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Hongrie : les lycéens rallient les enseignants en grève

Publie le jeudi 21 avril 2016 par Open-Publishing
16 commentaires

Ecoles fermées et piquets de grève : les enseignants hongrois ont de nouveau cessé le travail ce mercredi. Depuis des mois, ils réclament des moyens supplémentaires et dénoncent l’hyper-centralisation de l‘éducation par le gouvernement de Viktor Orbán. Un gouvernement qui se dit prêt à négocier mais sous étroites conditions, quitte à chosir leurs interlocuteurs.

“Si ce piquet de grève des professeurs ne donne rien alors nous sommes déjà prêts à envisager d’autres actions, explique Katalin Törley, une enseignante, même si on sait qu’il faudra beaucoup de temps pour changer en profondeur notre système public d‘éducation.”

Mercredi, les lycéens se sont joints à ce mouvement. En mars dernier ils avaient déjà participé à des manifestations soutenus par des associations de parents d‘élèves.

“Les professeurs se sont mis en grève mais commes il sont obligés de rester à l’intérieur du bâtiment on a décidé de sortir de l‘école pour être plus visibles et leur montrer notre solidarité parce que nous sommes d’accord avec leurs revendications”, a déclaré l’un des élève rencontré dans une école de Budapest.

La grève de mercredi ne concernait que le système éducatif, a précisé Andrea Hajagos, notre correspondante à Budapest. Mais les syndicats d’autres services publics et privés ont montré leur solidarité avec les grévistes en organisant des actions symboliques en milieu de journée.

http://fr.euronews.com/2016/04/20/hongrie-les-enseignants-de-nouveau-en-greve/

Messages

  • Ou seraitce la Ned, Nuland, et Soros à l’oeuvre ???

    Pas assez docile le Hongrois Orban.

    Merde, encore un "Nouveau Hitler" à renverser.

    Le vrai aurait jamais cru avoir un jour autant de clones.

    Quelle couleur préférez-vous pour la Révolution hongroise.

    Le "vert" par exemple ???... Comme la couleur du dollar ?

    Sont bons Euronews and Co. Bons toutous de leurs maîtres.

    Au fait, vous avez pas remarqué que depuis 68 c’est toujours les "étudiants" et les "intellos" qui commencent les révolutions qui finissent en queue de poisson et tuent l’espoir des victimes du Capitalisme...

    Et toujours leurs dirigeants qui finissent comme larbins du Patronat.

    Et pas les prolos et les vrais exploités ???

    Ce derniers seraient-ils trop cons pour ne pas se révolter sans qu’on leur en indique le chemin, l’art et la manière, ou bien y a-t-il quelque chose qui cloche quelque part dans la dialectique révolutionnaire ???

    Ah ! Au fait je vais vous dire ce que m’a soufflé un vrai prolo d’avant 68 : "Les "révolutions ça ne se commence pas en occupant des places publiques et des universités en étant financés par les capitalos de Wall-Street, et nourris de cookies par des Secrétaires d’état des USA, tout en fumant le chichon, mais ça se réalise en prenant les casernes, les armes, le pognon, les banques les usines, et les palais des nantis et des vendus à l’Etranger".

    Et en mourant pour la Cause si besoin au lieu de finir comme députés européens comme d’aucuns l’ont fait... Et non des moindres.

    Robespierre, Bolivar, Lénine, revenez...

    Ils sont devenus fous.

    G.L.

    • C’est toi qui a pété les plombs camarade ! Comparer Orban à Hitler est certes excessif mais il n’a aucune prétention à être un grand dirigeant et éducateur du prolétariat !
      La plupart des dix millions de grévistes de 68 n’étaient pas des étudiants.
      Marx a dit que l’émancipation des travailleurs serait l’oeuvre des travailleurs eux mêmes mais Lénine a dit que la conscience de classe venait du dehors...
      Ton prolo d’avant 68 devait avoir des dons de voyance extra lucide, peut être faisait-il tourner des tables...
      Je ne sais pas si Lénine aurait apprécié d’être mis sur le même plan que des révolutionnaires bourgeois comme Bolivar ou Robespierre.

    • Tout d’abord, il ne s’agissait pas de faire d’Orban un révolutionnaire. Mais de faire comprendre que ce qui se passe en Hongrie n’a rien à voir avec une vraie révolution mais va servir simplement à faire rentrer dans le rang, ou tenter de le faire, les contestataires du NWO qui refusent de s’aligner aux assassins yankees.

      Ensuite, puisqu’il semble que tu veuille employer les grands mots, tu devrais savoir que dans la dialectique de la révolution, (et celle du reste aussi), le notion d’époque et de datation a autant d’importance que la sémantique de l’adjectif.

      "Révolutionnaire" en en 1789 ça n’avait rien à voir avec le même concept en 1917 et Robespierre était en son temps au moins aussi "révolutionnaire" que Lénine. De même pour Bolivar dans des circonstances et des temps particuliers.

      Quand à 1968, je ne sais pas ou tu étais TOI alors, mais MOI j’étais en première ligne. Et pas sur des barricades à la con pour "Jouir dans les pavés" avec cet en...lé de Cohn-Bendit et faire peur aux bourgeois, mais dans mon entreprise avec un calibre à la main à passer les nuits pour protéger l’outil de travail des provocateurs de tout poils, y compris ceux en col Mao. Et cet outil de travail était aussi un outil d’information de la presse communiste qui n’était pas encore vendue au grand capital.

