Accueil > Sortir de l’Élysée pour entrer à Clairvaux (2ème partie)

Sortir de l’Élysée pour entrer à Clairvaux (2ème partie)

par Jean-Yves Peillard

Publie le mercredi 7 mars 2012 par Jean-Yves Peillard - Open-Publishing

Quelques jours avant Fukushima (11 mars 2011) comme un signal que ce qui se passe n’est pas inéluctable mais la conséquence d’une propagande dévastatrice.
Dans ce cas, il y a eu FUKUSHIMA parce que TCHERNOBYL a été étouffé, d’autres suivront « si rien ne bouge »...

  28 février 2011 : interview du Pr Yury Bandajevski
http://www.yvesmichel.org/yves-michel/espace-ecologie/entretien-avec-yuri-bandajevski-apres-laccident-de-fukushima-et-25-ans-apres-tchernobyl ou sur http://chernobyl-today.org/

 6 mars 2011 : interview de Janette Shermann
http://www.lepost.fr/article/2011/11/17/2639945_tchernobyl-un-million-de-victimes.html

  9 mars 2011 courriel de collègues :
« Salut, en effet, il y a des priorités. Mais il y en a plusieurs. Ce n’est peut-être pas en critiquant la hiérarchie des priorités des autres que vous allez les rallier à la votre. Je pense que le Gaz de Schiste est une priorité vitale pour chacun.
Essayons de faire au mieux : toutes les priorités en même temps, ou de nous les répartir.
Dans l’article que vous nous avez joint, il y a "nous" (les mêmes priorités ?)

http://rebellyon.info/Au-coeur-du-monstre.html

Oui, on in-Schiste vraiment :

p108 « Certes, si on prend l’œuvre des divers auteurs qui depuis déjà longtemps se sont posé la question, plutôt que celle des ralliés de la dernière minute, on y trouve tous les éléments d’une critique cohérente. Mais ces erreurs sont dispersées, et la manie de l’actualité fait qu’elles sont peu connues des écologistes » [...] « En cherchant bien, l’on s’aperçoit que dans la masse tout a été dit ou presque, mais sans aucun sens des priorités. » Bernard Charbonneau « Le feu vert »

La priorité

L’institut de radioprotection Belrad au Belarus crée par les professeurs Nesterenko et Sakharov pour soigner les enfants de Tchernobyl, est sur le coup de s’effondrer par manque de crédits suffisant, les fonds jusque là obtenus proviennent de dons de la société civile mais jamais des organismes officiels. Et pour cause ; l’existence d’un institut de radioprotection montre avec trop d’évidence les effets néfastes des conséquences sanitaires de contamination radioactive pour la population, notamment la population la plus sensible que sont les enfants. Les nucléocrates tout puissants dans le monde ne peuvent se permettre de financer une telle vitrine démontrant leur barbarie, leur aveuglement et leur échec fondamental.
Ces lobbyistes montrent actuellement à Fukushima comment ils sont prêts à sacrifier des millions de personnes comme ils le font à Tchernobyl. La biosphère sature de cette pollution radioactive, et les eaux et terres, la chaîne alimentaire contaminés montreront à l’avenir le véritable crime contre l’humanité qui dépasse l’entendement . Arrogance et ignorance confondues ne peuvent cacher un fait avéré : Tchernobyl est une catastrophe qui dure et durera toujours, comme celle de Fukushima qui commence à peine, et partout dans le monde pas seulement autour des sites les plus contaminés. Il faut inscrire cela dans la mémoire collective par la mise en place d’un tribunal Russell.
http://www.tribunalrusselnucleaire.org/

Mais pour l’instant la priorité est d’aider les populations sinistrées et les organismes et scientifiques indépendants qui portent la radioprotection à bout de bras, avec des moyens dérisoires comparés aux moyens d’une propagande infecte.
Sauvez Belrad ! (ou je fais un malheur...)
et enfin la priorité est l’arrêt immédiat de toutes les installations nucléaires de part le monde, civiles ou militaires.

