Accueil > LA DERIVE RACISTE DU MOUVEMENT ANTIRACISTE ’POLITIQUE’ ET ’DECOLONIAL’

LA DERIVE RACISTE DU MOUVEMENT ANTIRACISTE ’POLITIQUE’ ET ’DECOLONIAL’

par NI DIEU NI MAITRE

Publie le samedi 27 août 2016 par NI DIEU NI MAITRE - Open-Publishing
31 commentaires

— > un "camp d’été décolonial" interdit aux Blancs !?

Au temps des USA des années 50, de l’Afrique du Sud de l’apartheid, l’affiche "Interdit au Noirs" était de rigueur dans l’espace public.
Les progressistes du monde entier ont combattu ces pratiques et cette idéologie pendant des décennies. !

Ceux qui sont resté.e.s sincères les combattent évidemment encore partout où elles subsistent.

En aout 2016, du côté de Reims (France) des organisations qui se prétendent antiracistes tiennent un "camp d’été décolonial" dont la caractéristique principale est une singulière sélection à l’entrée : l’avertissement "Interdit aux blancs" est virtuellement affiché à l’entrée.

Comment est-ce possible ?

A ce jour, les progressistes, peut-être embarrassé.e.s par la gravité de telles pratiques, se taisent, tandis que la droite et l’extrême-droite ne peuvent que se féliciter de cette tentative de division du monde du travail.

Pour une partie, encore peu importante mais non négligeable toutefois, des militants de "gauche" et d’extrême-gauche, la lutte des classes doit manifestement être remplacée par la lutte des races.

Présenté comme "un séminaire de formation à l’antiracisme politique", le camp est réservé «  uniquement aux personnes subissant à titre personnel le racisme d’État en contexte français  » et exclut donc les personnes "blanches" selon la terminologie habituelle du Parti des Indigènes de la République.

Vous êtes blanc(he) de peau de nationalité française ?

DONC :

 Vous ne pouvez pas prétendre accéder à ce séminaire, puisqu’il est réservé expressément "aux personnes subissant à titre personnel le racisme d’Etat en contexte français".

 Pour la même raison, vous n’aviez pas accès aux rencontres organisées cette année à l’université de Paris-VIII, où il était précisé : "Paroles non blanches".

Les "théoriciens" du PIR et les apprentis sorciers de cette mouvance "antiraciste politique" définissent les dominés non sur une base de classe (en évitant soigneusement le mot "exploité.e.s" bien trop marxiste à leur yeux) mais en fonction de l’ethnie, de la couleur de peau, de la race supposée, du sexe, du genre ou de l’origine géographique.

La dirigeante du PIR, Madame Bouteldja, tient avec constance des propos antisémites, et homophobes pour contenter le segment de marché politique que son parti souhaite (en vain pour l’instant) conquérir.

De tels "théoriciens" parlent sans discontinuer de "blancs" /"non-blancs", de "blanchité", sans jamais oser définir de tels concepts, préférant le rideau de fumée d’un concept particulièrement ... fumeux : celui de "races sociales".

Vous avez bien lu, hélas...

Une leçon de cette dérive peut être tirée : quand des militant.e.s issu.e.s de l’extrême-gauche renient la lutte des classes, ils (elles) sont soumis.e.s à toutes les influences, y compris...celles de l’extrême-droite.

Messages

  • Ca fleure "bon" l’"Open society" de Georges Soros.

    Surtout le sigle. Choisir le "PIR" pour prétendre amener le "Meilleur des Mondes" c’est typiquement anglo-saxon néoconservateur...

    Et très con aussi ! ((- :

    Faut dire que les Psy-Ops yankees possèdent une très longue tradition de dérapages dans ce domaine.

    Ca me rappelle l’Opération "Enduring Freedom" originalement l’"Operation Iraqui Liberation", siglée "O.I.L.", (Pétrole, en Anglais).

    Jusqu’à ce qu’un membre un peu moins con du Pentagone leur fasse remarquer que c’était un peu trop afficher le vrai but de l’Opération "humanitaire".

    Ils ont alors préféré "Soutenir la Liberté"

    Dans le cas présent on est avertis : Le PIR nous guette.

    Merci qui ????

    • Les théories de l’antiracisme "politique" sont issues, sans le moindre recul critique ni la moindre réflexion sur leur adaptation à la société française, des théoriciens de "gauche" des universités etatsuniennes.

