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La "DECROISSANCE" est une imbécilité...

par Marc ARAKIOUZO

Publie le mercredi 2 décembre 2015 par Marc ARAKIOUZO - Open-Publishing
22 commentaires

 1/ Pour MARX, les révolutions éclatent lorsque l’essor (souhaitable) des forces productives est entravé par "les rapports de production"... Vouloir un capitalisme raisonnable sans croissance c’est donc vouloir un capitalisme qui aurait surmonté cette contradiction.
 2/ Il est FAUX de raconter qu’une "croissance infinie est impossible dans un monde fini". Cette phrase pulvérise d’ailleurs tous les records de la bêtise. 2 inanités dans 1 seule phrase. Notre univers n’est pas fini, mais infini, rien n’oblige l’humanité à rester sur terre, et, par ailleurs : SIBERIE= 13 000 000km2 pour 39 000 000 d’habitants, AUSTRALIE= 7 700 000km2 pour 24 000 000 d’habitants, CANADA, KAZAKSTAN ...etc... D’autre part la croissance n’est pas un phénomène spatial, sur un même terrain on peut construire un truc, puis le détruire, puis construire un bidule et le détruire, puis construire un machin...etc... NB : les entreprises qui détruisent participent à la croissance économique autant que celles qui construisent !!! Cette réalité ne me réjouit pas, je préfèrerais que le capitalisme se heurte à des limites spatiales et que la terre soit déjà surpeuplée, mais ce n’est pas le cas...
 3/ "Moins de biens = plus de liens" est aussi un sophisme. Les pauvres souffrent aussi d’isolement social beaucoup plus souvent que les riches. J’ai moi-même vécu loin de ma région d’origine, dans un très petit appartement (2 pièces 24m2) où je ne pouvais héberger les amis de passage qu’en dormant dans la cuisine, c’est une période que j’ai mal vécue car les "liens" ont un rapport avec l’infrastructure qui les contextualise...
 4/ Je m’arrête là, mais j’ai encore beaucoup de choses à dire contre cette imbécillité qu’est la "DECROISSANCE"...

Messages

  • Sur ces écrits de MARX deux choses complémentaires de ses analyses : d’abord il ne niait pas que le capitalisme dans sa phase ascendante ou de croissance pouvait pendant une certaine période apparaître comme facteur de progrès . Parce que la croissance lui permet de partager quelque chose des revendications sociales populaires . Or, pour le moins de nos jours la croissance ne répond plus, d’où la recherche capitaliste d’autres solutions voire brutales pour parer à la déchéance possible du capitalisme . Et lorsqu’il n’y a plus de croissance ce régime n’a plus rien à partager , puisque incapable qu’il est de puiser sur les injustes privilèges de la bourgeoisie . Vous ne pouvez pas lui demander à remettre en cause sa dogmatique cela lui est insupportable ! Maintenant effectivement pour se perdurer ce régime peut opter pour des concessions voire importantes à un mouvement populaire d’ensemble, l’unité du Peuple retrouvée même temporairement . Mais c’est toujours ces concessions si elles sont faites c’est avec le secret espoir qu’avec le temps celles-ci ne seront que reprises quitte à les échelonner, le fondamental du capitalisme restant ! Ceci est le constat historique du passé dans nos pays dits développés ! Quant aux Révolutions il faut bien reconnaître qu’elles se produisent jusqu’à présent dans des pays du Tiers-Monde lassés de leur surexploitation et du pillage ! Et c’est bien ainsi que l’on découvre la violence du dogme capitaliste tentant de faire bloc pour reprendre à ceux qui ont osé se dresser contre ceux qui règnaient parce que seulement ils étaient les maîtres de l’économie de l’Etat qui a pu choisir une voie Révolutionnaire ! Mais bon ceci est mon aperçu nonobstant un oubli ou une erreur ! Ce faisant il faut noter l’importance qui nous apparaît d’un capitalisme foulant aux pieds ses semblants de démocratie lorsque le pouvoir économique lui échappe du fait qu’il a perdu le pouvoir politique ! l

  • ce mot "décroissance"" utilisé en mode canon,se doit bien d’accepter quelques boulets ! et que penses-tu de la décroissance de la betise ?

  • 1) Qui donc rêve ici de "capitalisme raisonnable" ? Aucun des partisans de la décroissance que j’ai pu croiser... Voilà pour la première connerie !

    2)Notre (tout petit) monde est bel et bien fini. Pour ce qui est de produire de quoi se nourrir dans la toundra sibérienne ou dans l’immense désert australien, on a comme un léger problème ; par contre si c’est juste pour y entasser des crève-la-faim, c’est vrai que ça fait de la place... Quant à coloniser le vaste univers, c’est aujourd’hui comme dans un avenir probable totalement irréalisable, tant en matière de moyens budgétaires que de technologie utilisable à cet effet. Nier la surpopulation n’a pas de sens : il suffit de regarder comment vivent la majorité des humains pour le comprendre et comprendre aussi que la gravité de chaque problème s’en trouve infiniment accrue. Voilà pour la deuxième connerie !