Broken Chairs, les chaises cassées les vies brisées

Broken Chairs ONU

Sur la place des Nations Unies, à Genève, trône une chaise en bois œuvre de l’artiste Daniel Berset sur la commande de Handicap International. Elle ennuie bien l’ONU et a failli disparaître sous prétexte de restauration. Mais la population a veillé à ce que ce symbole reste en place, il reflète bien l’hypocrisie des États composant l’ONU et la barbarie des armes qui frappent aveuglement la population notamment les gosses qui jouent sur la terre bien après les conflits ; « des pièges à enfant ».
http://www.broken-chair.ch/
http://www.handicap-international.ch/fr/
et cela continue :
http://www.handicap-international.ch/actualites/vue/article/bilan-de-la-conference-sur-les-mines-antipersonnel-au-cambodge-de-nouvelles-victimes-rappellent-a.html

Cette immense chaise cassée en bois, est remarquable afin de symboliser une barbarie « visible », « mécanique », mais comme cela est beaucoup plus difficile pour symboliser une barbarie invisible comme les victimes des bombes à uranium appauvri et les autres populations victimes de la radioactivité. Il ne reste que « le détournement ou la récupération d’œuvre d’art » afin de solliciter l’attention sur ce point bien précis , volontairement occulté depuis trop longtemps par ces mêmes nations hypocrites.

Cette été sur cette place, un prof de philo de la Sorbonne qui manifestait pour les réfugiés d’Ashraf (http://www.csdhi.org/ ) a bien voulu porter la pancarte. Et à côté des panneaux montrant Mme Éléonore Roosevelt « prenant en main » les déclarations des droits humain de 1948, on peut affirmer que ces déclarations d’intention n’engagent que ceux qui y croient, surtout pas la CIA et la bande de Wall Street par exemple qui à l’époque, a ainsi trouvé un os à ronger à la première dame afin de l’éloigner de la maison blanche pour que les « affaires continuent ».
Les panneaux provisoires ne sont pas passés inaperçu pas seulement auprès des touristes chinois, car la semaine suivante des policiers ont « nettoyé » la place en disant « que quelqu’un de l’ONU s’était plaint » et m’ont prié de retourner dans notre « pré carré » devant l’OMS, là où l’on a l’autorisation de la ville de Genève il est vrai.
Des cars entiers de chinois défilent et viennent à leur tour goûter « les tentations de l’Occident ». Ils ont remplacé les touristes japonais, seul les appareils photos sont restés.
Comme dans le documentaire sur ARTe laissant sous entendre qu’à Tchernobyl la nature avait repris ses droits ; d’autres populations avaient « comblé le vide ». Cela avait provoqué un tollé et le Pr Michel Fernex avait répondu promptement ; la nature comble les vides mais ce n’est pas seulement cela que l’on devrait montrer ; Pas ou peu d’êtres vivants sont en bonne santé.
http://www.lesenfantsdetchernobyl.fr/DNIEPR_55.pdf
http://enfants-tchernobyl-belarus.org/doku.php?id=base_documentaire:articles-2011:etb-24

Sauvez Belrad ! C’est encore plus votre devoir

Devant l’OMS, nous allons finir notre 5ème année de « veille des consciences », manifestation silencieuse, dans cette société du spectacle on pourra dire que nous n’avons pas été trop sollicité. Où est le livre des records ? 5 ans de manifestation constante ce n’est pas spectaculaire ? Il a fallu une autre catastrophe pour que des médias s’intéressent à cette imposture (l’accord OMS-AIEA, enfants de Tchernobyl, liquidateurs, rapports forum 1995 et 2005« volatilisés », pas de radioprotection réelle, etc...)
http://fr.discu.org/wiki/Tchernobyl_vu_par_l’IAEA
Mais même sur ceux qui ont mentionné ce sujet irradié dans leur article, il y a un peu moins de la moitié qui n’ont pas signalé qu’il y a plus de 300 personnes qui manifestent pour montrer ce sujet bien précis, depuis 5ans ! Et nous sommes encore là parce que même avec le brassage qu’il y a eu, il n’y a toujours rien qui a été fait en matière de radioprotection, que cela soit à Tchernobyl et maintenant à Fukushima, le même scénario se répète.
C’est ça le scandale de l’OMS-AIEA bien devant cette mascarade de pandémie. Des milliers de gosses contaminés, des liquidateurs sacrifiés, des suicides de paysans, des milliers d’hectares de terre et d’océan contaminés avec toutes les conséquences que cela représente là aussi dénoncées de longue date (1).
Et au contraire d’une réaction salutaire, ces crétins irradieux continuent d’étouffer et de rester droit dans leur bottes, il y en a même qui viennent en remettre une couche au Japon avec une arrogance incommensurable en vantant un EPR qui n’existe pas et qui n’existera jamais. Faut-il être taré à ce point ? (nous verrons que cela s’explique plus loin...)
Avec tout cet abrutissement, il faut encore le répéter et le marteler : Il y a eu Fukushima parce que Tchernobyl a été étouffé, l’industrie nucléaire qui va de paire avec le militaire et le totalitarisme ne s’en serrait pas relevée. Et pour maintenir cette industrie meurtrière en place, ces messieurs nucléocrates n’ont pas hésité à sacrifier des millions de personnes depuis Tchernobyl mais autant qui s’annoncent avec Fukushima. Tchernobyl et Fukushima sont des catastrophes qui durent et qui dureront toujours.

