Concernant cette soit disant division à gauche...

Concernant cette soit disant division à gauche, la première erreur qui a bien foutu la merde, vient des électeurs de la primaire du PS qui ont voter Hamon pour dégager Valls, une erreur fatale qui plombe toute alliance possible à ce jour.

Et oui, l’électeur à son niveau, participe à la tambouille politicienne en allant s’empresser d’aller voter aux différentes primaires pour dégager du Sarkozy ou du Valls, en pratiquant le vote du moins pire ou du vote utile, en voulant des alliances contre nature pour gagner les élections et être prêt à voter pour le camp d’en face pour faire barrage à un autre (exemple ceux de gauche qui vont voter un Bertrand ou un Ciotti pour cette mascarade qu’on appelle vote republicain).

Tout ceci n’est pas ma conception de la démocratie.
Il fallait laisser faire sa cuisine au PS.

En effet, si Valls avait représenté le PS, non seulement il aurait concurrencé Macron qui n’aurait pas eu autant de soutiens de ténors du PS.

Mais de plus, tous les soit disant "frondeurs" dont Hamon le premier auraient pu nous démontrer leur envie de vouloir rassembler la gauche avec Jadot et Mélenchon en proposant un programme marquant une rupture avec le programme libéral de Valls et sa clique.

Et oui, le problème vient des électeurs, les premiers responsables des mises en place des politiciens verreux, dont on se plaint chaque jour et qui nous prennent pour de la merde, et bien c’est nous qui les faisons accéder au pouvoir.

On les légitimes, comme on dit, on a le paysage politique que l’on mérite et qui nous ressemble.

Hollande nous a calmé avec son discours du Bourget et son ennemi la finance.
Et là on sort du chapeau Hamon qui va nous faire croire qu’il va transformer le PS en super parti à gauche qui veut le rassemblement alors qu’il n’arrive même pas à rassembler son propre parti, qui actuellement est divisé entre Hamon et Macron. En tout cas ce n’est certainement pas Mélenchon qui a divisé le PS qui s’est lui même mis dans la merde avec ce que l’on connaît de ce quinquennat.

Hamon est le candidat du PS point barre, il a été candidat à la primaire du PS pour l’être et d’aller rejoindre Mélenchon ne fait pas parti de sa mission et il n’en a jamais été question. Ce n’est pas difficile à comprendre pourtant.

Je suis très étonné qu’il y ait encore un électorat de gauche qui puisse donner un blanc seing à ce parti scélérat.

Les expériences passées s’oublient vite, comme ont dit, les électeurs ont une mémoire de poisson rouge.

Déçu aussi de voir quelques uns de mes camarades et dirigeants de la CGT qui peuvent croire encore au PS et soutiennent son candidat où appellent à une alliance contre nature et impossible entre le PS et la FI.

Parfois même, tout juste pour nuire au candidat Mélenchon. Surtout avec ce qu’on a eu dans la gueule CICE, ANI, loi Macron, loi ElKhomeri, l’austérité, L’état d’urgence utilisée pour se faire du syndicaliste et faire fermer sa bouche aux opposants à leur politique nauséabonde.

Cette répression policière à ceux qui on osé combattre la dérive du 49.3 dont Hamon n’a pas signé la motion de censure qui aurait fait capoté la loi travail.
D’ailleurs le soit disant rassembleur de la gauche ne s’est pas plus opposé à l’austérité en votant tous ses budgets.

Déjà même avant d’être élu, il détricote son programme en faveur de l’aile droite de son parti qui est majoritaire.

On entend plus parler du revenu universel (pas grave, en réalité le revenu universel ou de base, n’est qu’une roue de secours du capitalisme comme dit Bernard Friot, économiste sociologue, qui défend les thèses du salaire à vie)
Il ne parle plus d’abroger la loi travail mais de la modifier.

Les arguments de campagne qui ont captés certains électeurs de gauche, sont en train de s’envoler de jours en jours afin de faire plaisir au courrants majoritaire du PS.

Donc voilà, moi qui me suis battu durement contre la loi travail avec la CGT, rien que pour cela je ne pourrais pas voter pour un candidat du PS. Encore je n’accepterai pas que le candidat pour lequel je vais voter, en l’occurrence jean-Luc Mélenchon, puisse avoir l’audace de partir derrière les couleurs du PS.

S’il fait ça son mouvement meurt du jour au lendemain et on a plus qu’à reprendre les mêmes pour recommencer.

Alors ce changement, c’est pour quand ?

Tout simplement quand nous aurons envie, la balle est dans notre camp, c’est nous qui mettont ces gens en place.

À bon entendeur, relevez la tête !

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