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Le marxisme : autonomie relative

Publie le samedi 11 juin 2011 par Open-Publishing
1 commentaire

Le marxisme : autonomie relative
La bourgeoisie a les moyens d production
Et les moyen s de communication.

Le prolétariat a la force de production
C’est-à-dire sa force de travail.
Plus de la moitie de humaine est sacrifiée car par une accumulation du capital ,on ne peut se développer ;..Le infrastructures économiques sont les usines ,a terre ,les moyens de production.
Les superstructures ce sont les gouvernements Etat administration ;

Pour Marx état étant au service de la classe dominante il peut y avoir une autonomie relative
Par le syndicat et dans Etat et dans administration.
Ce sont des autonomies relatives qui permettent des grèves ? manifestations de se révolter
Dans ce capitalisme extrêmes dure et brutale ;

Mais le patronat est en train de réduire cette autonomie
Comment il ne manque pas d imagination
En mettant le patronat dans le syndicat
On le voit à FO mais pas seulement
En mettant le FN dans le syndicat.

La sociale démocratie entend civiliser le capital
Aujourd’hui il est trop brutal le paternalisme l’était il moins.
Peut t on le dépasser CE CAPITLAISME sauvage.
On a ces discutions au PCF.

JE NE SUIS PAS une pro de ces questions
Peut on le dépasser par les forces sociales comme les indignés
Le féminisme
Est ce une mutation ou un dépassement ou une rupture ?

Martine Lozano

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Messages

  • beaucoup de questions.

    Sur l’état il y a plusieurs entendements de ce terme, mais pour le sens qui nous intéresse, on ne parle pas là d’entreprises et services publics, mais de la machine chargée d’organiser la société, de la controler et de la réprimer .

    Cette dernière est contrôlée par la classe dominante

    On peut discuter sur ce qu’on souhaiterait mais il convient d’analyser comment les classes se battent et contrôlent ou pas les organisations humaines.

    La machine d’état, au sens de l’appareil chargé d’organiser, controler et réprimer, est de fait sous contrôle de la bourgeoisie et surtout formatée pour elle.

    Constater cela est très important.

    Par exemple, les exécutifs et législatifs font partie de ces machines qui expriment et mettent en action des politiques favorables à la bourgeoisie.

    Les partis, mouvements, etc, qui ont fondé une stratégie libératrice avec comme centre la conquête des exécutifs et legislatifs ont tous été retournés dans le sens des interets de la bourgeoisie.

    Il faut bien constater les choses.

    Ca ne signifie pas que des mesures progressistes ne sont pas possibles à prendre (quand on est dans les exécutifs) mais que les ors et velours de la république ne sont pas fait pour la classe exploitée.

    Les partis rentrés là dedans pour changer les institutions de la machine d’état ont été changé par elles.

    La clé de bonnes mesures de gouvernement et de parlements ne se situe pas dans ces assemblées ou dans les exécutifs de la machine d’état.

    Mais en dehors de l’état, en dehors des processus électoraux, en dehors de la conquête de places électives.

    Si il y a une leçon à tirer en Europe de l’ensemble des gouvernements de gauche c’est bien cela.

     La machine d’état est faite par et pour la bourgeoisie
     Dedans les institutions électives sont taillées par et pour la bourgeoisie,
     Ceux qui rentrent dans ces institutions sont transformés en serviteurs de cette machine d’état et non en serviteurs de la classe populaire (ou même de la population)
     les avancées se font de l’extérieur de ces institutions, et ce sont des rapports de force globaux entre les classes qui font inflexion dans un sens ou dans un autre.
     La bourgeoisie, elle a son état qui est taillé comme son exécutif, son organisateur global. Sans machine d’état la bourgeoisie serait un conglomérat avec la guerre de tous les bourgeois contre tous les bourgeois .
     La classe populaire, si elle a ses organisations distinctes et indépendantes de cette machine d’état, a ses outils comparables pour disputer le pouvoir ou du moins éventuellement faire contre-poids à la machine d’état.

    Nous en sommes là et dans une période de sur-agressivité du capitalisme qui veut profiter de sa grande crise pour rétablir avec une grande violence de forts taux de profits.

    La réponse est fondamentalement de retravailler les fondamentaux de la classe populaire, ses batailles et ses organisations (partis, syndicats, associations, comités, sites, réseaux, etc).

    Le rôle des partis de transformation n’est pas de tenter d’avoir des stratégies centrées autour de la conquête de la machine d’état, y compris ses instances électives, mais de se tourner vers la classe populaire pour l’aider à s’organiser et se mettre en mouvement, repousser le capitalisme et l’abattre.

    La question n’est pas d’aller ou pas dans des institutions mais de savoir que ce qui rend utile une intervention, dans ces machines taillées pour le camp d’en face, est situé en dehors des institutions.

    Ou du moins je tente de raisonner par rapport à ce qu’on a constaté des politiques menées par des partis de gauche dans les institutions en Europe.

    Ca ne marche pas.

    Les seules fois où ça marche c’est quand la classe populaire est mobilisée et organisée.

    Et ce n’est même pas une question d’équilibre entre luttes et conquêtes électorales, mais de centre de gravité qui doit se situer indépendamment de ces institutions qu’il pénètre seulement pour les soumettre et les bloquer comme machines taillées par et pour la bourgeoisie.

    Je dis qu’il n’y a pas égalité d’importance dans la stratégie de changement entre pénétration des institutions et mobilisation/organisation de la classe populaire, parce que même des conquêtes sociales se firent sous des gouvernements de droite (Mai 68, etc, on pourrait parler de l’Italie) alors qu’il y eut des politiques violemment anti-ouvrières de gouvernements de gauche.

    La difference ? l’activité de la classe populaire.

    Les partis de la classe populaire ne doivent pas être des partis comme ceux de la bourgeoisie, c’est à dire des machines électorales pour fournir du personnel à la direction de la machine d’état.

    Ca ne marche jamais