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Raffarin pour une seconde journée de solidarité

Publie le samedi 11 juin 2011 par Open-Publishing
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Allez !
On est sur le bon chemin pour retourner à l’esclavage !!!!!

L’ancien Premier ministre y voit "le moyen de financer la dépendance".

La piste a été lancée par le gouvernement cette semaine : lancer une seconde journée de solidarité pour financer la dépendance des personnes âgées. L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, à l’initiative de la première journée de solidarité en date du lundi de Pentecôte, s’est dit favorable, samedi matin sur Europe 1 à cette idée.

IL Y A D’AUTRES SOLUTIONS
Comment financer la dépendance ?

Comparés aux 350 milliards du budget de la Sécurité Sociale,
les besoins de financement de la perte d’autonomie sont modestes.

Les sommes actuellement affectées à la perte d’autonomie représentent 20 milliards d’euros, soit moins de 1%
du PIB. Elles comprennent l’ensemble des aides, logements, réduction des charges sociales, maisons de retraites
(tout ce qui dépend de la maladie est du ressort de la Sécurité Sociale).

Seulement 9% des plus de 60 ans bénéficient de l’APA (droit universel) du fait d’une perte d’autonomie partielle
ou totale. Et le rapport Gisserot prévoit une croissance annuelle de 1,3 à 1,6 jusqu’en 2012 et de 0,6 à 1,1 de
2012 à 2025.

Les besoins de financement d’ici 2025 représenteraient donc environ 1 point du PIB (le PIB a été multiplié par 2 en 25 ans)

L’argent existe pour financer les 20 milliards nécessaires à la perte de dépendance.

Les propositions de la CGT sont les mêmes que celles définies pour le financement de la sécurité sociale.

􀂾 Faire contribuer tous les revenus non soumis à cotisations, intéressement, participation : + 3 milliards € -stock-option : + 5,2 milliard €

􀂾 Supprimer les exonérations de cotisations patronales, puis les moduler en fonction, notamment, des politiques de l’emploi des entreprises : + 32 milliards €. La part des exonérations patronales dans les cotisations dues à l’Urssaf est passée de 1,4% en 1992 à 10,7% en 2008.

􀂾 Augmenter les salaires : les revenus du travail en 20 ans ont perdu 10% du PIB et mettre en oeuvre une autre politique de l’emploi. 1 million d’emplois : + 5 milliards €

􀂾 Taxer les produits financiers des entreprises : + 10 milliards € c’est ce que pourrait rapporter en plus chaque année la taxation à 8% des 260 milliards € des revenus financiers des entreprises et des banques (taux appliqué aux cotisations patronales).

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