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1000 AGENTS DE LA VILLE DE MONTREUIL DANS LA RUE POUR DENONCER LA VOLONTE DE DOMINIQUE VOYNET DE TUER LEURS OEUVRES SOCIALES

par CGT des territoriaux Montreuil

Publie le samedi 4 février 2012 par CGT des territoriaux Montreuil - Open-Publishing
3 commentaires

Vendredi 3 février, comme ils l’avaient fait en février 2010 pour exiger de la municipalité le respect, plus de 1000
agents communaux, issus de tous les secteurs, ont bravé le froid et manifesté dans les rues de Montreuil pour
défendre leurs acquis sociaux.

DE NOMBREUX SERVICES ET EQUIPEMENT FERMES

Avant même le rassemblent de midi, de nombreux services publics municipaux étaient fermés. La liste n’a eu de
cesse de s’allonger tout au long de la journée : une trentaine d’écoles maternelles et élémentaires, 4 crèches, le
centre local d’information et de coordination (CLIC), le centre communal d’action sociale (CCAS), le complexe sportif,
la piscine, des antennes vie de quartier, le service logement, accueil prestation à l’enfance, relation avec la vie
associative… et beaucoup d’autres fonctionnaient au ralentis comme les affaires générales et l’état civil.

UNE MANIFESTATION DE GRANDE AMPLEUR

Le personnel et les retraités communaux ont ainsi massivement répondu à l’appel de la CGT. Au son des percussions,
des sifflets et en tenu de travail, ils ont défilé dans les rues montreuilloises en scandant « le COS est à nous ». Ils
entendaient défendre leur Comité des oeuvres sociales (COS). En effet, depuis plusieurs semaines, la Municipalité
était déterminé à mettre à mal cet acquis de 1967. Elle avait décidé unilatéralement de passer en force et d’imposer
une coupe drastique de 50 % du budget, soit 700.000 €. La Municipalité entendait également dicter les orientations
et les activités proposées en se substituant ainsi aux administrateurs du COS élus par les agents et retraités
communaux.

GRACE A LA MOBILISATION, LE PERSONNEL A ENFIN PU SE FAIRE ENTENDRE

Après avoir quitté les locaux du Comités des oeuvres sociales, les 1000 manifestants se sont rendus à l’hôtel de Ville.

Sur place, la CGT a demandé à ce qu’une délégation intersyndicale soit reçue. C’est ainsi que des représentants CGT,
FSU et FO ont été accueillis par l’adjointe de Dominique Voynet en charge du personnel.

Durant les négociations, les
manifestants sont restés mobilisés et ont occupé l’hôtel de Ville.

Il aura fallu 1h30 de discussion, pour que la municipalité accepte enfin la revendication de l’intersyndicale, à savoir
l’ouverture de vraies négociations :

 Les orientations et les prestations assurées par le COS ne seront pas dictées par la Municipalité.

 Le budget sera réellement discuté. Ainsi, la baisse de 50 % n’est plus à l’ordre du jour.

Dès la semaine prochaine, les réunions de négociation commenceront. Les administrateurs du COS et les
représentants syndicaux entendent participer activement à ces échanges dans l’intérêt des agents et retraités
communaux.

La CGT et le personnel prennent acte du changement de positionnement de la municipalité. Ils entendent être
vigilants à ce que les engagements décidés soient respectés.

1000 agents dans la rue

Messages

  • Il est important que D. Voynet n’ignore pas ces manifestations, pour les positions qu’elles défendent mais aussi et surtout pour ce qu’elles expriment.
    La confiance bâtie entre la municipalité et l’administration depuis 2 ans, souvent dans l’adversité, ne peut s’évaporer pour un conflit pour ce seul dossier, aussi important soit-il. Elle doit comprendre que le changement demande parfois du temps, et qu’il faut lui laisser de temps de s’écrire.
    Pour autant, il est juste de rappeler que D. Voynet a porté le soutien de la ville au COS à un niveau sans précédent (2% de la masse salariale) et avec peu d’équivalent. Il est juste aussi de dire que les organisations syndicales qui administrent le COS n’ont pas, depuis de nombreuses années, sondés les agents et retraités de la ville pour savoir ce qu’ils attendaient de leur structure qui porte les oeuvres sociales, se réfugiant derrière le vote des agents et retraités aux élections. Doit-on pour autant cesser de discuter, échanger, s’adapter ?
    Cessez de tous nous prendre en otage, cessez de vous haïr au détriment de tous, reprenez les discussions en écoutant l’Autre ! Acceptez-vous