 2010, 18:35, par Alain Chancogne
C’était me semble t il d’autant plus facile à comprendre que l’article , certes signé de moi, reprend un échange entre deux amis,’ -un que tu cites, mon pote la Canaille-, et l’autre Ozu , qui laisse un bref commentaire.
Si j’ai compris que le message ne s’adressait pas à moi, par contre je n’ai pas compris à qui il s’adressait.
Surtout, mais j’ai peut être mal lu, je n’ai vu nulle attaque contre la CGT..dans les points de vues de l’un ou de l’autre de mes deux camarades..
D’ailleurs , comme tu dois avoir compris que j’étais pas des plus "ouverts"
:))
............................. je n’aurais pas mis en ligne de l’anticégétisme sur Bella Ciao.!
Il y en a qui s’en chargent , voire qui ne déboulent ici que pour ça !
Certes s’il s’agit de désigner de façon générale, certains intervenants sur BC ou ailleurs qui se mangent "leur "délégué CGT chaque matinn sans souvent avoir vu un seul ouvrier de leur vie, tu as du voir que j étais capable de"pire" que toi dans le choix des épithètes ..
Itou pour X porte flingues de la "ligne" européiste , capitularde et cé-efdétisée de ceux qui à Montreuil (ou ailleurs ) ont décidé que la CGT , pour faire" unitaire," moderne "et mériter les brevets de responsabilité de Sarko et/ ou des médias ,se devait d’accompagner du "chef" sur l’A2 quelques propos pourris du camarade François Stylopoignard, piètre "comediante- tragédiante" dans son ping pong avec Parisote lors de "Mots croisés" avec Calvi (cf "scoop de fin de soirée sur négociations à venir...)
Donc OZU et la Canaille ayant été , sans d’ailleurs leur accord que je n’avais pas à quérir, "instrumentalisés " par bibi pour ce que j’estime être d’un débat des plus sérieux et qui ne porte pas, selon moi, d’attaque contre la CGT, organisation à laquelle nous appartenons avec toi, il me semble normal que -bien entendu, comme pour eux, je mette sans commentaires, en ligne sur mon site(déjà cité dans l’article) et ta réaction et ce commentaire..
Pour le débat sans concession, mais aussi sans aprioris
Ici et/ ou dans mon troquet.(pour échanges ses verres..s’il le faut !)
:)
Car , surtout après cet épisode dit des retraites, le débat ici, comme "chez moi" mais surtout ô combien dans les masses, a besoin d’innerver la classe ouvrière au risque, dont nous n’avons rien à faire d’énerver ceux qui paralysent le débat : "lignards" en S.O, -souvent d’ailleurs avec casquette mutante vissée sur des cranes allergiques à la remise en cause du dogme capitulard, "antistaliniens " ou prétendus tels..qui resteront surtout anticommunistes jusqu’à la mort..et copains qui craignent que tout ce qui est d’ approche dérangeante -selon eux -et qu’ils assimilent à du hurlement d’avec les loups.
.Forcèment pour eux,est anticégétiste ce qui rompt avec l’unanimisme qu’ils ont -que nous avons- connu.." Qui rassurait..comme les scanners de cancer qu’on ne veut pas regarder. ;parce qu’un bon rhume virtuel c’est moins angoissant que la perspective de chimio..
"Touche pas à mon Bernard" relève d’un esprit d’Eglise que le mécréant que je suis ne supporte pas., ne supporte plus .
je viens d’une Fédé CGT ou j’ai mangé mes poings pour ne pas balancer TOUT ce que je savais des coulisses de la trahison rémunérée !!.
Mon cher camaro L.R, nous ne sommes d’aucune de ses classifications,ni toi ni moi.
Ce qui m’évite de préciser que ces dernières lignes ne s’adressent pas à toi.
Cordialement
Alain
parfois A.C con( -volontairement ou pas..) toujours.. A.C direct..
:)
3. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 25 novembre 2010, 18:59, par Cop
tout bon, ça doit être l’enemi qui nosu a trahi...
