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5 février : gilets jaunes et syndicats remplissent les rues dans une convergence fragile

Publie le mercredi 6 février 2019 par Open-Publishing
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Cette première journée de grève appelée conjointement par la CGT, la FSU, Solidaires, FO dans certains départements, et une partie des gilets jaunes, est plutôt une réussite. Les manifestations ont été nettement plus fournies que lors du précédent défilé syndical du 14 décembre, ou lors des derniers actes des gilets jaunes. Entre 137 200, selon la police, et 300 000 personnes, selon la CGT ont participé aux 160 manifestations organisées sur l’ensemble du territoire.

Indéniablement un succès de participation et probablement un précédent dans la rencontre entre syndicalistes et gilets jaunes. Les manifestations du 5 février ont été massives dans la plupart des grandes villes, dépassant les derniers rendez-vous, qu’ils soient syndicaux ou gilets jaunes. Une chose est sûre, nombre de ces derniers se sont mis en grève, contribuant ainsi à la réussite de cette journée, chose impensable il y a encore quelques semaines. La manifestation parisienne a réuni 30 000 personnes selon la CGT, 18 000 selon la préfecture de Paris. À titre de comparaison, la police comptabilisait seulement 6000 manifestants pour la journée de grève du 14 décembre, et 10 500 pour l’acte XII samedi dernier. Sur l’ensemble du territoire, le ministère de l’Intérieur a comptabilisé 137 200 manifestants pour le 5 février, contre 300 000 pour la CGT

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Messages

  • Je ne sais pas si à quelque chose de NEUF on peut parler de "Convergence Fragile" Je penserai plutôt à la réalité qu’il s’agit d’une nouvelle alliance contre un pouvoir autoritaire et corrompu ! Cette nouvelle Union est le fruit de citoyens qui ont sur le coeur l’injustice et souffrent de cette fracture sociale déjà évoquée à l’époque par J. Chirac ! Avec d’un côté les ultras-riches laissant de l’autre côté les moins pauvres à payer pour les plus pauvres . Cette prise de conscience se développe ce dont témoigne l’importance des manifestations qui sont en progression n’en déplaise " à nos merdias-menteurs" relayant les ordres du pouvoir monarchique ! Le mécontentement est grand dans les classes laborieuses victimes de licenciements à répétitions, laissant de nouveaux pauvres sur le carreau rejoignant les 15 millions de chômeurs, travailleurs au SMIC ou à temps partiel, les travailleurs Retraités vivant avec le minimum vieillesse ou avoisinant la pauvreté, après des années d’érosion monétaire sans réévaluation et de charges sociales qui n’existaient pas après la guerre alors que la France se relevait d’un désastre ! Alors ne pas tenir compte de cette sociologie c’est ne pas vouloir voir et passer à la trappe l’égoïsme maladif et dogmatique des uns et les souffrances des autres poussés au désespoir jusqu’aux risques de perdre la vie ou d’être amputé à vie ! La Fracture sociale ? Persister à mélanger les torchons avec les serviettes c’est aller droit dans le mur ! La guerre des classes n’a jamais été provoquée par les travailleurs qui ne vivent que de revenus de leur travail . Souvenez-vous déjà 1789 cet extrait de la Carmagnole : Aux possédants la guerre, VIVE LE SON !