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Les hommes sont-ils des porcs ou pas ?

par L’iena rabbioso

Publie le lundi 30 octobre 2017 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
7 commentaires

Il est difficile d’échapper au débat.

Déjà, dans les cours de récréation, le fait de traiter une fille de pute est devenu banal.

Tu dis non, tu refuses de donner une part de ton bounty, t’es une pute.

Donc bien sûr la situation est grave, et assez grave pour ne pas se laisser aller aux généralités, qui au lieu de proposer une solution au problème, ne fait que l’aggraver.

Personnellement, le terme « porc » ne me choque pas, mais je pense que c’est une insulte faîte au cochons d’élevage. Ils n’ont jamais demandé à être enfermés dans un endroit concentrationnaire, ce qui les obligent à patauger dans leurs propres fanges, et de plus ils ne pas autorisé à faire l’amour avec une truie, car pour des raisons industrielles il ne faut pas que trop de petits cochons ne naissent, car cela ferait baisser les cours en bourse.

Pourquoi les hommes influents se permettent-ils de se comporter comme des bites ?

La réponse, selon moi, et la très grande difficulté de dire : NON.

C’est déjà le cas dans la relation entre subordonné et chef, et c’est encore pire dans une situation subordonnée entre une femme salariée et son chef.

Le NON est une sorte de blasphème, car il remet en cause le statut du chef dominant.

Comme je l’ai dis au début, cela commence très tôt, à l’école, et dire « tu ne traiteras jamais une fille de pute », c’est comme de mettre une image horrible de cancéreux sur les paquets de cigarettes.

Déjà pourquoi les femmes supportent-elles les magasines féminins, avec un contenu débile qui ne parle que de perdre du poids, paraître plus jeune, et s’habiller comme les pouffiasses de la Jet-Set.

A part les journaux pornos qui vont disparaître avec Internet, connaissez-vous un seul journal réservé strictement aux hommes ?

Il y a des fondement à cela, par exemple la féroce misogynie de Molière, l’auteur des précieuses ridicules. Bon, OK, il a mal fini, à force de ne plus plaire au Roi , il a régler son compte à la caste des docteurs, donc il avait des qualités.
Mais dans ses pièces il ne montrait que rarement des femmes de qualité.

En allant plus loin, il y a la fameuse loi salique, qui n’a plus cours mais qui jusqu’à nos jours a toujours été appliquée.

Bien pire, cette histoire de première dame de France ne fait qu’enfoncer le clou. J’attends avec impatience le premier malheureux qui sera le premier damoiseau de France.

Une femme qui commet un crime est une sorte de monstre, alors qu’un homme, bon, c’est des fois parce qu’il est un peu énervé.

Un homme qui plante sa queue dans toutes les femmes du quartier est un baiseur.
Une femme qui fait ça est une salope.

Pour finir cet article qui malheureusement ne changera rien au status-quo a actuel, quelques conseils techniques à l’attention des humains nés sous le signe XX :

1/ Une gifle c’est bien, mais un coup de pied dans les couilles, c’est radical.
Pour cela, il y a une technique : pas de talon haut, parce que cela diminue votre équilibre.
Taper exactement dans l’entre jambe, c’est à dire pas un coup plat sur la braguette, mais un coup de bas en haut assez exactement placé pour compresser les testicules. . Vous savez quoi ? Sous la douche un mec se frotte énergiquement toutes les parties du corps, sauf les couilles, qu’il traite délicatement avec son gant de toilette.

2/ Si vous êtes abordées par une meute de garçon en rut. Et que les premiers mots sont : elle est bonne, ou : suces nous la bite. Alors la consigne est : Demander qui est le chef du groupe.
Devant un ricanement, ré-itérer en disant que seul le chef du groupe aura le droit à vos faveurs.
Normalement, cela se termine par une insulte et vous continuez votre chemin.
Mais si un des abrutis se désigne comme le chef de meute, allez s’il vous plaît à la règle 1/

3/ Dans le monde du travail, il est assez classique que les choses importantes soient réservées aux hommes, et que le reste, ce qui est décoratif, chiant, répétitif, c’est pour votre pomme.
Ici on est au cœur du problème, donc mon conseil peut être bon comme catastrophique.
Vous savez que vous êtes parfaitement capable de faire aussi bien, voire mieux qu’un collègue.
Croyez-le ou non, mais tous les hommes ne sont pas des gros cons : Une discussion amicale, en insistant par exemple sur le fait que votre collègue est déjà submergé de boulot, devrait suffire.
Maintenant, dans le pire des cas, il y a la solution kamikaze : demander une réunion entre vous, le gros con et le chef. Comme il n’y a pas de discussion possible, appliquez la règle 1/ d’un point de vue imagé : Démontrer au chef à quel point le gros con est incompétent, nul, et de toute manière incapable de comprendre l’objet de la tâche à effectuer : Mettez le gros con au défi de donner une définition claire du travail à effectuer. Il est évident, que de votre côté, vous aurez soigneusement préparer une réponse.
Mais voilà, à partir de ce jour, vous deviendrez une salope.