Si tu veux savoir ce que ça veut dire auto-organisation tu ouvres le dico à soviet, conseil ouvrier, coordination, etc, et tu compares avec ce que sont les factions syndicales françaises et tu verras que ce ne sont pas des orgas de même nature et fonction.
Même si les unes peuvent passer aux autres....
Les tactiques de résistances aux grandes attaques de la part des confs ne marchent pas. Ce n’est pas nouveau, c’est comme ça.
Les autres tactiques n’ont pas gagné non plus.
Il faut faire un inventaire méthodique de ce qui a marché ou pas, ce qui nous a manqué pour gagner.
Mais il est certain qu’une démocratie ouvriere qui ne monte pas jusqu’en haut est infirme.
4. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 25 novembre 2010, 22:16
Mon Cde AC,chaque fois que je lis "auto-organisation " ça me laisse perplexe.L’auto-organisation existe,du moins pour la CGT,depuis 1895.Et se syndiquer est un acte volontaire,individuel, pour se défendre collectivement.
Donc je m’étonne de cet "oubli " de tes 2 débatteurs.A moins que cela ne veuille dire qu’il faut s’organiser en dehors des OS.Si c’est le cas il faut le dire.C’est pas grave il n’y a que 7% de syndiqués, donc ils ont de la marge pour auto-organiser les non syndiqués...en syndicat.
Un de plus pour satisfaire les diviseurs de tout poils,et mettre en pétard ceux qui trouvent qu’il y en a un peu trop ( et ils ont pas tort ).
Ce discours n’est pas nouveau,mais la concrétisation ressemble un peu à ma voisine l’Arlésienne.
En attendant,pour être sûr qu’il y ait du monde,la CGT Alès a fait une AG,et lundi nous seront nombreux à l’appel de la CGT,à accompagner une nouvelle fois une Cde au commissariat.
Si à la prochaine convocation d’un manifestant chez les flics les auto-organisés s’en occupent,je ne manquerai pas de t’informer.
Fraternellement LR
5. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 26 novembre 2010, 03:06, par C@na@lle le Rouge
Informé par un pote que ça ferraillait un peu autour des deux textes qu’AC à mis en ligne, je viens y mêler mon grain de sel d’autant qu’un des deux textes est de moi.
Il ne s’agit pas pour moi de se défendre d’une accusation de s’en prendre à la CGT, accusation d’une ineptie telle qu’elle n’est même pas à relever mais à partir du constat que toutes les OS sauf la CGT rejettent par principe statutaire la notion de lutte de classe. Or c’est sur ce terrain que ce déroule l’affrontement. C’est donc des positions d’un syndicalisme qui est dans une logique de classe qu’il faut regarder où nous en sommes.
Il nous reste, non pour administrer je ne sais quel anathème mais à partir du gigantesque affrontement capital travail que nous vivons, à regarder les fait.
Dire qu’il y a un problème qui a été jusqu’à être au cœur de plusieurs CCN et cela sans même remonter à celui qui débattra de la position par rapport au référendum de 2005, ce n’est pas trahir un secret "Le Peuple" et les déclarations diverses de dirigeants nationaux en ont fait état .
Oui ou non n’y -t-il pas eu et n’y a-t-il pas débat sur les conceptions de l’unité : autour des sigles ou autour des revendications qui rassemble dans les boites ? Oui ou non les travailleur en lutte n’ont-il pas adopté la seconde et rejeté la première ? La preuve : les mots d’ordre qui deviendra ultra dominant du retrait des textes Sarko-Fillon et non la demande d’une autre réforme.
Oui ou non ne disperse-t-on pas une énergie pourtant plus utile ailleurs pour empêcher la direction de la CFDT de partir signer avant même de connaitre les textes alors que nous sommes instruits par l’expérience qu’on ne retient pas une anguille qui a sentie l’eau ?