      Aux USA, de tels théories ont permis de désarmer la lutte des classes en divisant les travailleurs dans des luttes incessantes entre "communautés" (blancs/non blancs/latinos...). Le racisme n’y a reculé que de manière juridique, mais est toujours aussi ancré dans les moeurs. En revanche, les reculs sociaux pour le monde du travail sont considérables depuis les années 70 puisque la "gauche" a totalement abandonné les travailleurs dans le cours de cet ajustement idéologique.

      En France, le mouvement "décolonial" , qui regroupe aussi une poignée d’universitaires coupés du monde du travail (et même des "banlieues" !), se prétend "antiraciste" mais est clairement en train de rejoindre la galaxie raciste. Son expression politique, son idéologie, constituent donc un cas d’école de NOVLANGUE.

  • Exemple classique d’une manip anti conscience de classe, tentative de création d’un mouvement anti communiste à la sauce typiquement étasunienne.

    L’identitaire dans ses oeuvres ; A quand un camp des Wallons !

  • Moi je vois pas ce genre de truc d’un très bon oeil, a priori.

    Cela dit, attention à ne pas juger juste sur un titre, sans avoir écouté les arguments.
    Par hasard j’ai entendu à la radio (j’ai écouté d’une oreille très distraite) quelqu’un expliquer le pourquoi de ce choix (nécessité de l’absence du dominant pour l’expression libre des dominés, si j’ai bien compris).
    Qu’on soit d’accord ou pas, convaincu ou pas, il y a des arguments sérieux.
    Tant l’argumentation que le fait lui-même m’ont fait penser aux groupes-femmes féministes qui se réunissaient sans hommes.

    Bref, je suis plus dubitatif que vent debout contre ce choix.

    • Le problème théorique réside dans la manière dont on va utiliser le concept de domination pour instrumentaliser certains dominés.

       Par rapport à la domination de genre, un certain féminisme non-mixte s’est développé depuis les années 60 dans les universités étatsuniennes (gender studies), et tente -sans grand succès- de percer en France.
      On va théoriser que dès qu’un homme est présent dans une réunion, les femmes intériorisent la présence de l’homme, et vont s’autocensurer : ce sera l’homme qui aura la parole...Peut importe que l’homme en question soit porteur de valeurs féministes, c’est très grave que l’homme prenne la parole, puisque .. c’est un homme. L’application de la théorie est sans appel : tout homme étant dominant, les réunions "féministes" sont interdites aux hommes.
      Ce "féminisme", né sur une base anti-sexiste sombre de la sorte dans le sexisme le plus pur.

       Par rapport à la domination de "race" (ne pas oublier : on est dans l’univers conceptuel des universités etatsuniennes) on fonctionne par analogie.
      Les "non-blancs", pour ne pas risquer d’intérioriser la domination que leur ferait subir les blancs (tous les blancs, cela va de soi !) et ainsi s’autocensurer dans des réunions antiracistes, doivent se méfier de la "parole blanche".
      Tout "blanc" étant dominant, les réunions "antiracistes sont.. ; interdites aux"blancs" !
      Cet "antiracisme politique", né sur une base antiraciste morale, sombre de la sorte dans le racisme le plus pur.

      Pour ajouter encore un peu de confusion à la confusion, le mouvement "décolonial" en France dénonce de manière constante depuis une quinzaine d’année "l’islamophobie", sans définir véritablement ce dernier concept, mais préférant toujours le terme ’islamophobe" (lié aux émotions et ... aux maladies mentales) au terme "antimusulman" (lié à la raison).

      Une police "islamophobe", c’est donc une police qui tabasse un immigré subsaharien ou maghrébin parce que la police sait avant même que les coups tombent, que l’immigré est musulman. Le racisme ordinaire est, de manière fascinante, ainsi présenté en haine anti-religieuse.

      Comment comprendre qu’une telle rhétorique parvienne ainsi à tordre la réalité dans le sens qui convient aux rhétoriciens ?
      On est bien loin de la réalité dans ce cadre conceptuel : l’idéologie anti-islamophobe dicte que toute critique de la religion relèverait systématiquement d’une forme sournoise de racisme....

      Il s’agit d’assimiler la critique de la religion à celle des personnes afin de mettre un terme à la première (qui est légitime et rationnelle) en vilipendant la seconde (qui est illégitime et irrationnelle) : en résumé, une construction théorique au service d’une propagande religieuse bien pensée.

