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Brigitte Fouré reprend à son compte la mesquine animosité de Gilles Demailly

par CED

Publie le samedi 25 octobre 2014 par CED - Open-Publishing
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En plein milieu des vacances, le 2 août exactement, je reçois un plis épais expédié par la mairie d’Amiens. C’était un cadeau d’adieu empoisonné envoyé par Gilles Demailly. On ne peut pas lui retirer cela : il a de la constance dans la mesquinerie. Par contre, il ne l’est pas dans la somme réclamée : 2153,48 € ! La lettre comminatoire est accompagnée de photographies et de relevés émanant du service anti-tag de la municipalité. Les constations ont été faites entre le 18 mars et le 4 avril 2014. Donc, jusqu’au bout du bout, jusqu’à la passation de pouvoir à Brigitte Fouré (qui a eu lieu le 4 avril justement), Gilles Demailly nous a poursuivis d’une rancune pétrie d’avarice et de petitesse.

Nous pensons immédiatement à saisir la nouvelle municipalité pour tenter de comprendre cette agression politique et financière. Nous envoyons une demande de rendez-vous à la nouvelle maire d’Amiens, Brigitte Fouré, dès le 5 août 2014. Aucune réponse. Ce sont les vacances, on peut comprendre. On retente le 13 août. Quelques jours plus tard, nous recevons un coup de téléphone : on nous un rendez-vous avec le maire le 9 septembre. Nous pouvons enfin savoir de quoi il s’agit réellement et plaider notre cause.

Le rendez-vous commence mal. Brigitte Fouré nous lit des articles de loi. Nous la connaissons. En réalité, elle n’avait aucune idée de la raison véritable de notre venue. Elle n’avait rien anticipé du tout. Nous lui expliquons que nous sommes victimes d’une mesure de rétorsion de la part de Gilles Demailly et Thierry Bonté. C’est juste en fin de campagne et après le premier tour que les constatations ont été faites par les services de la mairie. Le PS utilise la mairie pour se venger du fait que nous avons toujours refusé de nous allier avec lui. Rappelons que Fabienne Debeauvais, candidate du PCF-NPA-front de gauche aux élections cantonales de 2011, avait eu affaire à Gilles Demailly qui lui avait infligé aussi une amende. C’est de l’acharnement pur et simple contre nous parce que nous osions critiquer sa majesté Gilles II. Nous plaidons donc l’iniquité, ce qui avait permis à Sarah Thuilliez de gagner son procès face à la mairie de Gilles II en 2010. Entendant cela, Brigitte Fouré s’engage à vérifier si nous sommes les seuls à être mis en cause. Le temps passe et nous recevons un courrier de relance le 4 octobre de la part des impôts qui sont chargés de recouvrer la somme au nom de la municipalité. Nous en parlons immédiatement à Madame le Maire que nous voyons à l’issue d’une balade urbaine. Elle va s’en occuper, dit-elle.

La semaine passe, rien... Toujours ce vide angoissant, à croire qu’une somme de plus de 2000 € soit négligeable... Nous écrivons encore une fois le 13 octobre pour en savoir plus sur le sort qui nous est réservé. Le 15, nous recevons un coup de téléphone inattendu de madame Fasquel qui est chef de Cabinet du Maire et du Président.Elle a cherché partout pour savoir si nous étions les seuls à être mis à l’amende. Elle a joint la police municipale qui n’a rien trouvé, la police nationale non plus. Elle me demande donc comment faire pour annuler la procédure. Je lui réponds que c’est à la Mairie de le faire. Il faut qu’elle avertisse les impôts de l’annulation du recouvrement de titre. Madame Fasquel nous demande d’aller aux impôts pour savoir la marche à suivre. De bonne grâce, nous nous y rendons le lendemain. L’agent que nous voyons nous signifie évidemment que la démarche ne doit pas émaner de nous mais de la mairie. Elle nous explique comment doit être formulée la lettre que la municipalité doit envoyer aux impôts. On avance. Nous téléphonons dès la sortie des bureaux de la rue Pierre Rollin à madame Fasquel et lui expliquons tout. C’est alors que nous commettons une erreur. Nous ne sommes pas des politiciens rompus à toutes les roueries administratives et bureaucratiques. J’indique quel est l’agent et le service responsables du retrait des affiches. C’est là que nous revenons brusquement en arrière :

« - Bien, me remercie madame Fasquel, je vais donc pouvoir vérifier si vous êtes les seuls à être mis en cause. »

Nous pensions enfin être sortis d’affaire et on utilisait notre bonne foi contre nous. Nous nous rassurions en nous disant qu’il n’était pas possible que Gilles Demailly ait mis à l’amende son propre parti et son ami Thierry Bonté en particulier. Madame Fasquel nous avait promis de nous rappeler. Ce qu’elle ne fit pas et pour cause.
En effet, nous appelons aujourd’hui en début d’après-midi.

«  - Allo, Monsieur Maisse à l’appareil, nous voudrions avoir des informations sur les démarches que nous avons entreprises au sujet des problèmes d’affichage pendant la campagne électorale.
 Je vous passe Madame Fasquel.
 Merci.
 »

Interlude téléphonique.

« - Allo
 Allo, bonjour, Monsieur Maisse, nous voudrions savoir où nous en sommes au sujet de l’amende...
 Bonjour, ah oui, j’allais justement vous appeler...
 Et donc...
 Nous avons eu les services en question. Monsieur Bonté a été aussi mis à l’amende. Il a à payer une plus petite somme que vous car il a moins collé que vous.
 Donc vous maintenez l’amende.
 Oui
 Et Monsieur Bonté a payé ?
 Oui.
 »

Nous sommes incrédules. Gilles Demailly aurait épinglé le PS. Il en est capable. Ou alors c’est une manœuvre pour ne pas être pris en défaut à propos de l’iniquité de sa démarche punitive (nous n’avons pas pu savoir ce que Thierry Bonté aurait dû payer).

Nous changeons donc notre approche.

- Vous vous rendez compte que, par là, Brigitte Fouré s’inscrit dans la même façon d’agir que Gilles Demailly. Le PS et la droite ont tous les médias à leur service jour après jour. Pour un passage dans la presse que nous avons, vous en aviez chacun dix... L’affichage est vital pour notre expression politique. Vous choisissez de nous réprimer pour nous faire taire exactement comme l’a fait Gilles Demailly. Nous sommes contraints d’aller en justice. »

Le PS et la droite ont pu dépenser plus de 100 000 € pour leur campagne électorale en mars dernier. Nous n’avions qu’un budget de 15 000 €dont la source est constituée essentiellement des indemnités de nos élus.

Les masques tombent déjà au bout de 6 mois de mandat. Brigitte Fouré fait des balades urbaines et prononce des discours qui se veulent sympathiques. Elle se veut proche des Amiénois. Elle nous mène surtout en bateau, nous d’abord et par la suite les Amiénois assurément.

Elle veut nous assommer financièrement en poursuivant une procédure initiée par son prédécesseur. La droite et le PS sont donc bien complices pour tenter de faire taire ceux qui contestent un système qui génère chômage et misère pour de plus en plus de Français et un maximum de profits pour une infime minorité.

Brigitte Fouré reprend à son compte la mesquine animosité de Gilles Demailly

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