      Alors arrête tes salades. Mai 68 ça n’a été que la première révolution de couleur et d’opérette mise en place par Wall-Street pour virer un nationaliste bourgeois, DeGaulle qui refusait, comme Orban actuellement, de vendre son pays aux banques anglo-saxonnes, et mettre à sa place le Chargé de Pouvoir des Rothschild, Pompidou. Et commencer la casse systématique du système social français du CNR.

      D’ailleurs de tous les soi-disant "acquis" de 68, à commencer par les "acquis" salariaux, en 73 il n’en restait plus rien, sinon la pilule et l’IVG.

      Tu pourras peut-être me faire avaler que Jeanne d’Arc était un homme mais pas tes interprétations d’une époque que j’ai vécue en tant qu’acteur au sein même de la structure d’un PCF qui se prétendait alors encore réellement révolutionnaire en compagnie de mes camarades Journalistes et Travailleurs du Livre CGT.

      Ou tu insistes pour que je te précise ce qu’on en pensait alors dans les entreprises des petits cons fils de bourges de la Faculté d’Assas et de leurs meneurs lambertistes ??? Tu veux des noms ???

      Et ne m’appelles pas "camarade". Suite à 70 ans d’expériences j’ai décidé depuis longtemps que si on ne pouvait choisir ses parents, on devait y réfléchir à deux fois avant de choisir ses amis... Et encore plus ses "camarades".

      Vu le nombre de gens que j’ai cru être mes camarades, y compris un certain nombre de connards que j’ai parrainés pour adhérer au PCF et que j’ai vu trahir allègrement pour les prébendes et les ors de la République bourgeoise une fois dans le Parti, pour pouvoir être "mon" camarade faut aligner ses états de service.

      G.L.

    • GL, tu es hostile à la grève des enseignants hongrois, apparemment...Au-delà des outrances et digressions par toi exposées (Soros,Hitler, le dollar, mai 68...) , pourquoi ?

    • Pour 80 225 :
      Tu enfonces une porte grande ouverte : il n’y a pas de parti prolétarien derrière ce qui se passe en Hongrie. Quant à savoir si un secteur pro ou anti US est au pouvoir à Budapest, ça concerne de loin le prolétariat.
      Globalement, Bolivar allait dans le sens de l’histoire mais pour mettre au pouvoir des oligarchies qui allaient maintenir les Indiens, les Noirs, les peuples plus généralement dans un quasi esclavage (n’en déplaise à ceux qui s’imaginent que le prolétariat a pris le pouvoir au Vénézuela).
      Possible qu’il y ait eu un complot US à l’origine de Mai 68 mais le moins qu’on puisse dire est que les choses ne sont sont pas déroulées comme prévu. Vingt ans après, les patrons ne nous avaient pas encore tout repris.
      Je ne sais pas à quand tu dates la vente de la presse "communiste" au grand capital. Dès les années 20, le P"C"F vouait Salengro aux gémonies pour ne pas avoir tiré sur les travailleurs allemands. "Un PCF qui se "PRETENDAIT" encore révolutionnaire". Tu es courageux mais pas téméraire ! En effet on était pas obligé de le croire !
      Que je sache, Assas n’a jamais été un bastion rouge et les lambertistes sont des "sociaux-chauvins" pas franchement gauchistes.

    • Orban est peut être un contestataire du "NWO" (peut être aussi des illuminati) mais un peu comme Poutine, c’est surtout la coqueluche des nazbols et des rouges-bruns. Un allié encombrant.
      Avant 68, le PCF se disait patriote, il ne se disait pas révolutionnaire. Par exemple son organisation de jeunesse était l’Union de la jeunesse républicaine française et son journal pour les jeunes "Nous les garçons et les filles". C’est après 68, pour se faire bien voir des petits bourges, que le mouvement de la jeunesse communiste et Avant Garde sont ressortis.

    • Je ne suis pas "hostile" à la grève des enseignants hongrois. pas plus que je n’étais "hostile" au manifestants primitif du maidan à Kiev. Ils tentent de se battre contre des systèmes qui les broient.

      Ou je suis dubitatif c’est que tant que ces systèmes sont POUR les Occidentaux de Wall-Street on n’en entend jamais parler, mais dès que ces systèmes tentent de se sortir du carcan néocolonialiste occidental ces mêmes victimes sont mises en avant pour justifier le renversement des gouvernements contestataires pour mettre en place une bourgeoisie compradore encore plus prédatrice et encore plus lointaine à atteindre par les victimes. Quand ça ne sont pas tout simplement des parachutés comme on l’a vu à Kiev.

      S’il n’y a pas de parti réellement révolutionnaire en Hongrie, si cette absence justifie ou explique l’apathie des exploités locaux, ou au moins le fait que quand ils bougent on n’en parle JAMAIS ici en France, faudra qu’on m’explique pourquoi quand une fraction intello locale se sent sur le fil du rasoir pour ses intérêtes immédiats et que ça sert à point les intérêts étrangers on en fait immédiatement un fromage chez les gauchiste de chez nous.

      On vient de passer en 20 ans au moins 10 expériences connue de "régime change" sorosiens, chaque fois au nom de révolutions qui, à la fin ont laissé les Peuples concernés encore plus détruits que sous leurs anciens exploiteurs.

