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Une radioactivité plusieurs millions de fois supérieure à la normale dans le Pacifique près de Fukushima.

Publie le mardi 5 avril 2011 par Open-Publishing
3 commentaires

Une radioactivité plusieurs millions de fois supérieures à la limite légale a été mesurée ces derniers jours le long des côtes japonaises près de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi, a-t-on appris mardi 5 avril auprès de TEPCO.

L’opérateur de la centrale a précisé que des échantillons prélevés le 2 avril dans l’eau de mer près d’un des réacteurs contenait de l’iode à des niveaux 7,5 millions de fois supérieurs à la limite admise.

Deux jours plus tard, ce chiffre était de cinq millions. TEPCO a affirmé dans un communiqué que cette contamination n’aurait pas un "impact immédiat" sur l’environnement.

Ces prélèvements ont été effectués dans des zones plus rapprochées de la centrale qu’auparavant, et ne reflètent donc pas nécessairement une aggravation de la situation.

D’autres mesures à quelques centaines de mètres du complexe affichaient des niveaux un millier de fois supérieurs à la limite légale.

La centrale de Fukushima est fissurée et de l’eau radioactive s’écoule directement dans le Pacifique, dont le rivage n’est distant que de quelques dizaines de mètres. Une brèche de 20cm a été découverte ce week-end dans le béton d’une fosse de maintenance.

Lundi, TEPCO a commencé à rejeter 11.500 tonnes d’eau radioactive accumulée dans les installations accidentées par le tsunami du 11 mars. La procédure devrait durer deux jours.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110405.FAP7281/une-radioactivite-plusieurs-millions-de-fois-superieure-a-la-normale-dans-le-pacifique-pres-de-fukushima.html

Messages

  • La catastrophe japonaise est essentiellement naturelle. Elle commence et s’arrête au tremblement de terre et au tsunami.

    L’accident "nucléaire" est second, consécutif à l’épisode sismique.

    Ce qu’il faut dénoncer, ce n’est pas le nucléaire, mais ceux qui ont pris la décision de situer la ou les centrale(s) au bord de l’océan, dans un pays exposé aux séismes.

    • L’accident "nucléaire" est second

      Second chronologiquement, mais pour ce qui est des effets, c’est une autre affaire !
      Que se passera-t-il si, comme l’évoque un scientifique japonais, les coeurs fondent à Fukushima 1 entrainant l’impossibilité de travailler à Fukushima 2, soit au total une dizaine de réacteurs : le Japon coupé en deux ? Tokyo, Nagoya puis Osaka évacués ? Délire ? Je voudrais bien mais c’est un scientifique japonais Hirose Takashi qui ne l’exclut pas http://www.spiritsoleil.com/nonaunu...

      Ce qu’il faut dénoncer, ce n’est pas le nucléaire, mais ceux qui ont pris la décision de situer la ou les centrale(s) au bord de l’océan, dans un pays exposé aux séismes.

      Certes, certes mais Three Mile Island n’était pas située au bord de l’Océan, dans une zone sismique, Tchernobyl non plus .
      D’ailleurs, comme le dit Takashi, cité plus haut, si on est sûr de la sécurité des centrales nucléaires, il faut les construire dans les centres-villes pour éviter la déperdition des lignes THT.

      Le problème est que nucléaire (historiquement) = opacité = désinformation .
      Le cas de Tepco et l’attitude du gouvernement japonais est particulièrement édifiant et caricatural.

      On peut voir que la sécurité des population a été et est toujours, PARTOUT, considérée comme un élément important (pour la propagande rassurante) mais secondaire par rapport aux intérêts en jeu.

      Or le risque est immense. Le risque est d’ailleurs tel qu’il s’agit sans doute du seul risque industriel non assurable. (étonnant, non ?) C’est d’ailleurs une partie de l’imposture puisque la gestion des déchets ou plutôt leur élimination, le démantèlement des centrales (on cherche le mode d’emploi) et l’assurance des risques n’entrent pas dans le coût de l’énergie produite. Et je ne parle pas des coûts nécessaires pour s’approvisionner (pas cher) au Niger, par exemple, pays qui doit être contrôlé, à tout prix (la vie de deux otages, par exemple, récemment).

      Non, être raisonnable et envisager une sortie à moyen terme, oui, mais nier le danger extrême est impossible.
      Ce qui est étonnant, c’est de voir que l’évènement de Fukushima qui est loin d’être terminé ne fait plus la une et surtout ne mobilise pas toutes les énergies.
      Pour quelle raisons ?Parce que d’énormes intérêts sont en jeu. Donc, dormez braves gens !

    • Et mettre en cause les joyeux drilles qui ont installé presque toutes les centrales japonaises en bord de mer et évidemment en zone sismique, sans jamais consulter les japonais d’ailleurs, c’est une chose, mais que dire lorsque les mêmes ont été prévenus à de nombreuses reprises par des experts de ce qui allait arriver.
      http://nosotrosincontrolados.wordpr...