Pourquoi cette stratégie ? Parce que l’horizon est bouché et c’est là le sens de mon intervention et pourquoi je dis qu’il faut lire ce qui et écrit et pas ce qu’on a envie d’y lire :
"Je ne suis pas sur du tout que la question soit réglée par "un renvoi à la base"
Ce n’est pas une phrase inventé, elle entame le propos. Pour dire que vu le rôle des organisations et de leur directions, il y a besoin de regarder comment en partant des revendications rendre incontournable politiquement et pour toutes les forces politiques les exigence sociales.
Cette première phrase est suivi d’une tentative de compréhension des raisons des abandons des repères de classe qui permette le déferlement réactionnaire. Les digues ont rompu. Pourquoi, quand ?
On peut ne pas être d’accord avec cela. C’est le débat. Ouvrons-le. Il se trouve que je vais entamer cette année ma 36ème année d’adhésion à la cgt (et que j’ai bien l’intention de doubler ce capital si les aléas de la vie m’y autorise) et que j’ai eu entre autre à m’occuper en responsabilité de questions économiques et de formation syndicale. Ces repères de classe qui ne figurent plus dans la formation syndicales des militants et sont singulièrement édulcorés dans les statuts. Au point de considérer la condition salariale comme une situation normale qui justifierait un statut spécifique. Or le salariat est lié à la condition d’exploité et au marché du travail. Pour le syndicalisme ne pas vouloir s’en affranchir, c’est attacher la chaussure gauche avec les lacets du pied droit : c’est accepter de considérer la force de travail comme une marchandise comme une autre ce qui est depuis la naissance du capitalisme le credo du patronat.
Cela lui convient tellement que rappelons-nous comment pour des raisons de récupération que l’on connait Sarkozy c’est permis d’intégrer cette proposition dans son programme. Je n’ai pas remarqué qu’il ait revendiqué les conseils d’atelier qui eux sont un acquis de 1981 qui est passé aux oubliettes et qui pourtant avait mobilisé toute la CGT.
Si le débat est sur ce terrain là, ce n’est pas, sauf à me donner des éléments d’éclaircissement, parce que le rapport des forces a attiré le patronat vers plus d’humanité mais bien parce que nous avons subit une défaite idéologique majeure qu’il nous faut analyser pour pouvoir s’en sortir.
Une des raisons, pas la seule mais une des principales a été de mettre le syndicalisme et singulièrement la première organisation en situation de force d’appoint à des choix politiques qui pouvaient être éventuellement intéressant mais qui ne portait d’abord l’intérêt du monde du travail pour s’émanciper de la condition salariales (95% des actifs de ce pays) qui enferme les travailleurs.
Il ne s’agit pas de dénoncer depuis les tribunes. Comme beaucoup de militants j’y ai pris ma part. Je suis de ceux qui pensent qu’il faut tirer enseignement d’une pratique pour ne plus remettre les pieds dans l’ornière. Or nous ne tirons pas enseignement de la période : il y a des espace de la vie qui pour politique qu’ils soient demandent au syndicalisme de prendre parti et de dire non pas ce qu’ils soutiennent mais ce qu’exigent les travailleurs. Non pas soutenir le moins mauvais des projets au nom du rejet du pire lors des échéances électorale mais de conditionner un avis voir un accord à l’intégration des exigences et des garanties de mises en œuvre, à l’appel au mouvement social pour en imposer le respect. C’est un des moyens de porter la souveraineté populaire qui pousse à la renaissance de la citoyenneté dans la cité et dans l’entreprise.
Est-ce faire de l’anticégétisme que de dire cela ? J’invite à relire l’entretient dans l’Humanité de la semaine passé avec Stéphane Sirot. Il dit, je cite cette phrase que j’ai reprise sur mon blog : ""Il ne s’agit pas pour elles [les organisations syndicales] de s’inféoder à un camp partisan [politique], mais de se placer en capacité d’imaginer la société future, de penser une rupture plutôt que de cogérer un système prêt à infliger au monde du travail un lot de souffrances grandissant."
