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Massacres en Côte d’Ivoire "libérée" par les néo-colonisateurs

Publie le dimanche 10 avril 2011 par Open-Publishing
4 commentaires

Ils avaient cru (l’ONU et Sarkozy) qu’il suffirait de pointer du doigt celui qu’ils ne voulaient pas pour qu’aussitôt il s’éclipse et s’enfonce dans la forêt pour mourir. Mais l’ex-thuriféraire ne l’a pas entendu de cette manière ; il avait bien servis ses maîtres, croyait-il. Pourquoi être soudain répudié de façon si cavalière ? Et le roitelet défait de s’accrocher à son trône, surtout que les premiers rapports des observateurs africains le donnaient gagnant, le « roi Gbagbo ». C’est que les maîtres néo-coloniaux n’avaient pas révisé la copie de l’observateur Mbeki. Cela fait, le rapport était d’une toute autre teneur : le « bon » gagnant était désigné, alors que le « mauvais » perdant était accusé. Ce que M. Gbagbo ne savait pas, c’est que les trucs et les astuces qui l’avaient fait président pouvait servir tout autant à son congédiement.

Les seigneurs occidentaux se croient toujours maîtres de l’Afrique, ce continent exsangue, extorqué, saigné à blanc - par les capitalistes blancs - depuis les temps négriers jusqu’aux jours d’aujourd’hui. De leurs décrets ils commandent qui sera élu et qui sera battu aux élections « démocratiques » truquées. S’il faut quelques entorses à la vérité, qu’à cela ne tienne ! C’est pour le bien de ces pestiférés africains, ont-ils déclaré, hilares. Pauvre Afrique, toujours soumise à ces intrigues malodorantes que l’on nomme « les Droits de l’homme… blanc » ! À quand le droit des africains de gérer leur territoire, leur économie et d’élire qui bon leur semble ?

Mais si, moi citoyen français, je n’ai pas le droit d’élire qui bon me semble et de renverser mes exploiteurs par les urnes ou par ma révolte, pourquoi imaginer que ce droit soit accordé à l’africain ? « Tu as raison, mon frère noir, il n’y a aucun motif que sous ce système impérialiste où l’on ploie, toi et moi, j’aie des droits que tu n’as pas. Les riches noirs, blancs, jaunes ont tous les droits, les autres n’ont que leur force de travail à vendre et leurs chaînes à perdre. »

Mais Sarko ne rigole pas et nous verrons pourquoi : il joue sa peau Sarkozy, alors s’il faut « broyer du noir » pour se maintenir au pouvoir, quelques milliers de sacrifiés ce ne sera pas cher payer pour ce négrier recyclé.

Laurent Gbagbo, d’abord déclaré vainqueur puis perdant des élections ivoiriennes, aura résisté le temps de prendre la mesure de ses maîtres. Difficile pour lui d’accepter l’annonce « qu’il a fait son temps », et que son remplaçant, plus soumis, plus sadique, sera le nouveau président élu par la « communauté internationale ». Bien entendu que ses sbires et ses mercenaires libériens en font trop, massacrent trop, mutilent trop, mais tout cela la « communauté internationale » des riches et des puissants l’oubliera vite, même que quelques charniers pourront être cachés ou attribués au perdant… L’important c’est que l’homme choisi soit assis sur le trône pour le temps qu’il lui reste. Aucune illusion n’est permise, le précédent était un fier démocrate puis il devint un tortionnaire ; le tout récent héros vivra le même scénario : le sauveur Ouattara se retrouvera parjure le jour où il manifestera d’indécentes velléités d’indépendance. Ainsi va la vie en néo-colonie !

La vertueuse « communauté internationale » accepte que la passation des pouvoirs s’accompagne du massacre des fidèles de Gbagbo en attendant l’épuration qui va suivre… Vous vous rappelez le Rwanda. Beaucoup ont cru que tout cela était survenu par la faute du barbarisme de ces noirs sauvages, c’est qu’ils n’avaient pas repéré, se dissimulant derrière les pions noirs, les barbares maîtres blancs bien instruits des techniques de génocide, une spécialité de la maison « Les riches d’Occident, service sur commande et livraison armée »… sur les lieux de la tragédie.

