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La lutte des classes bouillonne toujours...pendant ce temps Mélenchon et Cahuzac

par Antoine (Montpellier)

Publie le mercredi 9 janvier 2013 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
10 commentaires

Le titre complet est "La lutte des classes bouillonne toujours...pendant ce temps Mélenchon et Cahuzac se chahutent !"

Oui, oui, la lutte des classes est bien vivante pour 64% des Français

Blandine Grosjean | Redchef adj Rue89

(Illustration NPA 34)

La lutte des classes existe bien, c’est l’opinion de 64% des Français, selon l’enquête de l’Ifop pour L’Humanité. En 1964, seuls 40% des Français interrogés jugeaient qu’elle était une réalité, et 44% en 1967.

Les résultats du sondage sur la lutte des classes (L’Humanité/Ifop)

En revanche, seuls 56% des personnes interrogées ont le sentiment d’appartenir à une classe sociale, contre 61% en 1964.

Retour des structures de classes plus proches du XIXe

Récusée par Jérôme Cahuzac lundi soir face à Jean-Luc Mélenchon, la réalité de la « lutte des classes » est depuis quelques années portée par des artistes et la gauche de la gauche. Ou brandie comme un épouvantail que le gouvernement Ayrault agiterait contre le patronat et les « riches » via des mesures comme la taxe à 75%.

Que signifie aujourd’hui ce concept marxiste ? Thomas Piketty nous expliquait :
« On a aujourd’hui une structure de classes qui est tout de même un peu plus méritocratique, plus fondée sur la liberté individuelle et la justice que sur la filiation. Mais, par rapport à l’immense espoir méritocratique sur lequel sont fondées nos sociétés démocratiques, les transformations ont été plus limitées qu’on ne l’imagine souvent.
Et surtout, on assiste aujourd’hui à une vraie régression. Les privilèges de naissance et le patrimoine viennent concurrencer le capital humain, le mérite. C’est un type d’inégalité violent, que l’on croyait avoir dépassé. Je pense possible un retour des structures de classes plus proches du XIXe siècle que de celles des Trente Glorieuses. » L’article sur le site de Rue 89

Tribune libre

A propos de "l’affrontement" télévisé entre Mélenchon et Cahuzac

L’écume proprement médiatique de "Mots croisés", sur France 2 nous a mis en avant un pugilat (Mélenchon-clown contre Cahuzandréou) qui, d’une certaine façon, est bien le meilleur moyen de brouiller les repères politiques. De quoi nous remettre en mémoire que médiatique ne rime pas forcément avec politique ! En effet, alors que tout pousse, dans ces "jeux" d’images-sons"spectaculaires", à compter les points des seuls qui, par la structure télévisuelle, comptent, les "champions", nous devons prendre sur nous pour être attentifs aux éléments de décalage qui sont autant de grains de sel propres à gripper cette machinerie pseudo-politique. Et force est de constater que ledit décalage travaille essentiellement le positionnement de Mélenchon, tant le ministre socialiste du Budget a été égal à lui-même, à son arrogance technocratico-social-libérale, pardon pour les redondances... Car c’est tout de même Mélenchon qui nous intéresse, plus précisément sa façon de nous la jouer fonceur ...tout en rétropédalant, ce qui, reconnaissons-le, relève d’une indéniable virtuosité ! Certes, certes...mais, chez les anticapitalistes, pardon, ils sont (nous sommes) ainsi faits, les vessies n’ont jamais concurrencé les lanternes et nous avons le défaut de trouver le diable politique dans un détail comme celui-ci :

"Jean-Luc Mélenchon lui-même a rendu un sacré service à Cahuzac, en reconnaissant aimablement, au début de l’émission, qu’il n’y avait pas de « vraie gauche » et de « fausse gauche », contredisant le tweet écrit, en son nom, par l’un de ses collaborateurs zélé :

« Tous avec la vraie gauche ce soir à 22h55 ! »Dès le début de l’émission, Cahuzac a donc obtenu du leader du Front de Gauche ce qu’il voulait : la reconnaissance d’une « appartenance commune à la gauche » et l’absence de démenti quand il a tiré cette conclusion :