    3) Ce dont les pauvres souffrent avant tout, c’est de vivre dans un monde capitaliste, un monde fait par et pour les riches. Oui, on vit infiniment mieux à tous égards dans une société de rareté (je ne dis pas de pénurie !). Si tu avais eu des tas de potes grâce à ta super baraque, ta cave bien garnie et ta piscine, j’ai des doutes sur le bonheur que ça t’aurait apporté... Voilà pour la troisième connerie !

    4) Je m’arrête là mais j’aurais encore beaucoup à dire aux illuminés qui croient encore et malgré tout ce qu’ils voient autour d’eux au développement illimité des forces productives. Choisir plus ou moins consciemment de se boucher les yeux n’évitera pas la catastrophe programmée ; il est sans doute déjà trop tard pour seulement essayer de freiner. Fais donc des gosses que tu laisseras dans un monde bel et bien surpeuplé et en proie au dérèglement climatique et à tout ce qui va l’accompagner comme guerres, famines et catastrophes diverses et variées... Et merci pour eux !

    Un dernier point qu’oublient généralement les productivistes à tout crin. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme aiment-ils à proclamer en imaginant une espèce de recyclage à l’infini de la matière... Il faut leur rappeler encore et encore la suite et fin de la formule qui est : tout se dégrade ! C’est juste une des lois de la thermodynamique : la matière et l’énergie se transforment certes mais en se dégradant. A partir de là, continuer à nier la finitude de notre monde relève d’une croyance aussi absurde (mais plus criminelle) que celles qui consistent à écrire des lettres au Père Noël ou à rêver du Petit Jésus Soviétique, comme on disait au beau temps de la conquête spatiale...

    •  Le désert d’AUSTRALIE est une connerie commise par la nature... Il y a beaucoup plus d’eau dans le sous-sol de l’AUSTRALIE que dans la MER NOIRE, mais c’est de l’eau fossile enterrée très profondément... Alors il faut des forages + des pompes pour faire de ce con-tinent un truc où la vie et la diversité biologique pourraient se DEVELOPPER.
       L’AUSTRALIE est aussi trop basse (altitude moyenne ridicule). Alors, en attendant que SHIMIZU y construise des montagnes en nanno-carbone très légères, nous pourrions, si l’industrie était débarrassée de la CUPIDITE ABJECTE des bourgeois, y construire des "erzatz" de montagnes pneumatiques qui en modifierait profondément le climat et feraient pousser une gigantesque forêt (puy de CO2)...
       LES "décroissantistes" rêvent d’un capitalisme raisonnable sans s’en rendre compte. Inaptes à comprendre la théorie de MARX, ils délirent gentiment sur le bon vieux temps des épiceries de quartier sans s’apercevoir que c’était LUGUBRE tous ces petits boutiquiers cupides !!!

    • NB : la moitié sud de la SIBERIE est parfaitement habitable, l’été on y mesure des 30° et l’hiver sévère ne dure que quelques mois...

    • VU QUE TU AS DES REPONSES SIMPLES POUR TOUS LES PROPLEMES COMPLIQUES
      JE TE CONSEILLE DE TE PRESENTER A LA PRESIDENCE ET ON SERRA ENFIN TRANQUILLE.
      ARRETES DE LIRE, A CE STADE CA FATIGUE ET LE SIMPLE MORTEL NE PEUT PLUS SUIVRE

    • C’est dans la nature des blogs d’obliger tout les locuteurs à résumer leurs pensées...
      Un débat sur BELLACIAO-FR ne peut pas être un cours d’épistémologie... Alors, je communique mes résultats, pas mes doutes, ni d’ailleurs les "bémols"... Je trouve d’ailleurs tes réponses pas plus compliquées que mes interventions...

  • La "DECROISSANCE" est une imbécilité...

    Un jugement définitif et simpliste aussi.

    Quant à :

    L’HYDROGENE LIQUIDE c’est la SOLUTION...

    Les miracles n’existant pas, penser qu’une solution unique et simple peut résoudre des problèmes complexes, c’est comme... la décroissance ou les jugements définitifs.

    Oc

    • CEPENDANT : l’antispécisme, le véganisme et l’animalisme sont des hérésies idéologiques promues par la petite-bourgeosie décomposée (c’est le titre de mon prochain article)...

      C’est vrai que le REEL est hypercomplexe, comme disait EDGAR, mais certains problèmes sont simples... Le solaire et l’éolien sont des FADAISES...Il suffit de connaître la liste des INCONVENIENTS pour s’en convaincre (après, pour convaincre les aliénés c’est plus difficile).

    • Si on est tiers-mondiste et communiste, on est forcément partisan d’un "plan Marshal" pour l’AFRIQUE, de la construction de 1 000 000 de logements sociaux par an en FRANCE et au moins 300 000 000 sur terre (pas des HLM pourris, des logements beaux et confortables bien équipés !) + production massive d’hydrogène + modification de la nature partout où elle est pauvre et modifiable...

