LA LISTE DE MENARD

Certes cette liste n’est pas pavée des honorables intentions de feu Schindler.
Il ne s’agit pas de sauver des enfants musulmans mais bien de les stigmatiser et peut-être de préparer leur calvaire.

Essentialiser, biologiser des êtres humains, c’est du racisme qui connut son apogée sous le IIIème Reich et entraîna la mort de 6O millions d’hommes et la mise en oeuvre de la solution finale.

Des juifs, des tziganes, des slaves furent exterminés en raison même de leur naissance dans un groupe religieux ou ethnique. En définitive leurs géniteurs avaient scellé leur destin. Comme si les hommes déterminés par un lignage prétendumment impur, prisonniers de leurs origines religieuses ou culturelles devaient être immolés.

Je ne dis pas que Ménard nourrit de si sombres desseins mais qu’il contribue à répandre une idéologie nauséeuse à l’encontre de toutes les minorités.
Car s’attaquer à une communauté c’est s’attaquer à toutes les minorités.
En l’occurrence, ce sont les enfants à partir des prénoms desquels Ménard constate des étrangers trop nombreux dans la cité. Il est vrai qu’un certain adepte du "grand remplacement", Renaud Camus comptait la présence des juifs dans les médias, jugeant excessif leur nombre.

Que propose cet homme né en Algérie, ex-membre de la ligue communiste, directeur de reporters sans frontières, journaliste à la tv et sur des stations de radio : chasser l’occupant immigré musulman. Rêve-t-il d’une nouvelle croisade qu’il conduirait comme Geoffroy de Bouillon ou d’un Charles Martel qui arrêterait les arabes à Bézier ou d’un Wennsee spécialement dédiée aux musulmans ?

Je ne cache pas que cet homme est inquiétant, que la loi se doit de le neutraliser en tant que maire pour le comptage des musulmans dans sa commune et toutes les mesures hostiles aux immigrés prises à Bézier.