« Pour [Jean-Luc Mélenchon], être social-libéral, c’est être de gauche. »" (tiré de Sur France 2, Techno-Cahuzac résiste à Mélenchon-la-colère) Ce cadrage "de commune appartenance politique" établi d’emblée aurait dû apparaître surdéterminer tout l’affrontement qui s’en est suivi, sauf que précisément les effets de surface médiatiques, combinés à la prégnance du titre donné à l’émission "Gauche contre gauche", ont fonctionné à plein pour immédiatement déconstruire ledit cadrage sur la "maison commune à gauche" et pour imposer comme essentiels les bons mots, les contrastes de mimiques entre l’agité et l’arrogant, au détriment du politique, de cette définition du périmètre politique qui venait d’établir qu’en fait dans le pugilat il ne fallait pas oublier le ring !

Mélenchon l’avait assez dit tout en ne le disant pas trop : il n’est pas un opposant au gouvernement...il est seulement opposé à sa politique. Cette dialectique de l’opposé non opposant s’est magistralement affirmée, sans que là non plus, les médias ne s’y arrêtent vraiment, quand le leader du Front de gauche a posé sa candidature auprès de Hollande et des députés du PS pour être "leur" premier ministre en substitution de Jean-Marc Ayrault. Une telle démarche, qu’aucune des composantes du Front de gauche n’a trouvé extravagante ni un brin contradictoire avec les proclamations d’alternative qui font florès dans leurs réunions, illustre bien ce qui aurait dû apparaître hier par-delà l’écran des commentaires sensationnalistes qui ont suivi : la violence - verbale - de Mélenchon envers le social-libéralisme est inversement proportionnelle à ses propositions concrètes pour se mettre vraiment en travers de celui qui n’est au fond que le trublion du logis ! Père fouettard de "la gauche", sans plus, et orphelin du débouché institutionnel espéré à la présidentielle et aux législatives, refusant de travailler sérieusement avec les partis et associations non-institutionnels et/ou anti-institutionnels à une convergence des luttes, contre les licenciements par exemple, qui pourrait bousculer les appareils politiques et syndicaux, notre homme existe avant tout par son abattage personnel et sa capacité à maintenir l’image de l’opposé mimant l’opposant !

Loin des aspérités de la lutte des classes que 64% des Français jugent "vivantes", cette façon qu’a la direction du Front de gauche de faire de la politique "en chambre" (voir les votes hétéroclites des élus du Front de gauche à l’Assemblée Nationale et au Sénat) et sur les plateaux de télévision, en subordination aux jeux d’appareils politiciens, laisse de la respiration à un gouvernement qui assume d’autant plus facilement l’impopularité de sa politique, qu’il a sur sa gauche, une ...opposition qui n’en est pas une (c’est elle qui le dit, mieux, qui le lui dit !). Ce dont Cahuzac a pris acte l’autre soir devant un Melenchon, pour le coup, bien peu réactif... et plombant ainsi par avance tout discours sur les vertus de la lutte des classes..

Il reste (!) donc à oeuvrer à une double alternative : à la politique du gouvernement et à ce qui s’avère être, en termes d’efficacité, la non-politique du Front de gauche... Etant entendu que les militants du Front de gauche...ont leur rôle à jouer pour que, en alternative à leurs propres dirigeants, émerge enfin, sans plus d’ambiguïtés politiques, une mobilisation d’opposition, sociale et politique, à un capitalisme et à ses serviteurs de gauche comme de droite (autre maison commune !), qui, au bout de la chaîne des démissions politiciennes des uns et des autres, avancent inexorablement dans leur projet d’insécurisation sociale et de démoralisation des populations ! Fermons donc la télé et ouvrons les yeux sur le seul ring qui détermine nos vies, celui de la lutte des classes !

Antoine (Montpellier)

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La lutte des classes bouillonne toujours...pendant ce temps Mélenchon et Cahuzac se chahutent !

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Messages

  • Dommage Antoine de commencer cet article intéressant par le sondage "bidon" de l’IFOP parce que les sondeurs n’ont défini ni les classes, ni la lutte des classes et je ne vois pas comment on pourrait analyser les réponses.