4/ Il y a une dernière solution. Inventée par les femmes de nouvelle génération : c’est le génial « Ou pas ».
Ni oui ni non donc, pas de destruction de couilles, mais un message clair :
Je prendrai mas décision, mais pour l’instant, laissez-moi réfléchir.
Génial parce plus qu’un NON, c’est une façon de dire : Tu es le dur, je suis la faible, mais tu n’auras pas ma peau aussi facilement.

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Messages

  • "s’habiller comme les pouffiasses de la Jet-Set". On croirait lire un intégriste religieux sexyphobique incapable d’un "double regard" : voir en même temps une femme sexy et un être humain respectable !

    • Pourquoi les hommes influents se permettent-ils de se comporter comme des bites ?
      La réponse, selon moi, et la très grande difficulté de dire : NON.

      Quel est le comportement en soi d’une bite ? Elle est fière et orgueilleuse face à un stimuli sexuel mais ce n’est pas en soi un problème. Cela peut être très bien ou bizarre ! Tout dépend du stimuli. Ce qui importe c’est surtout après ! Et là, à mon humble avis, la difficulté, avant que les femmes sachent dire Non, c’est que l’homme sache dire "calme-toi" à leur organe central !

    • Ah bon , vous parlez à votre "organe central" vous !! et il vous répond quoi ? Pas comme un lama en colère j’espère .....

    • Tout ceci est une question d’hormones, c’est scientifiquement prouvé :

       chez les femmes, les oestrogènes se diffusent lentement dans le corps sans faire subir de gros stimuli au cerveau ; cette lenteur permet à la femme de "contrôler" son désir qui n’est pas encore organique, d’où un temps de réaction plus long pour répondre aux sollicitations de l’homme.

       chez les hommes, la testostérone est secrétée en abondance a la vue d’un stimulant sexuel. cette abondance est plus communément appelée libido qui a un effet "physique" préparant l’homme a l’acte sexuel, soit en un mot comme en cent l’érection.

      En fait le corps humain est une grande usine chimique combinant plusieurs intervenants.

      En conclusion je pense que le désir féminin est plus cérébral et le masculin plus physique et qu’il n’existe que l’éducation qui puisse apprendre à un homme à se retenir.

      Vaste programme !!!

    • Hormones ou pas hormones, on doit absolument mettre dans la tête des garçons que Non, c’est un refus, point .
      J’ajouterai que les filles devraient s’intéresser à autre chose qu’aux magasines stupides dont on les abreuve pour en faire subtilement des objets pour le repos du guerrier .
      Certaines d’entre elles qui suivent ce conseil ne sont ni harcelées, pas même violées et si cela arrive hélas, elles se battent comme des lionnes pour faire coffrer le bonhomme.
      De plus, je pense que les hormones masculins seraient plus discrets si le viol devenait un crime au sens plein et était condamné durement et longtemps .

  • Salut l’Ami, je ne suis pas un très fin connaisseur, mais merci d’avance si tu peux m’indiquer de qui est ce tableau qui me paraît d’une superbe !

    • Porc équivalent de Thanatos

      Il y a beaucoup de porc en l’homme, dans la femme aussi, mais surtout dans l’homme qui est un gros cochon lubrique. Concupiscent disait-on jadis !

      Cpdt, on aurait tort à ne voir que cela. Un homme peut refuser d’avoir un coeur dur et une mentalité de prédateur. D’ailleurs il en existe qui agissent plus sous les modalités de l’Eros que sous celles de Thanatos. Nul ne peux dire certes qu’il ne connait et reconnait pas en lui du Thanatos, ou le porc caché dans l’ombre soit le sadisme critiqué par Erich Fromm notamment.

      Mais pour certains, il s’agit d’une logique mortifère réduite, très réduite. Et heureusement. Car sinon comment pourrions-nous évoluer positivement sans battre ou humilier nos soeurs et nos compagnes. D’autant qu’elles aussi ne sont pas indemnes même si la structure patriarcale de la société fragilisent les femmes et renforcent une virilité dure et dominatrice chez les hommes ;

      Alors balançons bien que le porc et gardons le reste, la douceur de vivre ensemble hommes et femmes, librement et dans l’égalité.