      C’est de l’hyper productivisme... Mais ces productions-là ne sont pas à l’ordre du jour parce qu’elles n’aboutiraient pas à une augmentation immédiate des profits...

      Si on se réfère aux besoins de l’humanité, il est facile de diagnostiquer la "décroissance", cette imbécillité basée sur des inanités...

    • Il suffit de connaître la liste des INCONVENIENTS pour s’en convaincre

      Il suffit de ? Ah ben c’est pratique (et simple, là encore).

      (après, pour convaincre les aliénés c’est plus difficile).

      Y avait pas un pays où, lorsqu’on n’était pas convaincu par le pouvoir (et qu’on le disait, surtout), on était parfois envoyé se faire soigner dans un asile d’aliénés ?

      Bref, finalement, pour convaincre de façon efficace, il suffit d’avoir beaucoup de place en hôpital psy.

      Oc

    • J’ai ici employé le mot ALIENE au sens sociologique du terme ( Joseph GABEL : "sociologie de l’aliénation",...). De plus, je pense que François TOSQUELLES est le plus grand psychiatre de tout les temps : " Nous sommes tous FOUS, si nous n’étions pas FOUS, personne ne pourrait nous aimer et nous ne nous aimerions pas nous-mêmes. Les mecs qui se retrouvent dans les HP ont mal choisi leur folie, c’est pour ça qu’ils sont des malades mentaux...".

  • La planète est-elle un espace fini ?
    Si l’on raisonne en géographe, c’est une évidence.
    Sous réserve d’aménagements initiés par les hommes.
    Et cela donne l’impression d’horizons indépassables.

    Mais la population mondiale peut se montrer créative et développer de nouvelles richesses pour résoudre ses problèmes.
    Le monde est-il bloqué dans des limites ?

    Les limites actuelles sont souvent fixées par les marchés financiers.
    Travaillons à construire des relations équitables entre les hommes.
    Et la notion de finitude sera bousculée pour le bien général.

    • ""Les limites actuelles sont souvent fixées par les marchés financiers.
      Travaillons à construire des relations équitables entre les hommes.
      Et la notion de finitude sera bousculée pour le bien général.
      ""

      certaines limites mais pas toutes et pas les moindres !!
      Ainsi indépendemment du régime ,la planéte ne peut fournir qu’un certain nombre de calories.
      et ce qui est possible à 9 milliards d’humains ne l’est plus à 15 ou 18 .
      l’espace de vie est aussi fini,pour l’energie on peut penser que les nouvelles technologies ,l’avancée des sciences pourra résoudre ce probléme.
      Cependant on est pas trop prudent d’estimer que peut être pas ,donc raisonner en terme de finitude est le mieux pour le moment.

    • Je trouve que l’océan PACIFIQUE est trop grand et pas assez peuplé... Je propose de construire 2000 iles artificielles de 800km2 au centre de cet océan ou le climat très doux permet de faire des économies de chauffage... L’AUSTRALIE étant trop LOURDE on pourra piquer des milliards de tonnes de roches à ce continent pour équiper notre fabuleux archipel en choses naturoïdes... Contrairement à ce que vous croyez peut-être c’est faisable (utilisation des déchets flottants)...

      Donc, avec les données actuelle la terre ne pourrait nourrir que 17milliards d’humains... Mais on peut changer les données...

    • ""Je propose de construire 2000 iles artificielles de 800km2 au centre de cet océan ou le climat très doux permet de faire des économies de chauffage... ""
      on est en politique ou en SF ?
      moi je propose de créer une autre terre vivable sur MARS et d’exporter la population en trop.
      ou bien de faire vivre en sous sol éclairé et ventilé les 10 milliards à venir.
      le concours est ouvert !!

    • Vous vous limitez terriblement, à vouloir créer des iles ou des planètes artificielles mais toujours matérielles, espèces de conservateurs.

      C’est un monde virtuel qu’on va créer, il suffira de transformer les individus en surnombre en identités numériques (des suites de zéro et de un) et de les envoyer vivre dans ce nouveau monde virtuel.

      Il est bien, ce fil consacré à la poésie et au surréalisme, ça change des déprimantes litanies sur l’exploitation, la répression...

      Oc

    • Nous sommes 7.5 milliards de terriens actuellement.
      Nous serons 9 milliards dans 20 ans.
      Comment faire avec la décroissance généralisée ?

    • C’est ce que proposait Joachim de FLORE : "L’ère de l’esprit"...

  • 1-univers infini ?
    peut-être mais la biosphère elle est très limitée, une fine pellicule de vie
    2-les activités humaines ont eu un impact global significatif sur l’écosystème terrestre:anthropocène
    3-la décroissance est essentiellement anti capitaliste, anti consumériste
    4-la décroissance concerne les pays riches qui surconsomment , ce qui ne represente pas la majorité de pop terrestre