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Bombardements américains en Irak : un impérialisme rageur mais à bout de souffle

par michel

Publie le mercredi 13 août 2014 par michel - Open-Publishing
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Une des caractéristique des guerres actuelles est que les gouvernements ressentent la nécessité d’intervenir dans un conflit en convainquant leur propre population d’apporter de l’aide humanitaire à une autre soit en apportant des vivres et des médicaments dans un premier temps , soit en bombardant les adversaires . Personne n’est dupe : que ce soit dans l’est ukrainien avec les russes ou en Irak avec les américains , l’aide humanitaire ou militaire n’est qu’un prétexte qui masque de crapules intérêts impérialistes .

Du point de vue occidental , l’Irak paraît secoué sporadiquement de tensions violentes ; c’est oublier que du point de vue de la population irakienne , les violences n’ont jamais cessé depuis que les américains y ont ouvert la boîte de Pandore en 1991 ( opération Tempête du désert ) et en 2003 contre le parti Baas de Saddam Hussein . Depuis le fin de la guerre froide , les USA ne voient aucune sortie à cette contradiction : ou s’ appuyer sur un tyran local pour y faire régner l’ordre à leur place ; ou si ce dernier devient trop gourmand en jouant les califes à la place du calife , le remplacer au risque de crée une nouvelle situation incontrôlable ; car contrairement à ce qu’affirment certains obnubilés par une pseudo théorie complotiste , les américains sont incapables de manipuler les rebelles djihadistes afin de semer le trouble dans le camp de Poutine car une telle entreprise pourrait se retourner aussi contre eux .

La seule chose qui les intéressent est de pacifier le monde pour continuer à y faire du commerce à la seule condition que ce monde marche à la baguette américaine avec la règle du dollar tout puissant . Mais depuis la chute de l’URSS , la situation a changé , des concurrents BRICS aux dents longues sont apparues sur le marché et ont révélé une nouvelle loi d’entropie : les USA n’ont plus les moyens économiques et militaires de leurs ambitions et seront forcés de partager le gâteau à moins d’être de plus en plus contestées dans des escalades de tension sans fin y compris par leurs alliés européens .

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/12/la-syrie-en-guerre-accueille-1-000-familles-de-refugies-fuyant-l-irak_4470547_3218.html

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