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Le schéma système autocentré - système périphérique.

par Christian DELARUE

Publie le vendredi 14 août 2020 par Christian DELARUE - Open-Publishing
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Le schéma système autocentré - système périphérique.

On continue ici sur les schémas sur l’impérialisme.

Il y a eu présentation de deux premiers schémas

1) Injustice mondiale : le schéma de la coupe de champagne - Christian Delarue
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article163797

2) Structure de l’impérialisme : le schéma. - Christian Delarue
https://bellaciao.org/fr/spip.php?article163805

Passons à un troisième schéma  :

Le schéma sur la différence de modèle de développement du capital et du développement économique et social entre développement autocentré ou système autocentré (au Nord) et développement périphérique ou système périphérique (au Sud) .

Ce schéma provient du texte cité : "Le modèle théorique d’accumulation et de développement dans le monde contemporain - La problématique de transition" Ce texte est un résumé de son livre L’accumulation à l’échelle mondiale écrit en 1970.

Cette distinction est essentielle selon Samir Amin pour comprendre ensuite plusieurs autres phénomènes : transition, conscience de classe, poids des tradition, etc

Ce schéma de distinction systémique de Samir Amin fait intervenir les différences de mobilisation de "secteurs productifs"

Renvoi à :

1 )Le modèle théorique d’accumulation et de développement dans le monde contemporain. La problématique de transition - Persée
https://www.persee.fr/doc/tiers_0040-7356_1972_num_13_52_1880

2) L’accumulation mondiale - Samir Amin
http://digamo.free.fr/amin1970.pdf

Christian Delarue

schemaautocentrexperipherique
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Messages

  • Les thèse de Samir Amin furent critiquées tant pour le volet théorique (une certaine généralisation abusive de certaines caractéristiques sectorielles) que pratique (ses recommandations pour les forces de transition au socialisme pour des pays de la périphérie ). Préconiser à cette époque que, par exemple, des nations d’Afrique forment des unions économiques régionales autocentrées donc avec rupture du marché mondial, y compris celui de l’URSS, ne pouvait évidemment que susciter des critiques marxistes . A cette époque (1970-80), être marxiste supposait de soutenir l’URSS il n’était évidemment pas bon d’émettre des critiques sur la transition socialiste de l’URSS . Samir Amin n’était pourtant pas trotskiste mais marxiste de la périphérie, disons un brillant marxiste tiers-mondiste (1931-2018.
    Lire néanmoins pour la critique l’article suivant :
    À propos de quelques affirmations de Samir Amin (Institut d’Afrique - Académie des Sciences (Moscou) - Persée
    https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1976_num_39_1_1624#homso_0018-4306_1976_num_39_1_T1_0027_0000

    • Il y a aussi le marxisme qui s’est développé à partir d’une intuition de Trotsky sur le "développement inégal et combiné du capitalisme" (DICC) qui a produit un autre type de théorisation et de préconisations pour la transition au socialisme, avec moins de "communautarisme national" (avec des alliances avec la fraction progressiste d’une bourgeoisie celle nationale - pas compradore - point partagé ici entre les staliniens et les tiers-mondistes de S Amin), et plus d’alliances au sein du monde du travail salarié avec l’importance de revendications transitoires et la perspective de la démocratie socialiste .

      Retenons, que le capitalisme comme dynamique productiviste pour le profit produit du sous-développement tout à la fois social et territorial partout, y compris dans les formations du centre (en France : les quartiers délaissés de la République le sont à plusieurs niveaux, le centre de la Bretagne par rapport au bord de mer,...) et du sur-développement capitaliste dans certaines zones (arrondissements de Paris, bord de mer méditerranée) avec des très riches, de l’habitat pour riches, de la consommation de produits pour riches (automobiles de luxe). Evidemment il faut des serviteurs payés à très bas prix pour ces riches.