      Si ça c’est un progrès, je préfère garder mes connards locaux, et même les protéger les armes à la main plutôt que de me retrouver comme en Afghanistan, en Ukraine, en Lybie, Syrie, ou en Côte d’Ivoire découpé à la machette, égorgé, bombardé, j’en passe et des meilleures.

      Peut-être que pour des intellos français, bien au chaud sur les acquis gagné par mes parents les armes à la main en 39/45 et avant dans les grèves face aux militaires, ça peut sembler accessoire, mais pour mon compte et pour la majorité des travailleurs une telle attitude relève de la vente de la peau des autres pour la satisfaction personnelle d’une poignée de sodomiseurs de diptères.

      Le coup de : "G.L. tu es contre ceci ou cela... T’as pas honte ?" on me l’a fait ici même, à B.C. lors des événement de Libye, quand j’expliquait qu’il n’y avait pas de "révolution" libyenne mais un coup monté par la CIA. Idem pour la "révolution tunisienne, l’égyptienne, l’ukrainienne.

      Mais à la différence des rigolos qui tenaient ces propos, moi, j’y étais allé en Libye à l’époque de Gahdaffi. Et pas avec le Club Med. Un de mes amis locaux y a même perdu sa famille sous les missiles tomahawks et lui-même a disparu ensuite dans la nature.

      Puis subitement, quand les égorgeurs sont en place, des pays entiers détruits, pffuit, plus dégun ne vois quelque chose. A croire qu’ensuite, tout est devenu rose.

      Alors y en a marre de voir des gens au nom d’une gauche moisie et ignare, porter l’anathème chez des gens qui n’ont rien demandé et qui aident les assassins au nom des bonnes intentions et qui lisent ou ont lu Marx et Lénine comme on lit un livre de cuisine qu’on ne comprend pas en les empoisonnant avec des interprétations de recettes frelatées et en les laissant dans leur merde quand on leur à refilé la chiasse.

      Les mecs qui citent Marx, (C’est aussi valable pour Lénine, et même pour Sun Tzu), sans avoir compris que leurs oeuvres ne sont que des outils à utiliser surtout après avoir appris à s’en servir, et que comme tous les outils, même "bons", dans les mains de salopiaux ça ne crée que du déchet, sont aussi dangereux à fréquenter que les connards d’en face qu’ils prétendent combattre.

      Ils sont même encore plus dangereux parce qu’ils créent l’illusion du savoir et envoient les autres à l’abattoir en restant planqués derrières leurs bouquins.

      Pour le reste, si tu considères comme des "digressions" l’influence de Soros sur les révolutions colorées ; de même que les parallèles faits entre ceux qui sont contre le bradage de leurs pays aux intérêts américains et (Le mal absolu*), Hitler, (Voir les propos de Victoria Nuland), si tu ignores encore aujourd’hui que tous ces mouvements, (Justifiés à la base), sont financés dans les pays en dissidence avec le NWO par le Dollar et les USA, si tu n’as pas encore compris ce qui s’est réellement passé en mai 68 n’a JAMAIS été une "révolution" même gentillette, et que ses financiers, penseurs, et meneurs, ont tous fini comme des larbins de la République bourgeoise, je ne peux plus rien pour toi.

      Les enseignants et les étudiants hongrois "sincères" une fois le mouvement amorcé, ils finiront comme ceux du Maidan, assassinés par ceux qui les auront mis en avant pour faire à Orban s’il ne se plie pas, le même sort qu’à Ianoukovitch et au final tenter de tacler un peu plus la Russie et la Chine, et bousiller un peu plus les pays européens au bénéfice de l’Etat profond des USA.

      G.L.

      * "Hitler, le mal absolu", c’est encore plus rigolo de l’entendre, quand on sait que ce sont les mêmes ordures qu l’ont mis au pouvoir en 33 qui l’utilisent chaque jour comme repoussoir pour parvenir à leurs fins.

    • Tenter de justifier l’attentisme, ou l’immobilisme du PCF en mai 68 en prétendant que le mouvement aurait été une machination, un complot de la CIA est loin d’être convaincant.

      Sous entendre que les USA -en pleine guerre froide- aurait pris le risque de créer un tel mouvement en France où le Parti Communiste (révolutionnaire !) était si puissant est totalement aberrant. - et dans quel but ? Dégommer De Gaulle pour le remplacer par Pompidou ? Se lancer dans une telle aventure aux conséquences incontrôlables -pour une tel saut de puce- aurait été vraiment un moment de pur délire de l’administration américaine. (qui avait déjà fort à faire à l’époque, ne serait-ce qu’au Vietnam)

      Ou alors il faudrait pour que le complot soit complet accepter l’idée que le Parti Communiste était d’accord avec la CIA pour déboulonner De Gaulle ? il faudrait accepter l’idée que les américains aient eu l’assurance du PCF que celui-ci ne bougerait pas. Ce qui effectivement expliquerait l’immobilisme du PCF et sa volonté d’encadrer fermement la classe ouvrière dans les limites de l’entreprise (défendre le fameux outil de travail propriété du patron) pour pourrir le mouvement populaire de mai 68 qui avait à l’époque sa légitimité propre.

      Pour que ton opinion soit crédible il faudrait donc dire que MAI 68 est le produit d’un complot américano-stalinien contre De Gaulle pour mettre au pouvoir Pompidou. Si cela était vrai çà ne grandirait en rien le rôle du PCF - bien au contraire.