    Ce sont ceux qui gagnent de 2301 à 3000 euros par foyer (61%) , de 3001 à 4500 euros (62%) et de 4501 à 7000 euros ’68%)qui ont le sentiment d’appartenir à une classe sociale selon ce sondage. Mais est-ce la même et contre qui luttent-ils ?

    Appartenir à une classe ne relève pas d’une appréciation subjective et même pas du revenu (permettant le sondage) mais d’un facteur objectif : la place prise par rapport à la propriété des moyens de production.

    Et :

    L’IFOP est la société de dame Parisot du MEDEF
    Cette société emploie un maximum de salariés sous contrat précaire
    (choisir un autre organisme eut été moins pire)

    Il ne faut pas contester les sondages en général et s’en réjouir lorsqu’ils "semblent" aller dans notre sens.
    Les sondages en ligne sont, quant à la méthodologie, les plus contestés.

    A aucun moment, les sondeurs n’ont présenté de définition des classes sociales et en particulier du prolétariat et de la bourgeoisie et n’ont pas plus évoqué la classe "bateau", la classe dite "moyenne".

    J’attends le sondage où serait d’abord défini le prolétariat comme classe de ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre et où la question serait posée _ : considérez vous que vous appartenez au prolétariat ?

    Pour Parisot, prolétariat est surement un gros mot. Et pour l’Huma’ ?

    Jaurès disait "Quand les hommes ne peuvent plus changer les choses, ils changent les mots." ... ou ils les oublient ...

    • Je suis d’accord avec l’idée qu’il faut critiquer les sondages mais en l’occurrence je crois pouvoir dire que je prends le texte de Rue 89 pour prétexte à pointer des enjeux de la lutte des classes et des avatars de la lutte politique. A ma décharge, j’espère : la critique anticapitaliste peut emprunter les voies de l’impénétrable maquis des sondages si elle se tient au pari que le "sentiment" de la lutte des classes, le sentiment que la lutte des classes est plus que jamais à l’oeuvre, est bien là et est la base d’appui pour contester le système. Il en faudra plus pour le casser mais il est déjà important de cliver sur le simulacre de cette lutte des classes qu’est le lamentable spectacle de la lutte des egos, une sorte de lutte des égaux politiciens, de l’autre lundi à la télé.

      Pas plus, pas moins amiigo.

  • Bon, j’attrape des boutons de ne pas faire le distingo des 2 gauches en question ! Il faudrait s’habituer et faire attention aux qualificatifs . De ces deux gauches il faudrait pour être plus objectif et que l’on comprenne bien les citer ainsi :
    Une Gauche Progressiste : qui remet en cause des fondamentaux du capitalisme même si je n’emploie pas à dessein le mot Révolutionnaire

    L’autre : La gauche de la droite parce que avec la droite conservatrice toutes deux au service du capitalisme . C’est une question de convoitise, la défense des travailleurs, rien à cirer, la concurrence qu’ils se livrent est simplement une question de gérance de la société à qui sera le meilleur ! Cette gauche de la droite cache en réalité que le régime n’a pas de véritable opposition !! Donc CQFD. que nous vivons une dictature des maîtres de l’économie ou le Pouvoir économique qui n’est pas élu !!!

  • JLM a réfuté encore, face à Cahuzac, qu’il y ait deux gauches.
    Il a même désavoué la personne qui tweete (M. Cavagnol Clément) son compte sur le sujet de "la vraie gauche ou la fausse gauche" .
    JLM se ménage le poste de premier Sinistre de Hollandréou… Cahuzac peut alors aisément l’enfoncer :

    « J’en déduis que pour Jean-Luc Mélenchon, le social-libéralisme est de gauche, et je m’en félicite. »

    Savoureux aussi sur la dette :

    " La dette, on la paiera à mesure qu’on pourra".

    A aucun moment JLM n’avance la seule mesure juste et réaliste : son annulation. Au contraire, il veut la faire rouler auprès de la BCE ou la payer dans la mesure du possible.

