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"le grand festin" sur radio campus lille

Publie le mercredi 20 avril 2005 par Open-Publishing

RADIO CAMPUS LILLE

PRESENTE :

"LE GRAND FESTIN" - farce politique à usage immédiat -

DE TOUTE L’HISTOIRE DU THEATRE RADIOPHONIQUE, LA SEULE PIECE EN
ALEXANDRINS ET EN RIMES DONT LE SUJET EST LE REFERENDUM DU 29 MAI
PROCHAIN.

Ils ont dit :

"Des acteurs épatants, servant un texte finement ciselé, pour une critique
féroce de la France d’en haut" - Le Figaro

"On pénètre là dans l’antre de la bête, dans les secrets d’alcôve du oui.
Un chef d’oeuvre" - Libération

"On pensait que les partisans du oui n’avaient pas d’arguments. On
découvre dans le Grand Festin qu’ils ont des intérêts." - Les Echos

- 1ère DIFFUSION DANS "L’HEURE DE L’METTRE", MERCREDI 20 AVRIL A 18 H 30 -

SUR LE 106,6

ou sur internet via : www.campuslille.com

2ème diffusion jeudi 21 avril à 12h00 ("Balade")
3ème diffusion mardi 26 avril à 8h00 ("Marx est mort, mon oeil !")

Durée de ce produit radiophonique unique : 90 min.

("Le Grand Festin" est un outil militant. Il peut être téléchargé, publié,
commandé, joué, librement, - mais avant le 29 mai !)

contactez l’auteur par mail ou au 0661534928 (sam)

extrait :

LE BARON

Mes amis, il est temps de lever notre verre
A la santé, de fer, de nos chers actionnaires.
Ils ont avalé, goulus, tous leurs dividendes.
Insatiables, avec raison, ils en redemandent.
Avec raison car dans cette guerre sans fin
Entre les prolétaires - vous savez, le salaire -
Et notre plus-value, à nous propriétaires,
Dans cette guerre, disais-je, on gagne du terrain
Et quand on n’en gagne pas, de fait, on en perd.
Point de ligne de front qui ne bouge, point de trêve,
Entre Capital et Travail, c’est marche ou crève !
A chaque jour sa bataille, mais toujours la guerre...
Et certes c’est vrai, depuis quelques décennies,
Nous faisons sans cesse reculer l’ennemi...
Hélas, et je vous le confie sans amertume,
Demeurent, en notre pays, d’étranges coutumes ;
Nos salariés ont des croyances primitives :
Le C.D.I. et les Conventions Collectives,
Le droit de grève et le salaire minimum,
Ces sauvages nous attaquent même aux prud’hommes !
Et crient au scandale quand, fuyant cette peste,
Nous déménageons vers Sofia ou Budapest...
Ces barbar’s ont leur Bible : le Code du Travail ;
Ce petit livre rouge est un buisson d’orties
Qui lacère nos profits, nous prend en tenailles
Et nous enrage tant qu’en petits confettis
Je rêve de réduire ce mauvais roman ;
Plaise à Dieu que très vite vienne ce moment ;
Et justement, notre projet européen
Se propose de contourner ces survivances
Qui perdront peu à peu toute leur pertinence
Et finiront, de ce fait, par s’éteindre...