Des éléments de la gauche française, toujours disposés à mystifier les choses, prétendent que : « Ce sont les Nations Unies et la France qui doivent répondre de la situation en Côte-d’Ivoire : elles ont échoué dans le désarmement et dans la pacification du pays ainsi que dans l’organisation d’élections libres et transparentes et maintenant elles sèment la haine et la zizanie entre les parties ».

Quelles billevesées ! De quel droit la France et les Nations Unies se sont-elles ingérées dans les affaires internes de la Côte-d’Ivoire à l’encontre de la Charte de l’ONU et de la volonté de la population ivoirienne ? Depuis quand les fauteurs de guerre ont-ils pour mission de pacifier un pays ? Depuis quand les vendeurs d’armes ont-ils pour mission de désarmer les belligérants ?

Quelle attitude néocoloniale ce gauchiste promeut-il envers le peuple souverain de la Côte-d’Ivoire ? Que font ces gauchistes ? Ils pleurent parce qu’un chacal à qui on avait confié le mandat de "désarmer" et de le "pacifier" puis d’organiser des élections "démocratiques bourgeoises libres " a mené son mandat à terme. En effet, une faction a refusé de désarmer voyant qu’elle serait la première sacrifiée (Gbagbo et consorts). Après avoir accepté de jouer le jeu de la fraude électorale, cette faction a découvert que l’on truquait les résultats mais, cette fois, en faveur de l’autre candidat. Laurent Gbagbo a donc répudié cette fraude démocratique bourgeoise puisqu’elle ne tournait pas à son avantage.

L’autre faction, désignée gagnante par la France (Ouattara et consorts), a aussitôt bombé le torse et demandé à ses maîtres de punir le récalcitrant qui refusait de se laisser écarter alors que le parrain des malfrats lui signifiait de s’en aller. Les deux gangs de truands se sont donc affrontés. Celui qui bénéficiait du soutien du parrain étranger l’a emporté. La « société civile ivoirienne » a bien peu à voir dans cette histoire d’un chef de bande remplacé par un autre chef de bande tout aussi malhonnête et vicieux mais d’allure plus moderne, et plus soumis ce pourquoi il a été désigné.

Et la gauche de s’empêtrer davantage dans ses analyses stéréotypées, éculées. Ainsi, alors que Sarko se comporte comme le chef d’une puissance impérialiste en déclin, au plus grand plaisir de sa classe capitaliste monopoliste nationaliste française, et qu’il intervient en Côte-d’Ivoire et en Libye de sa propre initiative pour défendre les quelques néo-colonies qu’il lui reste, tout cela en forçant quelque peu la main de son consort et concurrent américain, voilà qu’à gauche on lui ressert l’histoire du grand frère américain et du vassal parisien :

« La France officielle, sous influence étasunienne, a donc choisi la fuite en avant dans l’agression d’un pays souverain en proie à une guerre civile qu’elle a directement contribué à activer, à travers une politique néo-coloniale et partisane développée depuis bien des années. La crise ivoirienne n’est pas récente. Elle est particulièrement complexe et l’actuelle question de l’élection présidentielle contestée n’y représente qu’une étape, dans un pays coupé en deux camps. Entre ces deux camps, les États-Unis ont choisi en fonction de leurs démarches stratégiques, celui qu’avec leurs supplétifs, ils soutiennent. »

Messieurs, mesdames de la gauche parisienne, il n’y avait pas d’élection présidentielle contestée en Côte-d’Ivoire, il y a des impérialistes qui ont soufflé à l’oreille de leur poulain (Ouattara) qu’il devrait contester l’élection, ce qui leur fournirait le prétexte d’intervenir et de l’imposer au pays tout entier. Messieurs de la gauche Vous accréditez les mensonges de votre président, en êtes-vous conscients ?

Sachez que Sarkozy a capitulé, l’excité de l’Élysée s’est enfin rangé. Il a congédié son ministre des Affaires étrangères atlantiste-socialiste Kouchner et a rendu à la faction chiraquienne de son parti le pouvoir qui lui revenait de droit (Juppé le martyr chiraquien). Sarkozy s’est réconcilié avec l’autre moitié de son parti et mène ces guerres d’agression coloniale en Libye et en Côte-d’Ivoire afin de défendre les intérêts de la classe impérialiste française.