      Pour rester dans une certaine rationalité politique et diplomatique il faut accepter l’idée que le mouvement de mai 68 fut ce qu’il a été c’est-à-dire un grand mouvement populaire en parti spontanée, parti des étudiants (gauchistes) et de la base ouvrière. Les organisations politique n’ont pris que le train en marche.
      et le rôle du PCF a été le refus à tous les niveaux de se comporter en parti révolutionnaire d’avant garde pour des raisons de statu quo en Europe qui n’ont rien à voir avec les intérêts ouvrier et les intérêt bien compris du communisme révolutionnaire.

      La situation en Europe en 1968 ne peut être en rien comparable à la situation d’aujourd’hui où la CIA et leurs organisations souterraines ont les coudées franches pour organiser des pseudo-révolutions qui ont peu de risque de leur échapper du fait de l’absence d’un mouvement prolétarien organisé.

    • Faut quand même pas tout mélanger GL ! Ni en Afghanistan ni en Côte d’Ivoire, il n’y a eu dix millions de grévistes !
      La façon dont tu perçois Mai 68 est quand même assez proche de celle de Zemmour. Soros ne m’inspire pas plus de sympathie qu’un autre milliardaire, de là à faire une fixation sur lui (comme l’extrême droite) !... Le NWO ou NOM en français est aussi un thème de l’extrême droite complotiste.
      Tu files un mauvais coton ! Pour ironiser (même à raison) sur les gauchistes de 68 qui ont viré leur cuti, est-tu vraiment bien placé ?

    • Ou alors il faudrait pour que le complot soit complet accepter l’idée que le Parti Communiste était d’accord avec la CIA pour déboulonner De Gaulle ?

      Loin de là et ici je saisi que tu n’a pas été au bout du sujet.

      Le PCF en 68 a compris immédiatement de quoi il s’agissait. Et dans les sections et cellules on nous a mis immédiatement au courant sur la vacuité de ce qui se passait et de comment c’était drivé par dessous. Même si ça n’a pas été expliqué comme aujourd’hui mais plutôt comme des provocations montées par la police bourgeoise manipulant de jeunes gauchos impatients.

      A l’époque beaucoup d’entre nous avons pensé que cette dialectique était l’image d’une volonté du PCF au plus haut niveau de refuser d’adhérer à un mouvement révolutionnaire qui lui échappait et dont ils n’étaient pas l’instigateur à la base. Alors que les camardes du sommet étaient très vraisemblablement mis au courant par les services secrets soviétiques et leur propres filières de ce qui se passait réellement ce qui expliquait le temps qu’ils ont mis pour prendre le train en marche sous la pression des travailleurs qui voyaient leurs enfants se faire écharper pour des nèfles..

      En 68 personne n’avait jamais en tendu parler des réseaux Stay-behind, même si on savait que ça existait, le Gladio était un organisme qu’on ne connaissait pas en tant que tel, (je l’ai découvert en 74 avec un article du Monde diplo sur le sujet), et quand les complotistes du stay-behind ont fait sauter leurs bombes en Italie lors des années de plomb tous nous avons pensé qu’il s’agissait d’attentats commis par des gauchistes plus ou poins manipulés par les services secrets italiens.

      Personne n’avait alors émis l’idée publiquement pour dénoncer, un complot étranger barbouzard usaméricain afin de bousiller le PCI et son influence qui pouvait le mener à gouverner tôt ou tard contre les intérêts des USA.

      Le PCF en 68 se battait férocement contre DeGaulle et la Constitution scélérate de 58 au niveau de sa politique intérieure mais au niveau extérieur sa politique sur les non alignés, son rejet de soutien à Israël, et son rejet de se subordonner à l’OTAN et aux USA lui convenait très bien ainsi qu’à ses alliés et camardes d’URSS. Et en tout cas il ne faut pas oublier que lors de la Résistance les réseaux gaullistes et communistes avaient travaillé fructueusement ensemble pour la majorité d’entre eux et que si ensuite ça a divergé dans l’union contre les USA c’est en grande partie sous l’influence des services secrets étrangers, (L’OSS et l’IS devenus entre temps la CIA et le MI5) backés par Pasqua et Defferre, puis par Mitterrand.

      Quant à prétendre que les américains auraient été "gênés" par le fait qu’ils étaient empêtrés au Viet-nam, quand on a vu ce qu’on voit aujourd’hui comme énormités dans leurs actions, même si alors j’aurais un peu hésité à l’imaginer, aujourd’hui plus rien ne m’étonne. Et tous les jours j’en découvre un peu plus.

      En réalité, où tu as raison, c’est qu’il ne s’agit pas réellement de "complots". En fait il s’agit de "montages et stratégies" géopolitiques et géostratégiques qu’on pourrait qualifier de "normaux" dans le système de prédation de nos alliés capitalistes d’outre- atlantique et les bourgeois compradores de chez nous.

      Certaines de ces stratégies ont été énoncées il y a plus de deux mille ans par les anciens colonialistes romains puis occidentaux et n’ont été en fait que plus ou moins remaniées en fonctions des besoins énergétiques ou politiques, des connaissances technologiques nouvelles, des nouveaux moyens de subjugation des populations. Mais dans ’ensembles les buts à atteindre, les lieux concernés, et les stratégies de domination, restent les mêmes depuis l’Empire Romain.

