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Alternative municipale à Grenoble : le pouvoir est-il maudit ?

Publie le jeudi 30 août 2018 par Open-Publishing
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En 2014, Eric Piolle prenait la mairie à la tête d’une coalition Europe écologie les verts (EELV)-Parti de gauche, en embarquant une vingtaine de militants issus des mouvements sociaux et citoyens. Quatre ans plus tard, l’amertume et les tensions entre une partie du mouvement social grenoblois et l’équipe municipale apparaissent au grand jour pendant « l’université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens ».

« À croire que je suis le maire de Nice », s’offusque le maire EELV de Grenoble, invité à la tribune de la séance d’ouverture de l’université d’été des mouvements sociaux et citoyens. La raison de ce commentaire acerbe : un tract diffusé à l’entrée qui dénonce la politique menée par l’édile. Y sont évoqué pêle-mêle les fermetures de services publics municipaux, la coupure de l’électricité du squat le 6 Jay qui héberge depuis plus d’un an mal-logés et migrants, ou encore la stigmatisation des pauvres sous couvert de politique écologique.

Pourtant en 2014, la liste conduite par Eric Piolle arrache la mairie au Parti socialiste avec un programme construit autour de trois axes : l’écologie, le social et le renouvellement de la vie démocratique. Participation des habitants, droit de votation d’initiative citoyenne, renforcement des services publics, droit au logement, soutien à la culture et aux bibliothèques font partie des 120 engagements pour la ville de Grenoble. Une orientation qui séduit jusque dans les mouvements sociaux où une vingtaine d’associatifs (écologistes ou soutiens aux sans-papiers) et de syndicalistes (Solidaires, FSU, CNT) participent à « l’alternative municipale ».

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