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Kidal est desormais sous contrôle des forces de l’Azawad (3 commnuniqués)

par MNLA

Publie le jeudi 22 mai 2014 par MNLA - Open-Publishing
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Kidal est désormais sous contrôle des forces de l’Azawad

Le Mouvement National de Libération de l’Azawad informe l’opinion Nationale de l’Azawad et l’opinion Internationale que suite à l’agression et à l’attaque de nos positions par l’armée malienne tôt ce matin, l’ensemble des positions occupées jusqu’ici par les Forces Armées Maliennes sont à présent sous le contrôle des forces combattantes de l’Azawad.

Ainsi, le fort militaire, le camp I bastion principal des forces maliennes, et l’ensemble des positions de la ville de Kidal sont à présent sous le contrôle des forces de l’Azawad.

Le Mouvement National de Libération de l’Azawad rappelle que les forces de l’Azawad ont subit pendant une quinzaine de minutes les attaques sans réagir, c’est à ce moment que nous avons compris qu’aucun autre choix nous est laissé que le recours à nos armes pour assurer notre légitime défense.

La coordination des mouvements de l’Azawad informe la communauté internationale que les prisonniers faits aujourd’hui lors des combats sont tous des militaires et seront traités comme prisonniers en strict respect des conventions internationales.

Les Mouvements de l’Azawad réaffirment leur entière disponibilité à aller vers des négociations politiques sérieuses pour trouver enfin une réelle solution politique basée sur un engagement sincère de toutes les parties.

Tout au long des combats, nous avons encourager la MINUSMA à recevoir tous les soldats maliens désarmés qui souhaitaient trouver refuge auprès des forces internationales.

Les mouvements de l’Azawad appellent la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour assurer la protection des populations de l’Azawad en territoire sous contrôle malien contre toute tentative de représailles de la part de l’armée malienne défaite.

Kidal le 21 Mai 2014

Mossa Ag Attaher

chargé de communication

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Violation du cessez-le-feu : l’armée malienne déclara la guerre

Suite à l’attaque menée ce matin par l’armée malienne contre la ville de Kidal, le MNLA informe l’opinion nationale de l’Azawad et l’opinion internationale que les autorités malienne ne lui laissent aucun autre choix que le recours à la guerre. Nous rappelons que ce sont les forces armées maliennes qui ont violé, ce matin à 10h30, le cessez-le feu négocié dimanche dernier avec les forces internationales en présence à Kidal.

Étant donné les offensives militaires menées contre les positions des forces de l’Azawad, la répression sanglante des populations civiles, les constantes provocations de l’armée malienne et maintenant les attaques à l’arme lourde sur la ville de Kidal, sans tenir compte, ni des populations civiles, ni même de l’hôpital, les forces de l’Azawad considèrent qu’ils sont en situation de guerre déclarée avec l’armée malienne et prennent acte du refus des autorités maliennes à aller vers de véritables négociations de paix.

Le MNLA prend à témoin les instances internationales de la situation de guerre que lui impose l’arme malienne, et ce, en dépit de ses engagements internationaux et des accords préliminaires de Ouagadougou.

Le MNLA informe par ailleurs que les seules forces armées en action actuellement à Kidal sont les forces armées de l’Azawad et les forces maliennes. Les forces de la Minusma et de Serval, n’ont pour l’instant pris position pour aucun des camps. Cependant, ils se sont rendues à l’évidence et ont dument constaté que la violation du cessez-le-feu relève de la responsabilité exclusive de l’armée malienne.

Les mouvements de l’Azawad, en position de légitime défense, sont en droit et en devoir de protéger le peuple de l’Azawad contre les agressions de forces armées maliennes.

Pour l’heure les combats sont encore en cours. Après les tirs de missiles et d’obus sur la ville, les combats sont maintenant en face à face entre les forces armées maliennes et les forces armées de l’Azawad.

Nous reviendrons plus tard sur les bilans...

Kidal, le 21 mai 2014

Mossa Ag Attaher,

Chargé de communication et porte-parole du MNLA

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Appel ! L’armée malienne massacre, et tire à larme lourde sur la ville et la population de Kidal

Le Mouvement National de Libération de l’Azawad informe l’opinion Nationale de l’Azawad et la communauté Internationale que tôt ce matin l’armée malienne a ouvert le feu à l’arme lourde sur la ville de Kidal et sur les positions des mouvements de l’Azawad.

La coordination des mouvements de l’Azawad en résistance à Kidal prend à témoin la communauté internationale de cette flagrante violation et informent qu’ils opposeront une légitime défense à cette flagrante agression.

Aujourd’hui le régime malien est en train de massacrer la population de Kidal, de la bombarder aux missiles et aux mortiers.

Les mouvements de l’Azawad tiennent à mettre la communauté internationale devant ses responsabilités pour mettre fin a ce massacre et à cette campagne d’extermination dont sont actuellement victimes les populations à Kidal.

Nous prenons à témoin particulièrement la MUNISMA et la force Serval qui ont été témoins de toute notre bonne volonté quand nous avons libéré sans condition les prisonniers de guerre pris sur le front de bataille et de notre acceptation de céder prochainement le gouvernorat afin qu’il mettent en évidence la mauvaise volonté du régime de Bamako.