Dans le même article du 12 novembre 2010 il précise : "Quant à la question des formes de mobilisation, elle reste posée aux organisations syndicales. La grève et la manifestation demeurent certes les modes de protestation historiques privilégiés, naturels du salariat. Mais au niveau des mouvements d’envergure nationale, l’utilisation quasi exclusive de la méthode des journées d’action pose problème". N’est-ce pas ce qui remontait de CE de syndicats ou d’AG de grévistes ?
Dans la CGT cette question fait débat au point que des UD et des FÉDÉRATION l’ont porté au CCN à partir de leur débat dans leurs organismes statutaires
Si dire cela c’est s’en prendre à la CGT c’est à n’y plus rien comprendre ou à penser que le militantisme pour certain confine toujours à la discipline militaire et que seul l’exclusion des vilains p’tits canards qui refusent de voir le primat de la CES s’imposer au primat de la démocratie syndicale.
Le syndicalisme à besoin de militant et de réflexion collective pour construire le rapport de forces qui porte l’offensive contre le patronat pas de défenseur de forteresses assiégées qui finissent toujours par tomber.
Quand au problème de la diffusion des messages, il y a toujours moyen de les jeter, de demander de ne plus les recevoir mais à la conditions que cela vaille pour tous (j’ai cru comprendre que certaine des forces politique qui instrumentalisent les luttes pour demander d’attendre 2012 semblent par endroit avoir une écoute plus attentive que des militants ouvriers posant publiquement la question de l’efficacité dans l’action revendicative sans attendre les rendez vous de la délégation de pouvoir que sont les échéances électorales .
Je donne rendez vous à d’aucun qui m’expliquera ce qu’il a fait pour en 2010 et 2011 ne pas être dans une "obligation acceptée" de faire voter pour le candidat adoubé par le FMI et la social démocratie qui vient à Bruxelles de voter la privatisation des retraite et leur financement par la capitalisation.
6. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 26 novembre 2010, 15:57
Et bien c’est plus clair,et je suis d’accord sur l’analyse.Pour te rassurer,le syndicat CGT des cheminots et l’UL d’Alès n’ont pas comme 1ere préoccupation d’écouter la chanson de 2012. ( voir le blog de l’UL d’Alès ).
Mais le moment venu son indépendance ne signifiera pas neutralité.
En guise "d’attente de 2012 ",c’est jusqu’à 17 jours de grève pour les cheminots,des boites qui n’avaient pas débrayé depuis 40 ans,des actions hebdomadaires depuis 2 mois,et ça va continuer.Comme lundi à 9h30 devant le commissariat.
Mais je suis particulièrement sensible aux discours plus ou moins insidueux qui n’ont qu’un seul but:dézinguer la CGT,à partir d’une situation bien réelle,la dérive réformiste de la conf.
Mais comme d’autres je peux me tromper,si c’est le cas je m’en excuse.
LR
7. LUTTES récentes, Syndicats , AUTO-Organisation : DEBATTONS...., 26 novembre 2010, 19:18, par c@n@ille le Rouge
« Mais je suis particulièrement sensible aux discours plus ou moins insidueux qui n’ont qu’un seul but:dézinguer la CGT,à partir d’une situation bien réelle,la dérive réformiste de la conf. »
Il se trouve qu’ayant la même sensibilité, cela ne m’empêche de dire frontalement y compris quand j’étais avec des responsabilités autres qu’aujourd’hui mes désaccord et accords.
C’est une tradition chez les cheminots et depuis Monmousseau pour le plus célèbre jusqu’à chacun de mes camarade de mon syndicats qui peut et ne se prive pas de dire quand il pense que cela ne va pas.
Ensuite, il ne suffit pas de constater la dérive de la cgt et de dire "Hou, c’est pas bien" et d’envoyer des tomates à ceux qui sont sur le terrain (même si a mon avis certains le méritent) mais de voir comment travailler à la stopper et à gagner dans les consciences comment redresser la barre.