      Ces stratégies sont régulièrement publiées aux USA ou ailleurs par les Think-tanks qu les produisent, et même aujourd’hui tweetées par les zombies qui prétendent à diriger la Maison-Blanche, mais c’est tellement con, tellement énorme, et tellement noyé dans le bruit de fond, plus y ajouter l’incapacité de la plupart des intéressés de le lire dans la langue d’origine ou d’en comprendre l’importance, que ça passe totalement inaperçu chez l"ensemble des intéressés qui le subissent dans leur chair.

      Je n’ai aucune prétention, ni aucune volonté d’ailleurs de t’imposer mon point de vue, et d’ailleurs aucune prétention d’avoir mon point de vue sur le sujet pris en compte par quiconque. mais si ça peux aider certains à piocher un peu plus loin que la légende dorée à l’usage du Pouvoir pourquoi pas.

      Cependant, au milieu des âneries et contre-vérités que je peux lire à longueurs de colonnes je prétend qu’après tout mes "conneries" valent au moins autant que celles de gens qui ont lu et interprété l’histoire comme un roman BD de chez Marvel.

      L’Histoire c’est une science en mouvement qui doit être réajustée à chaque fois qu’une donnée nouvelle émerge. C’est bon et valable pour la paléontologie, mais aussi pour et même surtout pour l’histoire contemporaine.

      C’est d’ailleurs aussi pour ça qu’il est essentiel, (Et je sais que je vais en faire bondir plus d’un), de "réviser" l’Histoire à chaque fait nouveau qui émerge et qui n’avait pas été pris en compte et c’est la seule méthode scientifique pour la mettre à niveau. Je t’engages à ce sujet à lire Annie Lacroix-Riz qui est pour moi un des parangons d’historien scientifique actuel. Et à comparer son oeuvre à celles des pseudos historiens vendus au service de la vulgate officielle.

      C’est aussi la seule méthode révolutionnaire pour connaître l’Histoire dans sa réalité ; que ce qu’on y découvre alors enchante ou attriste le lecteur.

      Et si tu veux, en plus je pense que tu devrais "oublier" les concepts de "machination", de "complot", de "secret" ;

      Il n’y a en réalité que des "intérêts" de part et d’autre des classes sociales, des plans à court, moyen, et long terme, plus ou moins "bons", plus ou moins "publiés", ou plus ou moins "réussis", pour préserver ces intérêts de classe géographiquement ou/et dans le temps.

      Et surtout, si nous voulons un jour prendre l’avantage sur ceux qui montent tout ça il faudra surtout cesser de penser à travers leurs stratégies et créer celles qui nous sont propres à l’aide nos propres analyses, de nos propres instruments dialectiques afin de parvenir à nos PROPRES buts.

      Quand j’explique ça à mon voisin il me croit ou pas, c’est son problème ; Après tout il ne prétend pas savoir sur le sujet plus que ce que la télé lui en a dit ; et même bien moins en général.

      Quand je débat sur le sujet en un lieu ou ceux qui y viennent le font soit pour "comprendre", soit pour théoriquement "montrer la voie" et que je découvre le niveau moyen de connaissances sur ces sujets chez ces personnes, ça me donne simplement envie de dire à tous "Vous avez raison les gars, Wait and see. Cessez de vous faire du mourron ça n’est qu’un mauvais moment à passer".

      De m’asseoir devant ma porte et de regarder passer les bottes des SS quand il tiendront la rue.

      G.L.

    • Ou alors il faudrait pour que le complot soit complet accepter l’idée que le Parti Communiste était d’accord avec la CIA pour déboulonner De Gaulle ?

      Loin de là et ici je saisi que tu n’a pas été au bout du sujet.

      Le PCF en 68 a compris immédiatement de quoi il s’agissait. Et dans les sections et cellules on nous a mis immédiatement au courant sur la vacuité de ce qui se passait et de comment c’était drivé par dessous. Même si ça n’a pas été expliqué comme aujourd’hui mais plutôt comme des provocations montées par la police bourgeoise manipulant de jeunes gauchos impatients.

      A l’époque beaucoup d’entre nous avons pensé que cette dialectique était l’image d’une volonté du PCF au plus haut niveau de refuser d’adhérer à un mouvement révolutionnaire qui lui échappait et dont ils n’étaient pas l’instigateur à la base. Alors que les camardes du sommet étaient très vraisemblablement mis au courant par les services secrets soviétiques et leur propres filières de ce qui se passait réellement ce qui expliquait le temps qu’ils ont mis pour prendre le train en marche sous la pression des travailleurs qui voyaient leurs enfants se faire écharper pour des nèfles..

      En 68 personne n’avait jamais en tendu parler des réseaux Stay-behind, même si on savait que ça existait, le Gladio était un organisme qu’on ne connaissait pas en tant que tel, (je l’ai découvert en 74 avec un article du Monde diplo sur le sujet), et quand les complotistes du stay-behind ont fait sauter leurs bombes en Italie lors des années de plomb tous nous avons pensé qu’il s’agissait d’attentats commis par des gauchistes plus ou poins manipulés par les services secrets italiens.

      Personne n’avait alors émis l’idée publiquement pour dénoncer, un complot étranger barbouzard usaméricain afin de bousiller le PCI et son influence qui pouvait le mener à gouverner tôt ou tard contre les intérêts des USA.