    Encore un façon d’affirmer « que les investisseurs n’ont rien à craindre ». Il l’ a confirmé de mille façon, y compris en déclarant :

    « je ne propose pas la révolution socialiste ».

    Autrement dit, il la combattra, comme l’ont toujours fait les réformistes,
    tout comme il a combattu la perspective de grève générale lors du tous ensemble à l’automne 2010.

    Là aussi, il s’agit de donner des gages à la bourgeoisie, afin qu’elle le laisse gouverner un jour…ce politicien mitterrandien achevé.

    • Là aussi, il s’agit de donner des gages à la bourgeoisie, afin qu’elle le laisse gouverner un jour…ce politicien mitterrandien achevé.

      On ne peut pas reprocher à quelqu’un qui n’est pas révolutionnaire de... ne pas être révolutionnaire. On peut penser qu’il se trompe, que sa stratégie est une impasse, mais pas qu’il est traitre à une cause qu’il n’épouse pas (c’est vrai que pour recruter il lui arrive de jouer sur l’ambiguïté et de faire croire que, mais nous savons que c’est du domaine du look).

      Etant réformiste, il espère arriver au pouvoir dans une société dominée par la bourgeoisie, il est donc logique de donner des gages. Il propose une gestion keynésienne du capitalisme, et donc il n’est pas étonnant qu’il se positionne ainsi (gestion du capitalisme moins pire que le social-libéralisme) :

      A aucun moment JLM n’avance la seule mesure juste et réaliste : son annulation. Au contraire, il veut la faire rouler auprès de la BCE ou la payer dans la mesure du possible.

      C’est aux révolutionnaires de faire valoir que la dette est en grande partie illégitime et que ce n’est pas aux travailleurs de la payer. Et que la seule voie pour y arriver est celle de la mobilisation massive et vigoureuse contre la dictature de la bourgeoisie. Ce qui n’est pas simple...

      Chico

  • On retrouve l’intégrale ici du"débat" !

    http://www.tv-replay.fr/mots-croises/

    Pour moi,.. ce type de show est dans la lignée d’une recomposition politicienne à partir de notions de"Gôôche", , sans lien avec le BA-BA dela Lutte des classes Cela vise à enfermer les travailleurs dans un clivage sans aucun danger pourle Capital !

    Ce serait soit"Comme on doit se farcir l’Austérité, Cahuzac fait ce qu’il peut, c’est quand même d’un autre niveau que’avec SARKO"

    .......... soit" Ah Méluche, il se les farcit, ceux qui trahissent, ça fait du bien ..C’est pas Ayrault nian nian, lui, "..

    - Pour tout dire, Antoine, et tu ne te vexeras pas,je ne crois pas que ce CIRQUE mérite autant de souci de présentation détaillée :

    Tant ce titre ubuesque del’Huma, que ce numéro d’agité politicard qui surfe sur l’aggravation de nos souffrances pour se faire les"joues" d’un chavez de barrière , souhaitant passer à la postérité comme Chef (Duce en italien ?) d’une relève à la Syrisa , "citoyenne" , par les urnes, face à un des Socsqu’on présente comme le plus "social-libéral(ce qui neVEUT RIEN DIRE !), cela n’estque LEURRE !

    Même si les choses n’ont rien de comparable, ça me rappelle les numéros télévisuels entre Facho borgne et le voyou affairiste, -préparés entre complices -voir le bouquin de PEAN- quand le PS avait décidé de se servir de Tapie, de SOS racisme , pour que "fascisme-antifascisme" remplace le vrai choix :austérité rose (années post 82) ou résistance de classe !

    Tout ça pue, tant le clown du FDG que le nouveau domestique du K, en charge du Budget ..de Mme Parisot, sont , in fine, des types qui dégoutent de"la politique" , qui roulent pour la Marine et toutes les despérances.

    Ils sont à rejeter sans trop perdre de temps ..

    Cordialement

    A.C

    • CAREEMMENT mon cher super GM :-D

      100 % d’acc.