Cela dépasse l’entendement ce n’est même plus un génocide, c’est réellement un omnicide. (2)
Et pas de chance pour les nucléocrates, lorsque le Pr Nesterenko est venu à Genève avec les Pr Goncharova et Yablokov pour dénoncer l’infamie, il a lâché des mots que Wladimir Tchertkoff à traduit peu après :
« En réalité Nesterenko dit "Pokà né pobedìm" = tant que nous n’aurons pas vaincu, ce qui équivaut à "jusqu’à la victoire"."Imiet pobiédou" signifie "avoir la victoire". »

Pr Nesterenko ; la conscience et l’honneur

Il nous souhaitait bonne santé et de continuer "jusqu’à la victoire". Tout cela n’est pas tombé dans les oreilles de sourds. Les vigies continuent, certains, qu’ils soient méconnus ou célèbres comme Mme Mitterrand, disparaissent mais la mémoire reste, et comme dans la chansonnette « ami si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place », d’autres plus jeunes relèvent le gant.

Et le 27 Décembre 2011, c’est au tour de Roger Belbeoch qui a lutté toute sa vie contre cette barbarie. Il était membre du GSIEN
http://resosol.org/Gazette/GSIEN.html et son action remarquable s’étend en grande partie sur ce site :
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/ Stop Nogent.
Véro, Yvo Rens, Michel Guéritte et les amis ont relevé ces quelques mots de lui : "C’est avant l’accident qu’il faut agir. Après il n’y a plus qu’à subir"
On pourrait penser que ces disparitions nous affaiblissent, au contraire cela nous renforce car nous nous abreuvons de leur mémoire.

Les générations se succèdent devant ces bâtiments onusiens de la honte ; j’ai déjà vu une mère amener sa fille de la Savoie et un père marin de Noirmoutier amené son fils adolescent, le garçon a le même regard que le père ; ils continueront, la relève est assuré « jusqu’à la victoire », c’est écrit, même après une troisième et quatrième explosion nucléaire (qui ne sauraient tarder vu la lâcheté dominante et le taux d’abrutissement record chez les dirigeants-décideurs mondiaux, des « élites »...)

Père et fils avec un ancien de Taverny

On continue ; on ne peut pas se contenter d’un « on vous l’avait bien dit » et de se faire flatter par la multitude. L’OMS continue elle aussi, de nier, déjà complètement discréditée, elle n’a de toute façon pas la volonté de se donner les moyens d’organiser une véritable radioprotection (pas des mascarades qui ont régulièrement lieu surtout depuis ce qui est arrivé au Japon). Qu’à cela ne tienne, le même petit paysan breton qui a organisé cette folie douce de porter des pancartes de 8h à 18h s’est attelé avec ses collègues d’organiser eux-même un forum annuel sur la radioprotection (même pas peur) et cela sous les fenêtres de l’OMS ! La date est prévue les 11, 12 et 13 Mai 2012 juste avant l’assemblée générale « mondiale de la santé » annuelle de l’OMS, qui réuni tous les pays membres avec tous ces courageux haut fonctionnaires qui n’osent pas même lever le petit doigt malgré les sollicitations régulières auprès de leur Mission à Genève depuis 5 ans aussi, ne serait-ce pour demander de réviser l’accord WHA12-40 entre l’OMS et l’AIEA la mafia atomique. Peut-être que ces haut- fonctionnaires se sentent bien faibles vis à vis des donateurs privés comme Bill Gates (et autres mafias du vaccin et des semences brevetés) qui donnent largement plus à l’OMS que les États des pays membres. États de toute façon déjà privatisés, il est vrai.