Messieurs dames de la gauche française, ce n’est pas Obama votre premier ennemi mais bien l’excité de l’Élysée et la classe qui l’a engendré. Mais comment aux prochaines élections présidentielles françaises truquées parviendrez-vous à châtier le chacal de l’UMP sans pour autant laisser se faufiler le loup « socialiste » du FMI ?
Néo-colonialistes français, hors de Côte d’Ivoire !

http://www.robertbibeau.ca/palestine/edito10042011.html

Messages

  • Les mots ne semblent pas bien choisis et ne correspondent pas exactement à la situation.

    "il avait bien servis ses maîtres, croyait-il. Pourquoi être soudain répudié de façon si cavalière ? Et le roitelet défait de s’accrocher à son trône"

    Elu en 2000 de manière régulière, à la présidence de la Côte d’Ivoire, Gbagbo n’est non pas roitelet donc, mais président de la République. Pas défait non plus car l’état ivoirien l’a reconnu vainqueur, vu les truandages electoraux même pas discrets du camp adverse.
    Il n’a pas semble-t-il non plus "bien servi ses maîtres" puisque moins de 2ans après son election ils ont tenté de le renverser et ont installé une partition depuis du pays.

    • C’est exactement ce que j’écris, l’homme aura peu servit, je l’écris, il semble que les mots aient été bien choisi... Vous vivez une frustration personnelle monsieur ??

      Gbagbo ou ouattra c’est du pareil au même et les deux finiront dans le caniveau après que leurs maîtres en auront finit avec eux, Gbagbo a servit peu car il était récalcitrant on verra pour le suivant...

      Robert Bibeau

    • Bonjour Monsieur, j’ai toujours eu beaucoup d’estime pour vos infos, mais j’avoue que là vous vous trompez sérieusement sur Gbagbo. Je suis Congolais et j’ai beaucoup d’amis Ivoiriens. j’ai suivi de très près la scène politique Ivoirienne depuis les années 90 jusqu’à l’heure actuelle. Je peux vous certifier qu’il n y a pas un président Africain à l’heure actuelle qui est aussi digne que Gbagbo. C’est le seul qui a respecté les lois de son pays malgré les énormes pressions extérieures sur lui. Il a accédé au pouvoir en 2000 à la suite des élections juste et grâce à la vigilence de la population qui n’a pas hésité à sortir dans la rue quand on a voulu lui confisquer sa victoire (il n’a jamais bénéficié du soutien de la France !!! Jamais alors, encore jamais !!!). Il a largement remporté les élections de Novembre 2010, la preuve en est qu’il est le seul qui a cherché depuis le debut du contentieux électoral à discuter du fond du problème (=le recomptage des voix ou la révisitation des élections) contrairement à tous (l’ONU, France, USA, U.A, CEDEAO). Sa popularité en Côte d’Ivoire est beaucoup plus que celle de Chavez au Venezuela. J’appelle en appui mes amis présents en Côte d’Ivoire et en Europe, il n ’y a absolument aucun doute là dessus. La preuve en est que le fameux Ouattara n’a jamais pu reunir une manifestation de plus de 1000 personnes en Côte d’Ivoire et même dans son soit-disant fief de Bouaké ! Par contre, lui à maintes reprises, il a mobilisé de dizaines, voire de centaines de milliers de gens. Si l’image qu’on véhicule de lui est négative en Europe, c’est tout simplement à cause des GRANDS MEDIAS MENSONGES FRANCAIS qui l’ont coulé comme LUMUMBA et LAURENT KABILA. Ils ont réussi à semer le doute même chez certains Africains révolutionnaires ! Mais moi, j’ai appris à connaître Gbagbo avec le temps et dans l’analyse critique des infos reçues. Il n’a jamais, alors jamais, été considéré comme dictateur par les simples citoyens Ivoiriens. Et je regrette beaucoup que ce site que j’ai toujours considéré comme crédible puisse traiter le digne fils Africain Gbagbo comme n’importe quel dictateur ! J’ai connu Mobutu, Sassou, ... Gbagbo est un digne fils de l’Afrique qui n’a rien à se reprocher malgré les mensonges que les médias Occidentaux véhiculent sur son compte, ces mensonges qui ne trouvent pas du tout d’échos chez les Ivoiriens eux-mêmes car ils me disent ce qu’eux-mêmes ou leurs famille les rapportent sur Gbagbo.