    • "Par hasard j’ai entendu à la radio"

      Effectivement :

      Il y a eu une émission sur FRANCE CULTURE jeudi 26 aout, avec quatre invités : une "décoloniale", un politiste, un représentant du MRAP, et une de la LDH.
      Curieusement, ni ces quatre invités ni même les journalistes de France Culture n’ont évoqué la sélection raciale à l’entrée du camp.

    • "Par hasard j’ai entendu à la radio"

      Effectivement :

      Il y a eu une émission sur FRANCE CULTURE jeudi 26 aout, avec quatre invités : une "décoloniale", un politiste, un représentant du MRAP, et une de la LDH.
      Curieusement, ni ces quatre invités ni même les journalistes de France Culture n’ont évoqué la sélection raciale à l’entrée du camp.

      C’est sans doute sur cette émission que je suis tombé. Et bien ils parlaient justement de cette interdiction et du pourquoi.

    • "...l’absence du dominant pour l’expression libre des dominés..."
      Sauf que le PIR part du principe que TOUS les blancs sont des dominants, donc, exit la lutte des classes et les prolétaires "blancs" qui subissent eux aussi la pression et l’exploitation des patrons (blancs ou non d’ailleurs).

  • Cette dénonciation du camp décolonial de Reims ressemble beaucoup à l’argumentaire qui circule dans les milieux d’extrême droite FN et autres fachos identitaires… Est-ce volontaire de reprendre leurs arguments plutôt que de réfléchir ?

    • Rappel : l’extrême-droite n’est pas antiraciste, même si le FN entonne depuis 2011 un refrain qui se prétend "républicain" (pas plus d’ailleurs que l’extrême-droite est "sociale" même le si FN parle de retraite à 60 ans pour se démentir quelques semaines plus tard quand il s’agit de rassurer le MEDEF).

      L’extrême-droite identitaire n’est donc pas du tout gênée par la séparation des "blancs" et des "non-blancs".

      Une telle séparation, de leur côté est même théorisée à l’échelle d’un pays tout entier.
      Le slogan des facistes est : "La France, tu l’aimes ou tu la quittes".
      Ce qui signifie : "La France, tu l’aimes BLANCHE ou tu la quitte".
      S’ils pouvaient garder "interdit aux noirs" comme slogan, ils ne s’en priveraient certainement pas.

      Que l’éructation soit "interdit aux noirs", ou "interdit aux blancs", du côté progressiste, ces idéologies font, en principe, figure de repoussoir.

      Il reste donc à démontrer que le fait de dénoncer des organisations qui pratiquent la séparation des "blancs" et des "non-blancs" démontre sans coup férir que les dénonciateurs sont des facistes.

    • Non, Marianne en parle et en a parlé ; l’UFAL de même, ...
      Cela dérange certes une partie de l’extrême-gauche mais, camarade, seule la vérité est révolutionnaire.
      Donc rien ne sert de se la cacher derrière ce type d’arguments sinon, c’est laissé seul le FN en faire ce qu’il veut et c’est désarmer les communistes. Le PIR ne fait pas parti de nos amis, même si c’est l’ennemi d’un de nos ennemi ; c’est pas difficile à comprendre.

  • Vous connaissez un peu l’Afrique ?
    hors des hotels et du milieu aseptisé des expats ?
    Vous savez donc que certains petits malins locaux préfèrent de loin la compagnie des gros français bien racistes mais riches à qui ils peuvent taper « l’argent de Paris » à celle des gentils toubabs à dreadlocks, si bienveillants mais fauchés, qui viennent pour faire de l’humanitaire et apprendre le djembé.

    La misère ne rend pas les gens plus philosophes, encore une saloperie chrétienne qu’il faut faire disparaître de nos têtes, il y a une guerre des classes et des Blaise Compaoré il y en aura toujours des milliers prèt à vendre leur frère pour du pouvoir et des gros sous.

    C’est pour cela qu’il y en a marre de ces identités à cran et qu’il est nécessaire de se regrouper, toutes races et religions confondues, pour instaurer le communisme.

    • Pour les "chinois", il faut demander aux gourous décoloniaux... rien n’est sûr car les concepts racialistes varient selon les saisons et l’air du temps.

      Pour les "arabes", ils sont considérés comme blancs de peau, mais "non-blancs" par les gourous décoloniaux. Donc, ils rentrent au camp décolonial par la magie de la théorie des "races sociales".