      Le PCF en 68 se battait férocement contre DeGaulle et la Constitution scélérate de 58 au niveau de sa politique intérieure mais au niveau extérieur sa politique sur les non alignés, son rejet de soutien à Israël, et son rejet de se subordonner à l’OTAN et aux USA lui convenait très bien ainsi qu’à ses alliés et camardes d’URSS. Et en tout cas il ne faut pas oublier que lors de la Résistance les réseaux gaullistes et communistes avaient travaillé fructueusement ensemble pour la majorité d’entre eux et que si ensuite ça a divergé dans l’union contre les USA c’est en grande partie sous l’influence des services secrets étrangers, (L’OSS et l’IS devenus entre temps la CIA et le MI5) backés par Pasqua et Defferre, puis par Mitterrand.

      Quant à prétendre que les américains auraient été "gênés" par le fait qu’ils étaient empêtrés au Viet-nam, quand on a vu ce qu’on voit aujourd’hui comme énormités dans leurs actions, même si alors j’aurais un peu hésité à l’imaginer, aujourd’hui plus rien ne m’étonne. Et tous les jours j’en découvre un peu plus.

      En réalité, où tu as raison, c’est qu’il ne s’agit pas réellement de "complots". En fait il s’agit de "montages et stratégies" géopolitiques et géostratégiques qu’on pourrait qualifier de "normaux" dans le système de prédation de nos alliés capitalistes d’outre- atlantique et les bourgeois compradores de chez nous.

      Certaines de ces stratégies ont été énoncées il y a plus de deux mille ans par les anciens colonialistes romains puis occidentaux et n’ont été en fait que plus ou moins remaniées en fonctions des besoins énergétiques ou politiques, des connaissances technologiques nouvelles, des nouveaux moyens de subjugation des populations. Mais dans ’ensembles les buts à atteindre, les lieux concernés, et les stratégies de domination, restent les mêmes depuis l’Empire Romain.

      Ces stratégies sont régulièrement publiées aux USA ou ailleurs par les Think-tanks qu les produisent, et même aujourd’hui tweetées par les zombies qui prétendent à diriger la Maison-Blanche, mais c’est tellement con, tellement énorme, et tellement noyé dans le bruit de fond, plus y ajouter l’incapacité de la plupart des intéressés de le lire dans la langue d’origine ou d’en comprendre l’importance, que ça passe totalement inaperçu chez l"ensemble des intéressés qui le subissent dans leur chair.

      Je n’ai aucune prétention, ni aucune volonté d’ailleurs de t’imposer mon point de vue, et d’ailleurs aucune prétention d’avoir mon point de vue sur le sujet pris en compte par quiconque. mais si ça peux aider certains à piocher un peu plus loin que la légende dorée à l’usage du Pouvoir pourquoi pas.

      Cependant, au milieu des âneries et contre-vérités que je peux lire à longueurs de colonnes je prétend qu’après tout mes "conneries" valent au moins autant que celles de gens qui ont lu et interprété l’histoire comme un roman BD de chez Marvel.

      L’Histoire c’est une science en mouvement qui doit être réajustée à chaque fois qu’une donnée nouvelle émerge. C’est bon et valable pour la paléontologie, mais aussi pour et même surtout pour l’histoire contemporaine.

      C’est d’ailleurs aussi pour ça qu’il est essentiel, (Et je sais que je vais en faire bondir plus d’un), de "réviser" l’Histoire à chaque fait nouveau qui émerge et qui n’avait pas été pris en compte et c’est la seule méthode scientifique pour la mettre à niveau. Je t’engages à ce sujet à lire Annie Lacroix-Riz qui est pour moi un des parangons d’historien scientifique actuel. Et à comparer son oeuvre à celles des pseudos historiens vendus au service de la vulgate officielle.

      C’est aussi la seule méthode révolutionnaire pour connaître l’Histoire dans sa réalité ; que ce qu’on y découvre alors enchante ou attriste le lecteur.

      Et si tu veux, en plus je pense que tu devrais "oublier" les concepts de "machination", de "complot", de "secret" ;

      Il n’y a en réalité que des "intérêts" de part et d’autre des classes sociales, des plans à court, moyen, et long terme, plus ou moins "bons", plus ou moins "publiés", ou plus ou moins "réussis", pour préserver ces intérêts de classe géographiquement ou/et dans le temps.

      Et surtout, si nous voulons un jour prendre l’avantage sur ceux qui montent tout ça il faudra surtout cesser de penser à travers leurs stratégies et créer celles qui nous sont propres à l’aide nos propres analyses, de nos propres instruments dialectiques afin de parvenir à nos PROPRES buts.

      Quand j’explique ça à mon voisin il me croit ou pas, c’est son problème ; Après tout il ne prétend pas savoir sur le sujet plus que ce que la télé lui en a dit ; et même bien moins en général.

      Quand je débat sur le sujet en un lieu ou ceux qui y viennent le font soit pour "comprendre", soit pour théoriquement "montrer la voie" et que je découvre le niveau moyen de connaissances sur ces sujets chez ces personnes, ça me donne simplement envie de dire à tous "Vous avez raison les gars, Wait and see. Cessez de vous faire du mourron ça n’est qu’un mauvais moment à passer".

