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Franquistes, phalangistes, nazis : le véritable visage des groupes qui sont derrière les manifestations contre l’indépendance de la Catalogne

Publie le mardi 3 octobre 2017 par Open-Publishing

Dans la banlieue de Barcelone, un local d’Esquerra Republicana, parti indépendantiste catalan de gauche. "Traîtres, chiens"... et c’est signé : croix celtique, symbole fasciste, et même croix gammée, au cas où l’on n’aurait pas compris.

Ces jours derniers, à l’occasion du référendum pour l’indépendance de la Catalogne, les média ont fait l’erreur de présenter des fascistes, ennemis furieux de la démocratie, qu’ils ont toujours vomie, comme de braves Espagnols qui ne sont pas d’accord avec les séparatistes, et préféreraient l’unité du pays, est une idiotie et une belle preuve d’aveuglement pour les média qui se prêtent à leur jeu (ça doit les aider dans leur vision qu’ils souhaitent toujours "balancée" du monde), et au fond une ignominie, qui ne rend surtout pas service à ceux qui s’opposent pour des raisons qu’on peut juger défendables à l’indépendance de la Catalogne et du Pays Basque. Ils ne sont pas qu’un ramassis de nazis, loin de là. Par contre, on n’entend et on ne voit que ceux-ci. Qui parlent à leur place. Et en profitent pour défendre leur vision sinistre de l’Espagne et du monde.

Voici les documents à charge, venus pour la plupart de comptes Twitter de la Phalange elle-même, que nous avons pu rassembler sur les pseudo-démocrates espagnolistes (comme on les appelle là-bas, car il s’agit bien d’un nationalisme oppresseur, et perçu comme tel par les Basques, les Catalans, les Valenciens et les Galiciens) qui surfent en ce moment sur la vague du refus de l’indépendance de la Catalogne, avec l’encouragement du gouvernement réactionnaire de Mariano Rajoy, dont ils sont aujourd’hui les troupes de choc, comme en témoigne la vidéo ci-dessous, où on les voit chasser l’indépendantiste dans les rues de Barcelone. Une minorité criarde et violente qui essaie d’imposer sa loi à un peuple tout entier à coups de matraque.

Voilà le visage des "défenseurs de l’unité de l’Espagne" à Barcelone, quand ils se sentent assez forts pour chasser les gens dans les rues, et y faire régner leur loi. En rien des braves citoyens inquiets pour l’unité de leur pays, juste une bande de nazis jeunes et vieux. 

L’affiche de l’appel à la manifestation à Barcelone contre l’indépendance de la Catalogne le jour du référendum. Elle est clairement signée de la Phalange. Organisation nazie et franquiste.

Ces drapeaux pour l’unité de l’Espagne qui ont l’air anodin ou faits à la main par un brave citoyen ne le sont pas. Ils sont ceux qu’on retrouve systématiquement dans toutes les manifestations de l’extrême-droite espagnole. Ce sont ceux, non signés, de la Phalange.

Encore la Phalange. Et une fois de plus sans équivoque. Composée de volontaires espagnols, la Legion Azul a combattu sous l’uniforme SS pendant le deuxième guerre mondiale. A noter le blason, qui mêle l’emblème de la Phalange (les faisceaux), la croix de fer allemande et les couleurs de l’Espagne.

Un appel à un soulèvement de l’armée et à la prise des armes, comme en 1936 avec le général Franco. 

La Phalange, la couronne, les couleurs - une idée très noire de l’unité de l’Espagne.

Et naturellement les menaces de mort : "Tirez sur Ana Gabriel" (une députée de la CUP, parti indépendantiste). C’est une sorte d’OAS, qui est en train de se créer, comme à l’époque de l’Algérie française.

"Mort aux traîtres !"

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