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Dette. La Grèce... en France ! L’Etat "socialiste" complice des banques contre les collectivités locales

par Antoine (Montpellier)

Publie le mercredi 22 juillet 2015 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
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Le titre complet est Dette. La Grèce... en France ! L’Etat "socialiste" complice des banques contre les collectivités locales et les établissements publics !

Le premier geste à faire pour une collectivité, un hôpital, un organisme de logement social ou tout autre acteur public local asphyxié par un ou plusieurs emprunts toxiques est de suspendre immédiatement le paiement de ses échéances

Au moment où le peuple grec et son gouvernement se voient imposer un nouveau plan d’austérité par la Troïka et l’ensemble des autres gouvernements de la zone euro, en France, une autre troïka s’attaque aux collectivités locales. Depuis plusieurs mois, cette troïka made in France constituée par la Caisse Française de Financement Local (CAFFIL), la Société de Financement Local (SFIL) et Dexia Crédit Local, propose aux collectivités locales victimes des emprunts toxiques un deal qui présente toutes les caractéristiques d’une escroquerie commise en bande organisée.

Au-delà du caractère anecdotique d’avoir en commun un adversaire sans foi ni loi à trois visages, la Grèce et les collectivités publiques françaises partagent le fait d’être les victimes d’une machination qui opère de part et d’autre selon un scénario identique mettant aux prises des acteurs fort semblables. Ces protagonistes se répartissent en deux camps : d’un côté, un pays et sa population, des collectivités et leurs habitants, de l’autre, des banques privées et des institutions publiques entièrement acquises à la cause des financiers. Le même scénario se répète invariablement : des banques privées consentent des prêts risqués à une entité publique (ici un État, là des collectivités), encaissent de substantiels profits, puis lorsque survient le risque dont elles sont à l’origine, au lieu de le prendre en charge conformément à leur vocation, elles le transfèrent sur la collectivité publique et les contribuables tout comme les pertes qu’elles auraient dû supporter. Cliquer ici

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Messages

  • La Grèce devient une sorte de territoire occupé pour le capital . Elle deviendrait la propriété privée des milliardaires US comme Warren Buffet & des oligarques européens qui achetent les plus belles iles grecques.

    Cette victoire du capital a été possible car :

    1- Des le départ le projet de l’UE n’était pas neutre et c’était un projet de classes pour l’accumulation du capital.

    2- Si des failles pouvaient encore exister dans cette construction, Il y a plus aucune possibilité de reformes sociales dans l’intérêt de la classe ouvrière & des classes dominées, comme ils le prétendaient & prétendent toujours les réformistes et les sociaux démocrates tels Mr Mélenchon, Laurent ou Tsipras .!

    Aucune déviation n’y est possible et n’y est permise. Le capital écrasera et punira toute résistance comme l’a fait en Grèce. Ainsi dans le cas de la Grèce ,les néolibéraux de l’UE, ont tué dans l’œuf toute recherche de rupture avec l’austérité et ont puni le peuple grec pour son Oxi .

    3-Tandis que naïvement Tsipras & son gvt n’avaient aucun plan B contre la finance ( comme par exemple une sortie de la zone euro , nationalisation des banques ou même un plan B comme celui d’Islande ) , Merkel et la finance en avaient deux. Une sortie définitive ou une sortie temporaire de la Grèce de la zone Euro, forcée ou volontaire.

    Aspaar