      De m’asseoir devant ma porte et de regarder passer les bottes des SS quand il tiendront la rue.

      G.L.

    • Je me fous de ce que peux penser Zemmour. Et en utilisant ce type d’argument tu ne fais que reprendre ce que tu me reproche d’exprimer quand je cites l’association Orban/Hitler comme moyen de faire fermer leur gueule à ceux qui ne suivent pas la voie du politiquement correct.

      Si Zemmour dis ceci ou cela, si c’est réellement vrai, je ne vois pas pourquoi je devrai le contrarier sinon pour m’étonner qu’il dise un jour la vérité.

      C’est même devenu une constante : On fait dire le contraire de la vérité chez des gens dits respectables et on fait dire cette même vérité par des pourris.

      Du coup personne n’ose reprendre la Vérité sous peine de se faire taxer de rouge/brun ou de pourri.

      Mais ça c’est fini. Si la Marine dit soutenir Poutine contre les tenants du système, si des gens peu recommandables dénoncent pour des raisons évidentes, ou au moins pour se donner de la crédibilité, les outrances de l’ultra capitalisme, la seule chose qui m’importe c’est que je sais qu’elle et ces gens jouent en tandem avec ceux qui tenteront de me la faire fermer quand je dénoncerai la même chose qu’elle ou eux.

      Et ça ne change rien à la Vérité par elle-même.

      Par contre, refuser de voir les choses en face quand elles sont justes sous prétexte qu’elles sont reprises par des Soral, les Trumps ou des Zemmours, c’est envoyer ceux qui honnêtes cherchent le fond des choses chez ces mêmes gens peu recommandables ; et c’est ainsi que les Révolutionnaires se sont fait enfermer dans le carcan du politiquement correct, comme ils se sont fait enfermer dans le système de la fausse démocratie bourgeoise.

      Ta méthode dans le style "Tu files un mauvais coton" ça me rappelle de très mauvais souvenirs. Les mecs qui parlent comme toi je les ai vécus au quotidien durant des années. Et ces mecs je les ai aussi vu passer tranquillement de l’autre côté du miroir quand ils ont eu fini leur sale boulot de démolisseurs de la pensée révolutionnaire et des militants dans nos partis et syndicats après nous avoir donné des leçons de syndicalisme et de communisme à gogo.

      Alors tes salades tu peux les raconter à qui tu veux mais pas à quelqu’un qui sur 70 ans de sa vie a pratiquement milité honnêtement et fidèlement dans et hors du Parti à travers toutes les principales étapes bonnes ou mauvaises de sa descente aux enfers. Et derrière moi dans ma famille il y a deux générations de militants révolutionnaires et syndicaux, en France et en Italie, et des milliers de pages de références et de justificatifs sur nos actions présentes, passées, ou même à venir.

      Et pour en revenir à la Hongrie, comme je l’ai dit, "Wait and See" parce qu’après tout c’est pas nous qui irons faire la révolution là-bas. j’espère que tu as au moins retenu ça des oeuvres de Lénine : "Que la Révolution ça ne s’exporte pas".

      A moins que plein de bonnes intention tu sois pour qu’on arme quelques mercenaires aux frais des contribuables français pour renouveler en Hongrie l’expérience ukrainienne ???

      Y a qu’à attendre. Ton opinion sur le sujet, comme la mienne, importe peu à ceux qui là-bas vont encore une fois se faire massacrer ; sauf que c’est pas les résultats qu’ils récolteront qui leur feront aimer les méthodes de losers des révolutionnaires de salon.

      Depuis au moins 6 ans je poste sur B.C plus ou moins fréquemment et à chaque fois que j’ai dénoncé une catastrophe à venir je me suis fait reprendre de volée en me faisant traiter de "contre-révolutionnaire" quand ça n’es pas de "rouge/brun". Franchement je peux te l’avouer, je le prend de qui ça viens et j’en ai rien à branler.

      Mais si tu reprends mes posts, (Fais une recherche), sur toutes ces soi-disant révolutions à la con, tu pourra voir qu’à chaque fois j’ai pronostiqué le résultat pratiquement sans faute alors que chaque fois on me balançait des suspicions d’être un facho, antirévolutionnaire, ou même un raciste lorsque j’ai déclaré au lendemain de l’élection d’Obama qu’il n’était qu’un "Nigger house" pour enfumer les mouvements de résistance au néoconservatisme en Amérique.

      Au début ça m’a un peu fait ch..er. ((- :

      Aujourd’hui j’en rigoles en pensant au moment ou ça va être vos enfants qui se feront assassiner au nom de la "révolution virtuelle" de couleur pour aider à mettre en place en tant que vos dirigeants des monstres du genre des nazis de Kiev ou d’ISIS et achever de démolir l’oeuvre de nos prédécesseur pour tenter de mettre en place un vrai pouvoir des travailleurs.

      Moi, comme je te l’ai dit j’ai 70 ans. De toute façon, quoiqu’il se passe de pas agréable j’ai plus bien longtemps à le supporter... Et si c’est trop dur je pourrasi toujours abréger l’expérience radicalement. C’est après tout qu’un bref moment à passer.