      Pour les "juifs", c’est compliqué car le mouvement décolonial est influencé par des courants antisémites. Ils sont considérés par les gourous décoloniaux comme "non-blancs" mais il existe la thèse antisémite du "philosémitisme d’Etat", une resucée édulcorée du protocole des sages de Sion, défendue avec ferveur par le PIR ... seront-ils alors bienvenus au camp décolonial, qui n’admet "que les victimes du racisme d’Etat" ?

  • Heu, je suis métis, je rentre ou pas ? Ils m’emmerdent ces racialistes ou décolonialistes, à ficher les gens selon leurs origines. Ils deviennent aussi racistes que ceux qu’ils dénoncent. On est au 21ème siècle merde, mes camarades ou mes ennemis je les définis suivant leur place dans la société capitaliste, pas sur leur couleur. Tous les africains sont gentils, tous les blancs sont méchants, quelle doctrine ! C’est des malades, encore des alliés de la bourgeoisie pour diviser les travailleurs. Il y a les exploités et les exploiteurs, basta ! Le reste c’est de l’enfumage. Dans le confusionnisme on a donné avec Dieudonné et Soral, et maintenant voilà une nouvelle secte qui fait diversion en peine lutte des classes ! Heureusement le 15 septembre on sera dans la rue, unis pour défendre nos droits contre les lois anti-sociales, les blancs et les autres seront ensemble, et si ça emmerde les racialistes tant mieux.

    • Métis... encore un exemple de prise de tête pour les racialistes car en France si t’es métis t’es un noir et en Afrique le métis est un toubab.
      On peut aussi se pencher sur la décoloration de peau qui est un fléau, là-bas encore plus qu’ici ; tant pour les filles pauvres qui se détruisent la santé en faisant "chacho" que pour les grosses bourgeoises d’Abidjan qui payent des fortunes pour s’éclaircir.
      Maintenant à quoi bon essayer de discuter avec des gens qui tiennent Ruffin pour un faf...
      J’ai trainé sur Paris au miilieu des 80’s ; feusni, les narvalos de bat, les roycos de St nicolas.. ça c’est du faf. Ruffin.. Heu... on a pas croisé les mêmes fafs...

      Il faut arréter de s’éparpiller et prendre des forces pour la rentrée, vu comment ils nous ont gazé et nassé au printemps, avant de nous la mettre au 49.3,
      J’irai essayer d’expliquer aux keufs noirs, arabes, asiatiques que en fait ils servent le white power. Ah ah

    • J’irai essayer d’expliquer aux keufs noirs, arabes, asiatiques que en fait ils servent le white power. Ah ah

      T’as tout résumé en une phrase...

      Moi je complèterai par ceci :

      Le Capitalisme et le Racisme c’est comme la co...ie humaine.

      Ca n’a pas de pays, pas de frontière, pas de couleur de peau, et c’est nocif pour la santé.

      La sienne et surtout celle des autres exploités.

      Avant les Vacances, face au Peuple en colère, le Macron a fait signer par une dame d’origine maghrébine une Loi assassine pour les Travailleurs. Alimentant ainsi les polémiques sur les noms maghrébins Puis on nous a fait le coup de l’Union sacrée face aux "terroristes". "Terroristes" que le pouvoir a lui-même armé, manipulés, et payés.

      Pour les vacances le Pouvoir, (Bien "colonial" lui, puisqu’il est à la solde d’une puissance étrangère), nous a fait le coup du "burkini"...

      Pour une rentrée qui s’annonce chaude pour lui et ses mandataires il attaque avec les "décoloniaux".

      Je pense que la prochaine polémique ça sera de savoir si on doit, au nom du pluralisme religieux, ériger des sapins ou pas dans les villes du pays. Et si on dit "oui" on sera traités de fafs, d’antimusulmans, d’antisémites, et de religieux cathos extrémistes.

      Ne rigolez pas c’est déjà en cours aux States.

      Alors ??? Et nous ?...

      Quand c’est qu’on l’attaque vraiment, pour de vrai ce Pouvoir pourri ???

      Et qu’on le tord TOUS ENSEMBLES ???

      G.L.

    • Comme il n’y a, chez les militants décoloniaux ni argumentation rationnelle, ni volonté d’écoute, il ne reste que l’insulte.
      Alors pour faire diversion par rapport aux pratiques racistes du camp décolonial, on tombe sur Ruffin et on le traite de "faf".

      Il est urgent de replacer les racialistes dans leur triste placard de l’insignifiance, et de retourner à la lutte des classes.