  • Gbagbo est un digne fils de l’Afrique qui n’a rien à se reprocher malgré les mensonges que les médias Occidentaux véhiculent sur son compte,

    Vous plaisantez ?

    .

    Une marionnette du capitalisme , soutenue par Sarkosy , élue"démocratiquement" ou pas, remplace celui qui était hier encore l’ami intime de la Socil démocratie internationale, et qui lors des voyages à Paris, sortait en boite avec J.Lang,

    .
    Je n’ai comme informations crédible à mes yeux que la position de gens que je sens proche des idées que je peux défendre.

    Je vous invite donc à vous référer, comme moi àcette déclarationpuisque, comme moi, vous ne pouvez juger sur place..

    Extrait de la déclaration du Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire après le second tourdesélections :

    http://www.leconfrere.com/1945-special-cte-divoire-le-parti-communiste-revolutionnaire-d.htm?PHPSESSID=44741da7bc41dce5e886a05a4c2f45ba

    Comme nous l’écrivions dans notre déclaration datée du 6 décembre 2010, " … Le Conseil Constitutionnel n’a pas été juge des élections mais partisan de Laurent Gbagbo ". Avant d’analyser les résultats provisoires issus des urnes tels que proclamés par la commission électorale Indépendante (CEI) d’une part et d’autre part la décision du Conseil Constitutionnel, organe chargé de donner les résultats définitifs, nous résumons en quelques lignes les accords politiques signés entre les deux clans des hauts bourgeois, les houphouétistes de Ouattara et Bédié et les refondateurs de Gbagbo Laurent, sous la houlette de l’impérialisme international en particulier de l’impérialisme français.

    Les accords de Linas Marcoussis signés en 2003 à Paris, sur les conseils de l’impérialisme français ont contraint les deux clans des hauts bourgeois ivoiriens à partager le pouvoir avec la participation des rebelles qui se sont trouvés du coup légitimés. Ce processus conduira avec les résolutions successives à mettre la Côte d’Ivoire sous la surveillance de l’ONU, ôtant ainsi à notre pays sa souveraineté nationale. A l’heure actuelle, plus de 10 000 soldats étrangers sont présents sur le sol ivoirien avec un contingent de l’armée française de plus de 900 hommes. Cet accord et les accords suivants, signés à Accra, Pretoria, Ouagadougou, ont défini le cadre des élections et les contorsions politico-juridiques à faire à savoir : la conservation en l’état d’une constitution antidémocratique et confligène qui a conduit à la guerre. Les accords de Pretoria en particulier ont prévu la certification des élections par l’ONU, plaçant ainsi la Côte d’Ivoire sous une sorte de protectorat ONUSIEN qui ne dit pas son nom.

    .....
    ................... ;

    Chaque fraction de hauts-bourgeois ivoiriens, celle de Gbagbo compris, comptait au final sur l’arbitrage favorable des puissances impérialistes par le truchement des fonctionnaires de l’ONU. Celles-ci ont choisi d’appuyer le camp Ouattara. L’expression massive des peuples de Côte d’Ivoire lors de l’élection présidentielle constitue une sanction contre le jeu de cache-cache sur leur dos, mais aussi le signe de leur volonté de mettre fin à la crise due aux politiques pro-impérialistes des hauts bourgeois. Le taux de participation au 1er tour, le 31 octobre a été de 84 %. Les suffrages exprimés au premier tour sont les suivants : 1,7 millions de voix pour Gbagbo Laurent, 1,4 millions pour Ouattara Alassane, et 1,1 millions pour Konan Bédié. Lors du 1er tour, les résultats cumulés dans les régions du nord et du centre (Savanes, Vallée du Bandama, Worodougou) sont les suivants : Gbagbo Laurent 53 000, Ouattara Alassane 476 000, Konan Bédié 130 000. Ces résultats ont été acceptés par tous, déclarés par la CEI, proclamés par le conseil constitutionnel et certifiés par l’ONU.

