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Que faire sur 16,8 km2 de friche ?

par Marc ARAKIOUZO

Publie le jeudi 12 avril 2018 par Marc ARAKIOUZO - Open-Publishing
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L’expulsion des ZADistes de Notre-Dame-des-Landes est une démonstration de force commise par le gouvernement Macron - Philippe - HULOT qui souhaite montrer ses muscles pour diverses raisons. La première c’est de cacher qu’il n’a pas de cerveau !

La ZAD de NDDL est une jachère de 1680 hectares qui appartient à l’état. Et, comme un petit épicier cupide, l’état Macron-HULOT veut vendre ce stock de m2 par lots, le plus vite possible, pour des projets agricoles individuels et des constructions "en dur", comme l’a expliqué sans broncher la préfète la plus servile de France...

Macron-HULOT ne mesurent donc pas la chance qu’ils ont d’être propriétaires, en notre nom et à notre époque, d’un espace aussi inestimable et précieux. Espace sur lequel pourrait être organisés une implosion de la bio diversité, un sanctuaire pour les abeilles, un sanctuaire pour les écureuils roux, une opération de renaturation des ânes du Poitou et des pintades ...

Macron-HULOT ne mesurent pas la chance que nous avons d’avoir une population de ZADISTES très ingénieux et travailleurs qui seraient capables de construire un éco-village ( 40 géonefs de 200m X 12m + 100 tiny houses + 2 hangars + 1 camping ) pour y vivre et faire s’installer une nouvelle population + héberger les bénévoles.

Abjecte, débile et brutale, la FRANCE sous Macron-HULOT devient une république méprisable à la botte des entrepreneurs de la FNSEA et du BTP ...

Messages

  • communiqué de presse de la confédération paysanne, du 11/04/2018

    NDDL

    Notre-Dame-des-Landes : nos tracteurs pour un retour au calme

    11.04.2018 L’intervention policière débutée lundi à Notre-Dame-des-Landes, censée permettre la réouverture de la RD 281, est devenue une opération de destruction massive de projets agricoles et de lieux de vie, à l’image de la démolition des « 100 Noms », lieu emblématique de cette Zone Agricole en Développement.

    Le dialogue et les engagements pris de part et d’autre depuis l’annonce de l’abandon du projet d’aéroport sont aujourd’hui réduits à néant avec ces destructions qui trahissent la parole de l’État qui a choisi une issue policière.
    Le fait que la préfète de Loire-Atlantique refuse de prendre en compte les projets collectifs qui avaient commencé à s’engager dans un processus de reconnaissance et exige qu’ils soient portés nominativement est inacceptable. Il sert surtout à justifier les destructions en cours.

    Les autorités ont refusé la main tendue hier par des habitants de la ZAD de se mettre autour d’une table, avec comme préalable l’arrêt des opérations policières. Le Gouvernement doit aujourd’hui l’accepter pour obtenir un retour au calme. Sinon, il prend le risque que l’escalade de la violence constatée hier, avec des blessés de part et d’autre, ne conduise à un drame.

    La Confédération paysanne demande instamment l’arrêt de l’intervention pour permettre une reprise du dialogue et assurer l’avenir. Elle appelle les paysannes et paysans à converger aujourd’hui massivement en tracteur vers Notre-Dame-des-Landes.