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Elles sont femmes et mères de famille, depuis des mois, elles résistent à l’état turc

par Kurdistan au féminin

Publie le lundi 22 février 2016 par Kurdistan au féminin - Open-Publishing
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Nusaybin (en kurde Nisêbîn)

Elles sont femmes et mères de famille.

Depuis des mois, elles résistent au blocus et aux attaques des forces de l’état turc, retranchées derrière des barricades.

"Sans ces barricades, nous aurions déjà été tuées et nos maisons auraient été détruites."

Elles ne quitteront ni leurs maisons ni leurs terres quelque soit l’issue de leur résistance.

Elles appellent les défenseurs des Droits de l’Homme et les États européens à ne pas rester silencieux, à ne pas validez les crimes commis.

"Rester silencieux, c’est faire partie de ce crime" disent Fatma Deniz, Emine Delen, et d’autres.

Jinha women’s news 22/02/2016

Kurdistan au féminin, le Kurdistan à travers le regard féminin. Les femmes kurdes, leurs luttes pour l’émancipation, contre tous les oppresseurs, coloniaux et ou patriarcaux : https://fr-fr.facebook.com/Kurdista...

Portfolio

Messages

  • Les corps des deux femmes tuées ces derniers jours dans le district de Diyarbakir Sur, et exhibées nues sur les réseaux sociaux par le compte Twitter JITEM , ont été identifiés par leurs familles.

    Il s’agit d’
     Asya Taşçı (nom de guerre Mizgin Nuda Koçer, née en 1993 à Siirt) membre des YPS et de

     Faruk Kaçman de Silvan (une ville de Diyarbakir).

    Les YPS-Sur ont confirmé qu’Asya Taşçı était membre des YPS.
    ANF 23/02/2016

  • La délégation du Parlement Européen : Depuis notre visite au Kurdistan, nous sommes préoccupés encore plus

    Une délégation du Parlement Européen constituée de 13 personnes s’est rendue à Merdin pour enquêter sur la situation du Kurdistan de Turquie où l’État turc commet des crimes.

    Parmi eux se trouvaient la coprésidente de parti des verts Monia Frassoni, ainsi que, le parlementaire européen Ska Keller, Helga Turelî, Jesep Marîa Terrîcabras, Tatjana Zdanoka et Rebece Harmis.

    Après des rencontres avec le maire et le gouverneur et de la ville de Merdin et un délégué d’AKP, leurs préoccupations ont augmentés.

    Kaller témoigne : "nous sommes ici en raison d’une violation des droits de l’homme et des libertés.Pour cela, a Diyarbakir et Mardin nous avons organiser diverses réunions. Dans ce contexte, aujourd’hui, nous nous sommes rencontre avec le maire de Mardin, Nusaybin et Cizre. Nous sommes rencontré avec le gouverneur de Mardin et le représentant de AKP à Mardin. Après ces réunions, nos doutes se sont même augmenter. Nous sommes au courant que la violence a été pratique contre les civiles. Cette violence doit cesser immédiatement.Pour cela, nous appelons toutes les parties et humaine, pour revenir au processus de paix. Parce que la solution n’a jamais été la violence. Nos rencontres avec les organisations de la société civile vont continuer."

    Monica Frassoni a déclaré : "Nous devons soutenir ceux qui luttent pour la liberté et la paix ici. Nous sommes très tristes que le processus de paix ait pris fin de cette façon. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi ce processus est terminé. Nous dénonçons la silence de l’Union Européenne vis a vis de la situation au Kurdistan."