    Le Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire se prononce
    Au 2ème tour, comme au premier tour, des empêchements de vote, des affrontements ont eu lieu dans certains bureaux de vote dans ces régions du nord et du centre, mais aussi dans les régions du centre ouest et de l’ouest. Ces bureaux de vote en cause dans toutes ces régions ont été identifiés par les observateurs électoraux et les agents de l’ONUCI. Le lundi 29 novembre 2010, tous les protagonistes ont déclaré que malgré ces cas, le scrutin reflétera globalement l’expression de la volonté populaire. Contre toute attente, la proclamation des résultats provisoires par la CEI est bloquée par les représentants de Gbagbo jusqu’à ce que le délai imparti à la CEI soit épuisé, soit jusqu’au mercredi 1er décembre 2010 à minuit. Alors entre en jeu le Conseil Constitutionnel qui proclame à peu près les mêmes résultats détaillés que la CEI, résultats du reste conformes aux résultats du premier tour, mais invalide tous les votes des trois régions du nord et du centre ci-dessus mentionnés au motif qu’il y a eu " empêchement de vote, violence, affrontements, bourrage des urnes, etc.).

    En l’espace d’une journée, notre juge des élections a pu examiner les 20 000 procès verbaux et a pu analyser les contentieux dans tous les bureaux de vote des 3 régions mentionnées (plus de 2 500 bureaux de vote) et conclure à leur annulation. Rappelons qu’au 1er tour, Ouattara seul a distancé Gbagbo, de plus de 400 000 voix dans ces trois régions. Curieusement le Conseil Constitutionnel donne Gbagbo vainqueur au 2ème tour après invalidation des 400 000 voix. Non ! Le juge des élections n’a pas dit le droit, il n’a pas défendu l’expression de la volonté populaire fondement des élections démocratiques. Le FPI a organisé l’invalidation des résultats du Nord et du centre, a organisé le blocage des travaux de la CEI pour la rendre forclose. Comptant sur le fait que le verdict du Conseil Constitutionnel est sans appel, il l’a actionné pour attribuer la victoire à Laurent Gbagbo, réalisant ainsi un hold-up électoral. Une institution de la république qui ne respecte pas la volonté populaire et qui est au service d’un camp dans une élection ne peut mériter respect même si elle se nomme conseil constitutionnel.

    L’évocation de la souveraineté par ceux qui bradent la souveraineté n’est qu’un prétexte pour maintenir frauduleusement Gbagbo au pouvoir contre la volonté populaire

    . Le pouvoir de Gbagbo est un des symboles de la négation de la souveraineté de la Côte d’Ivoire en dépit des affirmations contraires des tenants de ce pouvoir. Il a été acquis en octobre 2000 grâce à l’appui du gouvernement français. Entre 2003 et maintenant Gbagbo a signé en vertu du fameux article 48 à relents monarchistes de la constitution des accords qui nient la constitution, qui mettent le conseil constitutionnel lui-même sous les ordres du secrétaire général de l’ONU. Il est difficile de vouloir s’accrocher à la souveraineté après l’avoir bradé. Sous le pouvoir Gbagbo, l’essentiel de l’économie ivoirienne (électricité, eau, gaz, transports, imports-exports, pétrole) est aux mains des entreprises impérialistes, françaises en particulier, en vertu de contrats léonins.


    L’impérialisme français a simplement décidé de changer de pion
    . C’est ce qui explique qu’il mobilise en ce moment la " communauté internationale " pour " défendre la souveraineté populaire " en Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara est le nouveau pion préféré dans l’espoir que la réunification des partis politiques houphouétistes ramènera la stabilité propice aux affaires.

    Le Parti Communiste Révolutionnaire appelle les peuples à dire non à l’imposture de Laurent Gbagbo, non aux violences postélectorales attisées par le camp Gbagbo, violences qui ont déjà fait des dizaines de morts. Il les appelle à se mobiliser contre la guerre réactionnaire qui se profile à l’horizon, contre l’immixtion des puissances impérialistes. Le Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire estime que c’est la seule voie pour faire des pas décisifs vers le pouvoir du peuple, socle d’une république démocratique indépendante et moderne.

    A.C