      Et mes enfants sont bien au parfum de ce qu’ils doivent ou devront faire dans les cas précités pour ne pas revivre les erreurs de leurs parents et grands-parent qui se sont fait assassiner, emprisonner, torturer, pour le bien-être et l’avenir de margoulins incapables de penser par eux-même et qui sont devenus les larbins et les serveurs de soupe du Capital en prétendant le combattre en brandissant les oeuvres de Marx comme un crucifix, ou comme ceux de 68 agitaient le Petit Livre Rouge de Mao Dze Dong.

    • Il y a du vrai dans ce que tu dis (tu vas quand même loin !). Mais on en revient toujours là, alors que commençait la plus grande grève de l’histoire, fallait il dire aux travailleurs : "Non, non ! Reprenez tout de suite le boulot ! C’est une grève réactionnaire, il y a un coup tordu de la CIA et de la banque Rotschild derrière pour nous mettre un gouvernement fantoche pro US !" ?
      Ce ne sont quand même pas James Bond ni SAS qui font l’Histoire. A ce moment là, en 1916 ou 17, déstabiliser la Russie pouvait faire le jeu des impérialismes allemand, autrichien et turc.

    • Eh ! Non. Ils ne l’ont pas dit.

      Ils ne l’ont pas dit parce qu’ils n’ont pas vu venir le coup. Et que de toute façon ça aurait été encore moins compris alors qu’aujourd’hui.

      Et je ne peux pas leur en vouloir, nous non plus à la base on n’a rien vu venir. On n’aurait jamais imaginé en 68, même si on connaissait les méthodes de provocations et d’infiltrations policières habituelles. on ne connaissait pas les états de services de Pompidou chez les Rothschild, et on était tellement aveuglés par notre désir d’évacuer de DeGaulle qu’on en oubliait à quel point il restait le dernier bastion solide face à la mainmise étrangère sur le pays et son économie. La grande bourgeoisie française avait alors déjà fait son choix pour les USA contre le Communisme, comme elle l’avait fait aussi en 39 en choisissant Hitler.

      Il est probable que les dirigeants au plus haut niveau en aient été informés par les services soviétiques, (Qui étaient à la pointe du Renseignement), mais dans le Parti en général personne n’était prêt à entendre ce langage. Plus, c’est la base qu a poussé à rallier le mouvement étudiant car elle comprenait pas l’immobilisme du sommet et l’incompréhension était à son comble.

      Et juste un petit rappel. Certe qui a des airs de "complotisme" :

      As-tu remarqué comment grâce à la loi dite "El Khomry", loi qui en fait n’avait aucune raison d’être proposée si on remarque que de puis 50 ans on a cassé bien plus que ça dans les acquis de travailleurs sans voter de loi de masse, as-tu remarqué que pendant que jeudi nous allons manifester en masse, (je l’espère), contre cette loi, pendant que les jeunes passent leurs "Nuits debout" pour des revendications que je n’ai pas encore bien pu situer dans l’absolu, (Comme en 68), vient d’être votée en douce l’autorisation d’héberger des bases de l’OTAN sur le sol national ?

      Ce qui depuis que DeGaulle avait viré les américains du sol national aucun homme politique n’avait osé même proposer publiquement.

      J’espère que tu réalises qu’il s’agit de quelque chose bien plus grave géostratégiquement que toutes les saloperies contre lesquelles nous "manifestons" ces derniers temps ?

      Ca signifie que :

      1. Si demain, par hasard ceux qui ne se couchent pas la nuit et ceux qui miraculeusement se réveilleraient dans les entreprises décidaient d’un commun accord d’enfin reprendre les commandes du pays pour le bien-être du Peuple en virant les Quislings et en reprenant notre liberté par rapport à l’Europe prédatrice, il n’y aurait même pas besoin de l’Etat-major français pour mettre tout ça au pas, (Dès fois ou il y aurait un Chavez potentiel qui émerge de l’armée française).

      C’est le Commandement de l’OTAN qui s’en chargerait s’il apparaissait des mauvaises volontés un peu trop patriotes chez nos généraux...

      2. Ca signifie aussi que dès que tout ça sera officiel, la première chose que va faire le Grand Etat major de la CEI, (Poutine si tu préfères pour parler comme les médias), c’est de verrouiller les systèmes de riposte intercontinentaux sur les nouvelles cibles ainsi créées par nos amis américains CHEZ NOUS.

      Ce qui permettra de maintenir les Français sous la hantise d’une agression, ou du moins d’une riposte, russe dont ils feraient les frais pour le compte de nos alliés.

      Et si le plan américain d’une "bonne" guerre continentale Europe/Russie fonctionne qui leur permettrait de tenter d’éliminer leurs dollars en bois on sera nous aussi aux premières loges sans pouvoir rester neutres ainsi que tous les autres pays européens qui ont des bases usaméricaines sur leur sol national.

      Enfin, c’est ce qu’ils espèrent mais je penses plutôt que ça va très mal finir pour eux et pour nous. Surtout quand on connaît un peu mieux comme depuis peu l’état de déliquescence politique, économique et surtout MILITAIRE du Monde occidental en général et des USA en particulier.

      G.L.

    • En plus de l’OTAN, il y a maintenant le TAFTA dont la grande presse commence tout juste à parler et encore parce qu’il y a des réactions en Allemagne. Quand on voit la mère Merkel, on peut penser que ceux qui croient que le torchon va brûler entre Berlin et Washington prennent leurs désirs pour des réalités (même s’il semble que certains secteurs de la bourgeoisie allemande, notamment en Bavière, soient pour un certain rapprochement avec la Russie).