Autour de l’ONU, vieille méthode pour acheter les consciences

Ce 5 décembre 2011, Jean-Paul Jaud est venu faire sa dernière prise de vue devant l’OMS pour son dernier film. Avec « Marie Monique et Coline », ils n’ont pas trop cette étiquette de militant pour convaincre la population d’agir vraiment. Hors caméra on discutait, il a dit qu’après le titre "nos enfants nous accuserons", puis "Severn la voix de nos enfants", le titre de
ce prochain film ressemblerait plutôt à : "nos enfants nous massacreront !"...
On parlait, des enfants de Tchernobyl, que ces photos terribles les gens ne voulaient pas les voir.
Je lui ai dit me souvenir d’un documentaire sur les camps de concentration libérés par les américains, les soldats avaient rassemblé tous les villageois environnant et les avaient fait traverser le camps en rangt par deux, on y voyait des gens qui pleuraient, ou baissant la tête, certains se tenaient un mouchoir sur la bouche, on devinait l’odeur et que certains ne pouvaient pas s’empêcher de vomir. A Jean-Paul Jaud j’ai dit que l’on devrait rassembler les nucléocrates et les faire défiler dans les hospitaux du Bélarus, d’Ukraine et maintenant au Japon et surement en France aussi. Tous ces dégâts sur le génome et les gosses qui sont le plus sensible. C’est là qu’il m’a demandé de répéter et a rallumé sa caméra...

Et l’on peut aussi faire le parallèle avec la reconnaissance envers ces américains qui nous ont libérés du nazisme et l’absence totale de reconnaissance des européens envers ceux que l’on a appelé les "liquidateurs" de Tchernobyl, ils ont sauvé l’Europe et l’Europe les nie. Et dernièrement dans leur pays, ils se sacrifient encore pour réclamer cette reconnaissance ;(3).
C’est ce problème impalpable de la radioactivité artificielle, qui montre que la technique a largement dépassé ses inventeurs, et les conséquences les dépassent dans leur représentation de l’espace-temps ; des individus qui sont sacrifiés pour d’autres individus à des milliers de kilomètres, ces derniers de différentes nationalités et culture ne s’en soucient même pas, avec en plus un appareil de propagande qui fait tout pour leur occulter cette conscience de l’autre qui meure si loin de chez lui, pourtant aussi pour les sauver, bien malgré lui sans doute car il pense sauvez les siens en premier lieu.
Don sans contre don sans se voir ; en aveugle, sourd et muet et à distance.
Alors raison de plus pour soutenir des organismes comme Belrad avec même de petites sommes, la goutte qui fait de grosses rivières ; une musique, celle de la Moldau de Bedrich Smetana rappelle cela ; on devine des gouttes de pluie qui se retrouvent et s’agrandissent en flaques puis en ruis puis ruisseaux, torrents tumultueux se jetant dans les rivières puis dans les fleuves plus lents mais puissants se jetant enfin dans l’océan et le cycle repart dans les nuages.
Les rivières de France et des autres pays sont autant de veines ouvertes qui doivent donner pour le sang des irradiés. Pas de frontières, pas de race, pas de lutte des classes etc, toutes les plus immondes inventions humaines s’éffacent devant tout cela.

Ce forum sur la Radioprotection ne part d’aucun moyen, c’est pourtant le point de départ du lien des acteurs de la société civile avec les scientifiques indépendants et toute la population, les collectivités etc qui voudront bien s’y atteler. Ils attendent vos resssources pour cela.
http://independentwho.org/fr/2012/02/15/forum-radioprotection-dons/

Le titre c’est donc Forum Scientifique et Citoyen sur la Radioprotection. Connaissances scientifiques et expériences vécues de Tchernobyl à Fukushima
Cela ne fait que commencer.

(1) Les livres récents :
Tchernobyl, Conséquences de la catastrophe pour l’homme et la nature A.V.Yablokov V.B.Nesterenko A.V.Nesterenko Académie des Sciences de New-York 2010
Tchernobyl 25ans après Y.I. Bandajevski N.F. Dubovaya G.S. Bandajevskaya Éditions Yves Michel 2011
Le livre noir du nucléaire français Julien Laurent Éditions City 2011
Tchernobyl déni passé menace future ? Marc Molitor Éditions RacineRTBF 2011
La vérité sur le nucléaire Corinne Lepage Éditions Albin Michel 2011
Victime des essais nucléaire Bruno Barillot Éditions OBSARM 2010
Nucléaire : le déclin de l’empire français les cahiers de Global Chance 2011
http://www.global-chance.org/spip.php?article49

EPR l’impasse nucléaire, le complexe nucléaire, au nom de la bombe, l’insécurité nucléaire, du gâchis à l’intelligence etc...

sont venu compléter une littérature pourtant déjà bien fournie :

La menace nucléaire Günther Anders Éditions du Rocher 2006
Solange Fernex, l’insoumise Elisabeth Schulthess Éditions Yves Michel 2004
Le Crime de Tchernobyl -Le goulag nucléaire Wladimir Tchertkoff Éditions Actes Sud 2006 Tchernobyl- conséquences sur l’environnement, la santé, et les droits de la personne -
Tribunal Permanent des Peuples 1996 Ed. Ecodif
La supplication Svetlana Alexievitch Éditions J’ai lu 2004
La catastrophe de Tchernobyl est un arbre qui pousse Dr Michel Fernex Publicades Enfants de Tchernobyl 2008
L’effet Petkau Ralph Graeub Éditions d’en bas 1988
Recommandations 2003 du Comité Européen sur le Risque de l’Irradiation Éditions Frison-Roche 2004
La centrale Élisabeth Filhol Éditions POL 2010
etc...

