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Burkina-Fasso : Réception mouvementée !

par J0

Publie le mardi 28 novembre 2017 par J0 - Open-Publishing
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Barricades, pneus incendiés, "jet de pierres"... Le trajet de la délégation française a été perturbé ce mardi 28 novembre sur la route menant à l’université de Ouagadougou, où le président français Emmanuel Macron a prononcé un discours ce mardi 28 novembre face à 800 étudiants.

Selon un journaliste de l’AFP présent sur place, les manifestants ont scandé des slogans tel que "À bas l’exploitation de l’Afrique par l’Occident". Ils ont également bloqué des véhicules se rendant à l’intervention du président français, qui a cependant pu accéder au campus et a commencé son discours.

Une grenade lancée lundi contre des soldats français
Selon BFMTV, "l’anicroche s’est soldée par la vitre d’un minibus cassée". Le porte-parole de la présidence, Bruno Roger Petit a confirmé sur Twitter qu’"un véhicule de la délégation a fait l’objet d’un jet de pierre".

Lundi soir, des individus encagoulés à moto avaient lancé une grenade contre des soldats français dans le nord de Ouagadougou. Cela deux heures avant l’arrivée du président français pour sa première tournée en Afrique. Ils n’ont pas atteint leur cible mais ont blessé trois riverains dont un grièvement. Encore non revendiquée, l’attaque s’est produite loin de l’aéroport et alors qu’un important dispositif sécuritaire avait été déployé dans le centre de la capitale.
Un minibus de la délégation d’Emmanuel Macron caillassé au Burkina Faso

Lors de cette visite de trois jours qui doit le mener également en Côte d’Ivoire et au Ghana, Emmanuel Macron entend convaincre une jeunesse africaine de
(source:New letter)
plus en plus hostile à la présence française sur le continent, sur fond de menace terroriste persistante au Sahel et d’un flux migratoire croissant que l’Europe veut endiguer.

La France, ancienne puissance coloniale, entretient une coopération militaire ininterrompue avec les autorités du Burkina depuis l’accession à l’indépendance du territoire de la Haute-Volta en 1960. Depuis 2010, lorsque la menace jihadiste s’est précisée dans la bande sahélo-saharienne, des éléments des forces spéciales françaises, basés à Ouagadougou, apportent leur soutien aux forces de défense.

Celles-ci sont notamment intervenues lors de l’attentat de janvier 2016 (30 morts) lorsque des jihadistes avaient ouvert le feu sur des terrasses du centre ville. La capitale a subi en août un attentat similaire qui a fait 19 morts, alors que le pays fait face au Nord à sa frontière avec le Mali à des attaques récurrentes.

Messages

  • Un bravo au docteur Olivier Demoinet qui ce jour lors de l’emission en direct "c’est à vous" sur la 5 a entre autres fait part de sa honte pour la france en regardant un extrait de la pantomime de macron devant des étudiants de l’université de Ouagadougou.

  • (souce Planet.fr)
    NDLR : Suite de bouffonneries de M. Macron ! Un seul tabou : le pillage se poursuivant en Afrique ne sera pas évoquer !

    En visite au Burkina Faso mardi, Emmanuel Macron a voulu répondre avec humour à une question. Seulement sa blague n’a pas fait rire son homologue burkinabé qui a même quitté la salle. Retour sur qu’il s’est passé.
    Mardi, Emmanuel Macron était en déplacement au Burkina Faso. Une visite au cours de laquelle le président français a rencontré des étudiants de l’université de Ouagadougou, en présence de son homologue burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré. Seulement cette rencontre a pris une drôle de tournure lorsque le locataire de l’Elysée a voulu répondre avec humour à la question d’une étudiante. A cette dernière qui voulait savoir si la nouvelle centrale électrique qui sera prochainement inaugurée allait apporter de l’électricité à tout le monde et aussi, la climatisation, Emmanuel Macron a en effet apporté une réponse qui a provoqué un malaise

    "Du coup, il est parti réparer la climatisation !"

    "Vous m’avez interrogé comme si j’étais le président du Burkina Faso ! Interrogez-vous sur le sous-jacent psychologique qu’il y a derrière votre interpellation et l’enthousiasme que ça a créé, lui a-t-il argué. Quelque part, vous me parlez comme si j’étais toujours une puissance coloniale mais moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso. C’est le travail du président". Une réponse qui laissé la salle quelque peu décontenancée. Mais, et alors que le président burkinabé quittait la salle, Emmanuel Macron en a remis une couche en commentant son départ. "Du coup il s’en va. Reste là !", a-t-il lancé sur le ton de la blague. Et le président français d’ajouter : "Du coup, il est parti réparer la climatisation !".