      CaHUEzac et Mélenchons (tout, absolument tout) sont les deux faces de la même médaille RÉFORMISTE donc, comme disait Rosa, en résumé, non pas de transformation du système mais de préservation du Capital. L’une est la phase collaborationniste servile, l’autre collabo-radicalo !!

      Accardo a très bien analysé ce type de phénomène aussi dans sa préface intitulée "La colère du juste (ça doit être vers la page 25 de mémoire).

      Mélenchons évidemment c’est même pire (pour la révolte, pour la conscience, pour les débats....) que Cahuzac car il l’instrumentalise à des fins clairement de préservation du système (et de promotion personnelle). Cahuzac au moins il ledit cash la lutte des classes "il n’y a jamais cru". Mêem pas l’intelligence de faire un peu semblant le gars, pas besoin, il sait qu’il est en CDD et que dès que ça défouraillera lui aura déjà lesm iches au chaud, ailleurs....

      moi entre ce genre de clowneries et les saloperies MEDEF/CFDT appuyées par le silence COMPLICE de la CGT, j’ai de furieuses envies de camp de travail en sibérie tu vois........

       ;)

      LL

    • On peut penser en effet qu’il n’est pas la peine de s’arrêter à ce cirque médiatique minable. On peut aussi penser le contraire. Tout dépend de l’idée que l’on se fait de son impact. Je ne suis pas sûr, Alain, que ce type d’émission ne renforce pas, contre "l’évidence" que Mélenchon est un charlatan, l’idée qu’il est "l’opposant" à Hollande !

      Pour ma part, je ne donne pas pour acquis que ce que je pense coïncide avec ce que pensent beaucoup de gens... Spécialement sur Mélenchon qui parvient encore à donner le change même si les fissures politiques commencent à apparaître.

      Armé d’un fort principe d’incertitude, je préfère pécher dans le sens indiqué par mon billet. Surtout que ledit péché ne m’empêche de faire autre chose pour cibler le système.

    • salut Antoine.
      Tu dis

      e ne suis pas sûr, Alain, que ce type d’émission ne renforce pas, contre "l’évidence" que Mélenchon est un charlatan, l’idée qu’il est "l’opposant" à Hollande !

      Je ne dis pas le contraire, !

      Il ya longtemps que j’ai saisi-y compris bien avant que JLM ne soit pour des travailleurs et des militants un porte parole de la hargne populaire, et que son numéro de clown , loin de faire pour moi delui un MARAT , passe chez certains pour un "Cri du PEUPLE), qu’on nous fourguait un zozo qui serait séduisant...

      Ma phrase signifiait simplement que ce côté pathétique du combat des soi disant, adversaires, ne méritait pas l’honneur que nous lui faisions en le"commentant"...

      Pour ma part, je ne donne pas pour acquis que ce que je pense coïncide avec ce que pensent beaucoup de gens.

      T’es pas tout seul, Antoine !

       :)
      J’espère que tu ne n’imagines pas que je suis con au point de ne pas avoir remarqué que mes idées sur un "vrai changement" , c’est à dire un processus de Communisme, c’était pas tout à fait majoritaire dans les têtes- !
       :)
      Y compris dans celle de mes gosses, qui m’adorent et que dois régulièrement "saouler" de quelques réflexions qui leur passent par dessus la tronche, quand on a le bonheur de passer quelques heures ensemble

       Ceci dit et à la réflexion , la tournure de ma phrase pouvait passer pour condescendante à ton égard et je te prie de m’en excuse..

      C’était pas l’objectif.

      Je garde mes tirades méchantes pour mon souffre-douleur d’AUBAGNE !

      Cordialement

      A.C

    • Pas de problème entre nous AC. Nous savons où sont nos divergences et nos convergences et ce n’est pas telle ou telle formulation un peu de travers qui nous empêchera de continuer à débattre sereinement.

      Un billet comme celui que j’ai mis en ligne ne fait pas vraiment débat entre nous : il pose une problématique (ce que représente Mélenchon) réglée en convergence entre toi et moi. C’est un texte qui est en fait destiné à ceux qui hésitent sur ladite problématique (il doit bien y en avoir quelques uns qui vont sur BC !). Pas plus.

      Amitiés

      Antoine