Kidal le 21 Mai 2014

Mossa Ag Attaher

Chargé de communication

http://www.mnlamov.net/

Portfolio

Messages

  • Communiqué du MAK relatif aux derniers évènements survenus dans l’Azawad
    22/05/2014 - 20:10

    PARIS (SIWEL) — Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui sur son site officiel, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) revient sur les derniers évènements survenus dans l’Azawad après la violation du cessez-le-feu par le Mali et la « riposte légitime et justifiée du MNLA ». Par la voix de son porte-parole à l’étranger, Le MAK estime que le silence de Serval et de l’ONU sur les agressions militaires et les exactions maliennes contre les civils « encourage » l’État malien « à poursuivre son attitude hostile envers le peuple Touareg ». Le MAK a également tenu à rappeler que « c’est en situation de légitime défense que le MNLA a riposté à l’agression de l’armée malienne » et a condamné « la demande d’appui faite par le Mali à la force française Serval ». Ci-après l’intégralité de la déclaration.

    Communiqué du MAK relatif aux derniers évènements survenus dans l’Azawad
    Depuis la signature des accords de Ouagadougou entre le MNLA et les autorités maliennes, censés ouvrir la voie à des négociations en vue d’un règlement définitif du conflit qui oppose l’Azawad à l’État du Mali, ce dernier profitant de la protection militaire que les forces de Serval et de la Minusma lui assurent, n’a cessé de tergiverser allant de provocations en provocation, violant à plusieurs reprises le cessez-le feu en attaquant les positions du MNLA et, plus grave encore, en tirant à balles réelles sur les populations civiles qui manifestaient pacifiquement à Kidal.

    Nous rappelons par ailleurs que depuis le redéploiement des militaires maliens sur le territoire de l’Azawad, des centaines de civils Touaregs et Maures ont subi des exactions militaires de la part des soldats maliens, sans que ces derniers n’aient jamais été inquiétés par les forces internationales présentes sur le terrain, ni même fait l’objet de condamnation formelles. Seules les organisations internationales de défense des droits de l’homme, comme Amnesty international et Human Rights Watch, ont dénoncé ces exactions.

    Les forces de Serval et de la Minusma, quand ce ne sont pas elles-mêmes qui répriment les manifestations pacifiques des populations civiles, comme ce fut le cas en septembre 2013, c’est en leur présence, et sous leurs yeux, que les manifestations des femmes et des enfants de Kidal sont réprimées par l’armée malienne avec des tirs à balles réelles , faisant deux victimes parmi les femmes touarègues en novembre 2013, sans que ni la France, ni l’ONU ne les condamne officiellement, alors même qu’elles s’empressent systématiquement de condamner les positions de légitime défense adoptées par le MNLA.

    Cette attitude scandaleuse de deux poids deux mesures, garantissant l’impunité à l’État malien, encourage ce dernier à poursuivre son attitude hostile envers le peuple Touareg.

    En effet, samedi dernier, après la visite non souhaitée du premier ministre malien à Kidal, c’est à nouveau la répression à balles réelles des populations civiles par l’armée malienne qui a déclenché la riposte légitime et justifiée du MNLA contre les positions maliennes. Et après la signature d’un nouveau cessez-le-feu, « sous garantie internationale », voilà que l’arme malienne viole à nouveau cet énième cessez-le feu et lance une offensive militaire sur Kidal, espérant probablement obliger les forces de Serval et de la Minusma à combattre avec eux le MNLA, en les mettant ainsi au pied du mur.

    Pour la première fois depuis leur déploiement dans l’Azawad, Serval et la Minusma ne sont pas intervenues pour entraver le MNLA et l’empêcher de se défendre contre les agressions maliennes. Cette attitude de neutralité a mis en évidence les réelles compétences de l’armée malienne qui ne sait faire acte de bravoure que face aux populations civiles désarmées. En l’espace de quelques heures, le MNLA a mis en déroute l’armée malienne et a repris possession non seulement de Kidal mais aussi d’autres villes sans que l’armée malienne n’ait même pas livré combat.

    La MAK tient à saluer le courage et la détermination du MNLA et reste convaincu que le noble combat mené par le peuple de l’Azawad aboutira parce que l’aspiration de liberté d’un peuple constitue un combat juste et légitime et que nul ne peut aller contre la volonté des peuple opprimés, décidés à se libérer de l’injustice, du crime et du racisme.

    Le MAK tient à rappeler que c’est en situation de légitime défense que le MNLA a riposté à l’agression de l’armée malienne et condamne d’ores et déjà la demande d’appui faite par le Mali à la force française Serval. Nous espérons vivement que la France retiendra les leçons de son passé récent et qu’elle ne va pas rééditer dans l’Azawad, la tragédie du Rwanda. Le cas échéant, elle en portera l’entière responsabilité et nul doute que l’ensemble des peuples amazighs considèreront que la France adopte une attitude d’hostilité caractérisée envers les amazighs qui sauront bien trouver le moyen de contrer une nouvelle agression contre l’un des leurs.

    Paris, le 22 mai 2014,
    Pour le MAK, Yasmina Oubouzar
    Porte-parole à l’étranger

    SIWEL 222010 MAI 14

    http://www.siwel.info/Communique-du...