  • woaw...donc le gars qui écrit une telle saloperie est sérieux, et les commentateurs également.... woaw. C’est quoi, du néo-colonialisme, de l’antiracisme social-démocrate dégueu, simplement de la bêtise, de l’hypocrisie à ne pas admettre la position sociale privilégiée du Blanc dans nos sociétés capitalistes depuis les ères d’esclavage et de colonialisme, de l’angoisse à voir l’auto-détermination en oeuvre par les réflexions classe/race/genre, ... ? Les événements non-mixtes, réservées aux femmes militantes, c’est de la merde aussi, donc ? Merde, des espaces temporaires qui échappent à votre contrôle ! vous me faites tous gerber, à justifier le pire discours réactionnaire dominant du pseudo "racisme anti-blanc" qui ne veut juste rien dire, de par le racisme structurel d’Etat auquel vous contribuez sans gêne.

    crève la gôche-patriotique néo-coloniale et anti-pauvre

    • "woaw woaw"... ouah ouah ?

      — > l’aboiement se substituent à l’argumentation.

      Les "décoloniaux" en sont-ils arrivés au stade canin ?

    • "Les événements non-mixtes, réservées aux femmes militantes, c’est de la merde aussi, donc ?"

      Bonne nouvelle : Tout n’est pas assimilable à la matière fécale.

      La pensée politique peut parvenir, au cours du développement de l’espèce humaine à s’élever à un autre niveau : qui suis-je ? que puis-je connaitre ? que m’est-il permis d’espérer ?

      Le féminisme non-mixte conduit à une aporie.
      Il s’agit d’une question de cohérence conceptuelle analogue à celles posées à l’antiracisme décolonial : l’un combat le sexisme par un sexisme inversé et l’autre combat le racisme par un racisme inversé.

    • Les événements non-mixtes, réservées aux femmes militantes

      Je me suis souvent demandé pourquoi le peu d’intérêt des femmes en général pour les mouvements "féministes".

      Evidemment si les femmes se retrouvent uniquement entre elles, ça peut peut-être en intéresser une minorité, mais plus de 50 ans d’expériences variées et d’échanges approfondis avec le sexe féminin me laissent penser que les femmes, comme les hommes, aiment quand même bien se retrouver autour d’un verre...

      Y compris pour discuter philosophie, sociologie, politique...

      Et plus si affinités en privé.

      Voila. J’ai compris enfin le fond du problème que rencontre le Mouvement Féministe dans sa progression vers la Lumière.

      Ca me permettra de mourir moins con.

      G.L.

    • ""C’est quoi, du néo-colonialisme, de l’antiracisme social-démocrate dégueu, simplement de la bêtise, de l’hypocrisie à ne pas admettre la position sociale privilégiée du Blanc dans nos sociétés capitalistes depuis les ères d’esclavage et de colonialisme, de l’angoisse à voir l’auto-détermination en oeuvre par les réflexions classe/race/genre, ... ?""
      Relis l’échange,on a déjà repondu :
      les noirs sont aussi au pouvoir dans une grande partie de l’Afrique ,ils sont aussi capitalistes et truands que les blancs et les esclaves modernes de leurs pays sont noirs ! !Alors la bétise n ’est pas ici.

      rien d’hypocrite la dedans,juste une lecture du réel sans oeilleres.
      les evenements non mixtes reservés aux femmes,relis encore on a répondu aussi:un nombre énorme de femmes ont aussi accepté la mixité,et refusé l’exclusion.
      Il y a donc eu les deux positions,la grosse majorité ayant refusé cet ostracisme .
      ce n ’est pas un argument pour ou contre,c ’est voir encore là la réalité .
      deux positions,une d’exclusion,l’autre du lutter ensemble,positions tenues par des femmes .
      C’est pas de la merde d’un coté et des roses de l’autre,cette façon de discuter est pitoyable !!!
      C’est deux philosophies distinctes .
      dire à une femme:pas d’hommes avec nous,comme dire à un noir,pas de blanc avec nous est le revers tragique du racisme blanc envers les noirs.
      J’ai bossé avec un noir pendant des décennies,jamais il n ’excluait des blancs antiracistes et n’allait pas au réunions refusant les blancs.
      un exemple n’est pas une preuve,c ’est juste que cela existe chez les noirs .
      Et salarié exploité comme lui avec une petit salaire,il aurait rit qu’on dise de moi :privilégié blanc.
      j’avais des avantages du à mon statut de blanc,oui peut être,mais les choses en commun:luttes,respect,antiracisme etc,me rapprochait tellement de lui que ces quelques avantages(ne pas etre arréte pour contrôle d’identite comme lui) ne comptait pas pour m’interdire de présence dans quelque lutte que ce soit.

