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Urgent Aurore Martin

Publie le samedi 27 novembre 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Ils l’ont fait !

Une nouvelle décision qui montre l’extrème gravité de la collaboration france/espagne dans le but de rendre invisible la résistance basque... ils n’y arriveront pas !

Le comité solidarité basque de Lille vous informera bientôt d’initiatives visibles dans notre région en solidarité avec Aurore et les militant(es) basques victimes de l’acharnement politique/policier/judiciaire des Etats français et espagnol...sans oublier la torture toujours utilisée.

Stéphane csb Lille

ASKATASUNA communiqué 23 novembre 2010 askatasuna.eh@free.fr

www.askatu.org

LE MANDAT D’ARRÊT EUROPÉEN CONTRE AURORE MARTIN ACCEPTÉ PAR LE TRIBUNAL DE PAU

Le Tribunal de Pau a accepté ce matin le mandat d’arrêt européen émis par l’Audience Nationale de Madrid contre la militante de Batasuna Aurore Martin.

Nous dénonçons avec force cette décision, et accusons les autorités françaises de vouloir ainsi mettre en pratique l’illégalisation du parti politique Batasuna mais sans l’assumer directement, exactement de la même façon qu’elles prennent une part directe dans le conflit basque par une répression féroce sur les prisonniers politiques basques et sur les militants d’Ipar Euskal Herria (Pays Basque nord) tout en continuant de prétendre en toute hypocrisie que le conflit basque est un problème espagnol.

Un recours a été déposé ce matin par les avocats d’Aurore. La Cour de Cassation de Paris devrait rendre son délibéré dans moins d’un mois. Si la décision du Tribunal de Pau était confirmée, cela créerait un grave précédent qui ouvrirait en grand la porte des prisons politiques espagnoles aux militants d’Ipar Euskal Herria. Nous rappelons qu’Aurore encourt 12 ans de prison en Espagne pour son activité politique.

Après Batasuna demain, ce sont les différents acteurs politiques et sociaux qui donneront une conférence de presse jeudi prochain 25 novembre à 10h30 à Bayonne ainsi que les élus samedi prochain 27 novembre à 10h30 à Bayonne. Nous en préciserons les lieux dès que possible.

Communiqué commun LDH, FIDH et AEDH

Aurore Martin ne doit pas être livrée aux juridictions d’exception espagnoles

Six ans après une première tentative, les autorités espagnoles tentent d’obtenir, à nouveau, l’extradition d’une ressortissante française à raison de sa participation à diverses manifestations publiques et politiques organisées par un parti, légal en France, Batasuna.

L’arrestation d’Aurore Martin dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen délivré par la justice espagnole, après un premier rejet récent pour insuffisance de motif d’une demande identique, atteste d’un acharnement relayé par les autorités françaises.

L’Association européenne de défense des droits de l’Homme, la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme et la Ligue française des droits de l’Homme condamnent, une nouvelle fois, le recours à une procédure aussi peu respectueuse des droits de la défense et des libertés individuelles. Elle conduit, en effet, à ce qu’une personne soit poursuivie par les autorités d’un pays européen pour des faits que ses propres autorités nationales ne reconnaissent pas comme illégales.

Cette situation est d’autant plus inacceptable que les juridictions espagnoles qui demandent la remise de MmeAurore Martin sont des juridictions d’exception, ont été dénoncées par la Cour d’appel de Pau comme ayant cautionné des actes de torture, et, pour cette raison, se sont vues refusées les demandes d’extradition formulées.

Enfin, cette démarche conjointe de la justice espagnole et du parquet français relève d’une volonté, non de lutter contre le terrorisme, mais de criminaliser des opposants politiques à l’initiative des gouvernements des deux pays.

L’AEDH, la FIDH et la LDH dénoncent cette entente entre Etats pour museler des opposants politiques en instrumentalisant la justice et appellent les autorités européennes à réviser profondément la procédure du mandat d’arrêt européen afin de garantir les libertés individuelles et à ne pas permettre de tels dévoiements de cette procédure.

Paris, le 19 novembre 2010.

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