(2) Interview de Leuren Moret, http://www.alterinfo.net/Un-holocauste-nucleaire-mondial-nous-menace_a18251.html
« J’ai une enquête sur la santé dans le monde que l’OMS a publiée dans le Journal of American Medical Association en juin 2004. Les effets des essais atmosphériques apparaissent de manière très nette quand on considère le pourcentage de personnes souffrant de maladies mentales dans les différents pays étudiés. Par exemple 8,8% au Japon, mais 4,7% au Nigeria, ce qui est très bas. Il n’y a presque pas de radioactivité au Nigeria. En Ukraine, où s’est produit l’accident de Tchernobyl, le taux est de 20,4%. Il est de 9,2% en Espagne et de 8,2% en Italie. Ces deux derniers chiffres sont relativement bas, car ces pays n’ont pas de centrales nucléaires. La France dépend à 75% de l’énergie nucléaire pour l’électricité et son taux de maladies mentales est de 18,4%. Le Mexique se situe à 12, 2% et les États-Unis à 26%. C’est le taux le plus élevé au monde.

George W. Bush et ses frères et sœurs ont tous été exposés in utero aux retombées des essais atomiques effectués aux États-Unis. Il avait une petite sœur qui est morte d’une leucémie vers l’âge de trois ans.
J’ai travaillé dans une équipe appelée Radiation and Public Health Projet (cf. www.radiation.org). Nous sommes tous des scientifiques indépendants, des spécialistes renommés. Nous avons recueilli 6000 dents de bébés à proximité de centrales nucléaires et avons mesuré leur radioactivité. Et l’un de nos membres est le voisin de la femme qui a aidé les enfants Bush, y compris le Président, parce qu’ils avaient tous de graves problèmes d’apprentissage.

Comment savons-nous que les enfants Bush ont été exposés ?

D’après l’année où leur mère les ont portés. Vous n’avez qu’à voir combien de matières radioactives ont été dégagées dans l’atmosphère et vous trouverez une corrélation directe entre les résultats aux tests d’intelligence SAT auxquels on soumet les adolescents et l’année où leur mère les a portés. Ce sont des effets différés de l’exposition in utero aux radiations.

Vivant dans le Connecticut, ils ressentaient les effets des radiations du Nevada ?

Il y a deux ans, le gouvernement américain a reconnu que tous ceux qui avaient vécu aux États-Unis entre 1957 et 1963 avaient été exposés de manière interne aux radiations. Le fœtus de toutes les femmes enceintes était donc exposé.
Pas un génocide, un « omnicide » »

(3) courriel du 29.11.2011
« Une trentaine de survivants de l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl protestaient depuis deux semaines à Donetsk (est) contre la réduction de leurs pensions, attribuées par l’Etat pour leur participation à la lutte contre la catastrophe de 1986. Après une décision judiciaire, la police a évacué dimanche soir la tente fournie par le ministère des Situations d’urgence, a raconté le leader du mouvement, Nikolaï Gontcharov.
"Acte de terrorisme" pour la police. Un homme de 70 ans, Guennadi Konopliov, est mort dans l’ambulance qui l’évacuait. "L’attaque de la police contre le campement était un acte de terrorisme", a dit Gontcharov. Selon les services d’urgence, Konopliov s’était plaint ces derniers jours de douleurs à la poitrine mais avait refusé de se faire hospitaliser. L’affaire pourrait nuire à la popularité du président Viktor Ianoukovitch, dont Donestk est la ville natale et le fief électoral.
La réforme du système de pensions est imposée au gouvernement ukrainien par le Fonds monétaire international, en échange d’un programme d’aide de 15 milliards de dollars (11,3 milliards d’euros). Les "liquidateurs" de Tchernobyl sont un groupe de pression important en Ukraine et organisent régulièrement des manifestations devant le Parlement à Kiev. » (Source Reuters)

à suivre