    • Le décolonial « bulldozer » et le décolonial critique de l’intégrisme religieux.

      Dans cette distinction, je me réfère à un texte critique du PIR de Philippe Corcuff publié sur Mediapart (en libre accès) qui parle de postcolonial bulldozer. Voici l’extrait de ce texte :

      Le décolonial, écrit Philippe Corcuff, se présente comme une boussole globale imparfaite (comme tout outillage théorique ), mais une boussole utile dans les dédales du réel, en offrant par ailleurs des prises pour une action émancipatrice. Parler d’oppression postcoloniale, c’est associer une série d’inégalités, de discriminations et de contraintes structurelles affectant l’immigration postcoloniale dans les sociétés comme la France, en faisant la double hypothèse d’éléments de continuité historique entre les colonisations européennes et les processus actuels, mais aussi d’analogies entre les deux périodes, et donc à la fois des proximités et des différences. Cependant, quand le postcolonial prétend absorber toute l’intelligibilité, comme on le verra par la suite, la boussole se transforme en bulldozer aplatissant les rugosités et les contradictions du réel comme les résistances telles qu’elles émergent concrètement.

      Indigènes de la République, pluralité des dominations et convergences des mouvements sociaux - En partant de textes de Houria Bouteldja et de quelques autres - Médiapart - https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog/100715/indigenes-de-la-republique-et-convergences-des-mouvements-sociaux#_ftn38

      Au sein du paradigme « postcolonial », un certain « décolonial » empêche a prise en compte de l’intégrisme sexoséparatiste mais ce n’est pas tout « décolonial ». Un certain « décolonial » permet lui cette opposition . Et de fait, on a bien des musulman-e-s qui sont critiques de l’intégrisme musulman tout en fustigeant l’islamophobie qui frappe les musulman-e-s.

      On nomme « gauche régressive », celle qui refuse la critique (et la solidarité avec les « racisées » ) des intégrismes religieux, qui refuse la critique de l’autoritarisme spexoséparatiste des intégristes musulmans surtout (le plus mondialisé) et des juifs haredim, qui eux aussi veulent laisser les femmes à la maison (volet réclusion du sexoséparatisme) et lorsqu’elles sortent ils veulent qu’elles soient voilées et en jupe ultra-longue, en hypertextile (volet imposition hypertextile du sexoséparatisme). Cet intégrisme sexoséparatiste et totalitaire et sexiste, particulièrement haineux des femmes sauf celles invisibilisèes sous hypertextile.

    • « de l’hypocrisie à ne pas admettre la position sociale privilégiée du Blanc dans nos sociétés capitalistes depuis les ères d’esclavage et de colonialisme, de l’angoisse à voir l’auto-détermination en oeuvre par les réflexions classe/race/genre »

      Je suis bien d’accord avec cela. Tout l’arc idéologique Blanc de l’extrême-droite à certains groupes anars ou ultra-gauche, toute cette idéologie donc, fait bloc pour déconsidérer toujours plus avant les Indigènes (euphémisme).

    • """de l’hypocrisie à ne pas admettre la position sociale privilégiée du Blanc dans nos sociétés capitalistes depuis les ères d’esclavage et de colonialisme, de l’angoisse à voir l’auto-détermination en oeuvre par les réflexions classe/race/genre »""

      ha le blanc antiraciste mais privilégié au pôle emploi,au rsa,au sdf,surtout ne pas le faire rentrer dans une réunion de noirs !!
      Et le noir capitaliste et exploiteur il peut lui ?
      misére !!!!

    • vous mettez le doigt où ça fait mal, chère Corinne

      mais voyez-vous, le malheur c’est que la plupart n’y comprennent rien, prennent une chose pour son contraire, et parlent d’antiracisme de classe comme on pisse dans un violon sans cordes

      alors voyez-vous, une discussion comme celle-ci, ou rien, c’est pareil, puisque seuls compteront les faits, qui sont têtus

      qu’il soit pseudo-prolétarien ou humanisme, l’universel incolore abstrait lave plus blanc,

    • "....fait bloc pour déconsidérer toujours plus avant les Indigènes"

      Avec des dirigeants comme Boutelja et deux ou trois autres, les "Indigènes" n’on besoin de personne pour se déconsiderer ;

      Leurs positions racistes, homophobes, antisémites, et hostiles à la lutte des classes sont autant de raisons de la déconsidérer.