Le Roi, la Reine et le Chien

La scène se passe dans le palais royal.

Le Roi a une belle cravate bleue et la Reine une charmante robe Louis Vuitton, rose bonbon sucé.

Le Roi : Ma reine, allons dans le parc du château profiter du beau temps !

La Reine : Mais, mon Roi, il pleut.

Le Roi : J’ordonnerai en temps voulu que cette pluie cesse. En attendant où est mon chien-chien ?

La Reine : Comme d’habitude, il creuse un trou pour cacher un autre os, comme depuis 3 mois.

Le Roi : Monè ? Monè ? Va chercher le bâton, aller va chercher !

Monè : (dans son cerveau de chien) Putain, s’il croit que j’ai que ça à foutre. J’ai un container chinois complet d’os à planquer. Bon j’y vais cette fois car il a été un bon numin avec sa copie de Butagaz.

Le Roi : Mais que vois-je au loin ? N’est-ce pas ce bon Butagaz ?

Butagaz : (bossu, marchant de travers comme un crabe, avec un rictus qui voudrait ressembler à un sourire) Mon Seignore , Mon bon Roi, Je viens ici vous féliciter de votre Edit de révocation du droit du travail. Quelle audace, quelle vision !

Le Roi : C’est gentil, mais d’un autre côté c’est facile avec Windows de faire un copier/coller de votre proposition d’ordonnance.

Butagaz : (se frotte les mains puis fait une révérence ratée puisqu’il fait tomber la Reine) Mais votre sceau, Seignore, votre sceau fait de ce morceau de papier une bulle divine !

La reine : (qui se relève) Mais quelqu’un m’expliquera-t-il un jour d’où viennent tous ces os ? Un jour à force de trous il n’y aura plus de place pour mes fleurs de Lys !

Butagaz : (irrité mais affable) Oui ma chère Reine, il faudra songer à étendre le domaine pour que Monè puisse librement enfouir cette manne venue d’une main invisible.

Le Roi : na une idée ! Na une idée ! Y qu’a annexer Paris !

Butagaz : (soudain prit d’un doute) Bordel il est défoncé ou quoi ? C’est bien du sucre que j’ai mis dans son café ?
Dans le doute il téléphone au siège de l’UPN (Union des Patrons Nantis) : « dîtes mois c’est bien du sucre en poudre que vous avez mis dans la boiboite pour le café du ziden ? ».
Silence gêné au bout du fil : « On va vérifier ».

Le Rois : (en courant et sautillant avec des larges mouvement de bras) Je suis Ziden ! Je suis Ziden !

Butagaz : (comprenant soudain) Ha putain je me doutais bien que ce sucre en poudre était un peu trop poudreux.

La Reine : Bon mon lapinou, je rentre pour réviser mon bréviaire de statut de première Dame, car ton clebs commence à me gonfler.

Butagaz : (pensif) ou alors trouver un sosie pour le remplacer ?

Le Roi : (Essaie de prendre un os de monè, mais celui-ci le mord) Monè pas gentil ! Maintenant costume ressemble à uniforme ouvrier !

Butagaz : Ha ! On avait dit : pas touche au nonos !

Le Roi : Ziden fatigué. Voudrait bien un autre café.

Butagaz : Je vais voir s’il me reste du sucre...