Chercher comment elle s’est engagée accentuée et ancrée. Et là, le soutien inconditionnel au programme commun qui a tracé le pli (je confirme que j’assume là ma part de responsabilité) et le refuge, l’échec constaté et consommé dans un apolitisme et l’accompagnement appuyé des orientations de la CES qui a fait le jeu des destructeurs des garanties sociales à droite comme à gauche se paie au comptant. Sauf que ceux qui paient ne sont pas ceux qui ont signé le bon de commande.
Et là, si d’aucun ont le droit de me vanter les vertus des potions du style CES que je refuse d’absorber je revendique le droit de dire que c’est négatif tout comme le fait de revendiquer un statut du travail salarié. Une laisse même et surtout tressée par celui qui y est attaché reste une laisse .
La dérive réformiste n’est pas le propre que de la conf comme la ligne juste ou moins tortueuse n’est pas le monopole de telle ou telle orga.
Si Le Duigou (pour ne prendre que cet exemple assez emblématique), connu pour frayer avec les patrons des banques ou du CAC 40 a tenu et tiens la place connue dans la CGT, c’est qu’il a été proposé et élu à un moment par des organisations. S’il est revenu par la fenêtre après que le congrès lui ait proposé de prendre la porte c’est que la fenêtre lui a été ouverte et que des gens dehors le poussait au cul pour réussir à remonter comme d’autre à l’interieur lui tendait la main pour l’aider à rentrer.
Il s’agit juste de savoir si on gère ou si on combat la crise et pas que sa phase aiguë actuelle mais son organisation structurelle qui dure depuis le débuts des années 70 et que le syndicalisme de classe a pris retard à analyser. Ouvrant la porte à des dérives opportunistes ou consensuelles jusqu’au point de se satisfaire de l’existence institutionnelle de l’exploitation au travers du salariat.
Désolé mais sur ces deux points qui mériteraient un plus long développement (CES et horizon indépassable du salariat ) qui portent l’ampleur des dérives que tu dis aussi avoir constatés, pour ma part je ne me tairai pas
4. LUTTES récentes, Syndicats, AUTO-Organisation : DEBATTONS..., 25 novembre 2010, 11:45, par Alain Chancogne
Pour ne pas alourdir BC par un nouvel article,mais comme le site de la CGT n’a pas mis encore en ligne les interventions du CCN , (sauf si j’a mal lu) en deux temps et avec des coupes arbitraires des extraits .je publie ce qui suit
.
Ceux i le désirent peuvent me demander le DOC WORD avec introduction d’Eric AUBIN. ; l’’intervention de BT
(j’assume gras et italique).
AUBIN :(larges extraits)
L
5. LUTTES récentes, Syndicats, AUTO-Organisation : DEBATTONS..., 25 novembre 2010, 12:21, par Alain Chancogne
Intervention Bernard THIBAULT
18 novembre 2010
EXTRAITS :
J
juste un mot sur cette chute :
je n’y vois pas un encouragement à revenir sur le fait qu’il existe certes un lien LUTTES et PROGRAMMES...et donc VOTES..
mais ..mais..
Quels qu’il en soit des programmes et des Promesses forcèement obligés de prendre en compte le conteniu et l’ampleur de la LDC..., si le vote "interrompt" les LUTTES... c’est au bout des travailleurs baisés ! NON ???
Thibault aura besoin certainement que dans la CGT on lui parle des différences entre 36 et 81..
Ce qui relancera le débat sur le rôle et les limites(??????) de l’action "sociale" "revendicative(" ??) par rapport à ce qui serait"politique"(??)..
Donc à discuter de la démocratie,de l’Autorganisation de la Lutte des classes. du besoin ou pas d’Orgas syndicales,à investir pour en subvertir telle orientation ou à bouder, voire à crerr une nièeme orga..... .du besoin ou pas du PARTI REVOLUTIONNAIRE..etc. ;
Comment pourrions nous monter une mayonnaise avec de tels ingrédients sans Comités de base d’union populaire ..ce que d’aucuns eussent appelé SOVIETS..
Mais je suis hors sujet..
?????
:
Cordialement
AC