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Faut-il pendre les entrepreneurs ?.

par L’iena rabbioso

Publie le vendredi 5 octobre 2018 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
2 commentaires

Je suis débile mais je finirai pas SDF

A priori c’est cruel, surtout si la corde est trop courte.

La guillotine, avec son souffle frais, qui détache délicatement la tête du corps, me semble une option plus humaine.

La photo qui illustre cet article vient d’un quotidien que je ne nommerai pas, car il s’agit de Midi-Libre édition Gard Rhodanien.

S’agit-t-il d’un photo montage, ou bien le type s’est servi d’un trampoline ?

Toujours est-il que l’image est grotesque.
Et je ne nommerai pas le personnage car il s’agit de Boris Delécluse.

Ce dont, bien sûr, on a n’a rien à péter.

Sauf qu’il vient de Paris.

Alors je suspecte la rédaction de sarcasme.

Les entrepreneurs, qui semblent constamment sous l’emprise d’amphétamines, cela fait longtemps qu’ils me les hachent menus.

J’ai récemment été invité par pôle emploi dans ce nouveau concept de rencontre cool entre entrepreneurs et demandeurs d’emploi (chômeur pour être vulgaire).
Trop cool en effet, pôle emploi, au lieu de centraliser les offres, proposent maintenant des rencontres conviviales entre patrons (pardon, premiers de cordée pour ne pas être vulgaire) afin de se rencontrer, est pourquoi pas de se rendre compte que justement le premier de cordée avait trouvé un quatrième de cordée compatible.

J’imagine que dans ce cas, il lui met une laisse autour du cou pour l’emmener dans le monde magique de l’entreprise.

Voilà ce ne sont plus les patrons qui ont besoins de main d’œuvre, mais les feignasses qui doivent trouver un patron.

Subtil retournement rhétorique : Si il y a 5 millions de chômeurs, c’est parce que trop de feignants refusent de participer aux partouzes patrons-esclaves organisé par pôle emploi.

Si je vous dis que le travail final, c’est le maçon qui le fait en montant les murs à 30 degrés au soleil, alors je suis un bolchevique.

Et pourtant la parole ouvrière, on ne l’entend que par les conflits qui sont qualifiés de « grogne » par des TV-journalistes blonds.

On n’entend rien, aucune parole ouvrière sur le quotidien des travailleurs.

Par exemple les horaires délirantes des caissières de super-marché.
La tentative de caisses self-service où le client devait passer lui même ses produits au lecteur de code barre a été un échec énorme peu relayé par les médias qui disent qu’Internet dit n’importe quoi.
Certaines font 4 heures de boulot entre-coupées de pauses qui fait qu’en fait elles doivent rester la journée sur le site.

Pas grave, Smile.

Maintenant le prochain patron qui parlera de son mal de vivre et son burn-out, alors je sortirai mon Opinel pour lui couper une oreille.

Je sais c’est moche mais ça soulage.{{}}

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