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LA TERRE PEUT DEVENIR UN PARADIS

Publie le lundi 8 août 2005 par Open-Publishing

J’ai d’abord éprouvé le sentiment diffus que quelque chose n’allait pas dans le fonctionnement du monde et de la société et après analyse de la situation, ce sentiment s’est trouvé confirmé.

Je voulais m’ouvrir aux autres de ce sentiment confirmé par l’analyse ce que je fis au début, mais ensuite, j’en eu bientôt assez d’insister seulement sur ce qui n’allait pas. Pour ne pas devenir un rabat joie, renforcer mes camarades dans l’idée que tout allait mal et réduire leur joie de vivre, j’ai cherché ce qui pouvait exister de réjouissant. J’ai cherché ce qui allait bien, les tendances positives et les germes d’espoir qui ne demandaient qu’à pousser. Je voulais apporter de l’enthousiasme et de la joie. Derrière toutes les tendances morbides, derrière toutes ces pistes que nous suivons et qui nous mènent pour certaines contre le mur et pour d’autres au fond du précipice, j’ai découvert qu’il existait des possibilités incroyables des miracles, mais bien réels. Pas dans un futur utopique, mais aujourd’hui, il existe des techniques fabuleuses dont la découverte m’a rempli d’enthousiasme. La seule note négative, c’est qu’on empêche souvent leur développement et leur diffusion.

Je ne parle pas de téléphones portables encore plus petits ou d’ordinateurs encore plus puissants mais de la possibilité de guérir les maladies les plus dévastatrices de la planète, la possibilité de nourrir toute la population en respectant l’environnement, la possibilité de mettre de l’huile végétale dans son moteur diesel classique ou même de rouler grâce à un moteur fonctionnant à l’ air comprimé. La possibilité d’être entièrement autonome grâce aux énergies renouvelables, la possibilité de subvenir à tous ses besoins et de vivre dans un certain confort sans trop travailler. J’ai découvert que le paradis était possible. Mais certaines forces empêchent son avènement car elles protègent leurs intérêts immédiats qui sont en contradiction avec le développement de ces technologies nous amenant vers un mieux être et un plus grand respect de l’environnement.

J’ai cru rêvé en prenant connaissance de ces trouvailles mais après quelques vérifications, je me suis rendu compte de leur sérieux et je suis devenu conscient du combat que menait leur créateur pour leur application et pour que public soit au courant. Ces lignes se veulent un soutient modeste mais qui je pense va dans le bon sens à tous ces créateurs qui apportent vraiment quelque chose à l’humanité. Les obstacles qu’ils rencontrent sont révoltants quand ils devraient obtenir la plus grande reconnaissance que la société peut offrir. On devrait leur déplier le tapis rouge mais on fait tout pour les marginaliser les tenir dans l’oubli voir les bloquer dans leurs démarches en les menaçant et en passant à l’acte s’ils n’obtempèrent pas. Souvent, plus un créateur apporte quelque chose de positif à la communauté, moins il est médiatisé, le médiocre insignifiant et inutile occupant le devant de la scène pour tenir les esprits dans la soumission au dogme que seul ce monde est possible.

Les émissions à sensation de la télévision ne rapportent souvent que des découvertes sans conséquences pour les pouvoirs en place.

Les effets dramatiques et d’annonces qu’elles utilisent pour parler d’une découverte scientifique sont inversement proportionnels de la valeur réelle de cette nouveauté. Appartenant à des grands groupes financiers ou à l’état, les médias ne parlent pas de ce qui dérange vraiment leurs maîtres. Chacun des créateurs dont je fais part dans ce livre dérange et remet en cause une industrie, un marché juteux bien installé, une multinationale ou un groupe d’intérêt.

Le réel innovateur rencontre les quolibets quand il s’ouvre de son idée auprès de sa communauté et tente de convaincre des partenaires pour l’appliquer et la développer. Souvent les pouvoirs installés lui rient au nez ,en lui promettant un destin funeste, bien qu’il se présente à eux avec un projet plein de promesses.

Il existe un chemin archétypal de l’innovateur et il s’observe parfois dans les cas exposés ici.

Ainsi, Guy Nègre voulut d’abord s’associer à l’industrie existante pour réaliser son idée révolutionnaire mais il essuya bien des refus et autres dénigrements, c’est pourquoi il dut trouver en lui même les forces pour réaliser son but, son rêve. Bien que son projet est du plus grand sérieux, bâti sur une pensée hyper rigoureuse, il s’est heurté au dogme drapé de rationalité mais qui n’est fait au fond que de superstitions, de peurs et de défense obscurantiste de l’existant. Bien que les projets dont nous parlons ici font appel à la science et à la raison, ses instigateurs ont besoin de la foi pour les mener à bien car les pouvoirs dominants les bloquent dans leur entreprise. Après les premiers temps où ils essayent de faire avec le monde existant ils se rendent compte que ce n’est pas possible, que dans ce cadre, leur innovation n’a pas sa place c’est à ce moment qu’intervient la foi, l’espérance que tout de même, d’une façon ou d’une autre, et malgré des rapports de force si défavorables, leur combat trouvera une issue victorieuse, car il est juste.
C’est alors qu’ils engagent la bataille. Il serait peut être raisonnable, selon un petit calcul, d’abandonner, après que tout le monde ait refusé leur projet, mais ces bienfaiteurs allient une pensée rationnelle avec des principes et une conscience, et quand la rationalité atteint ses limites, quand sur le terrain la bataille semble perdue intervient la deuxième partie de leur esprit, la foi qui leur permet de trouver la force de continuer.

« Sans foi et sans passion, aucun des bienfaits dont nous jouissons aujourd’hui n’existerait. »

J’ai compris qu’il existe des technologies qui peuvent nous faire passer du rêve à la réalité. Par exemple, des ingénieurs ont rêvé de se déplacer avec comme carburant l’air, et un inventeur du sud de la France est en train de réaliser ce rêve.

J’ai aussi compris qu’il était possible de réaliser nos rêves personnels si on y croyait. J’ai expérimenté le fait de rêver de quelque chose et de le vivre ensuite. On peut vivre des choses qu’on croyait impossibles, inaccessible et n’appartenant qu’au domaine du rêve et de l’imaginaire.

D’où l’utilité de ne pas écouter son entourage s’il nous dit : « arrête de rêver », « c’est pas réaliste », « c’est utopique » et d’ autres remarques décourageantes et ignorantes. Le rapeur de THE STREETS dit dans un de ses morceaux : « stop dreaming, people who say that are baspheming ».

Les plus grands succès, les plus belles idées ont été d’abord été rejetés.

Toutes ces innovations m’ont enthousiasmé quand j’en ai pris connaissance et je me suis demandé pourquoi elles n’étaient pas tout de suite mises en œuvre. Sommes nous les adeptes inconscients d’une gigantesque secte masochiste ? ou sommes nous les esclaves de quelques maîtres conscients qui tiennent éloignée de nous toute possibilité de profiter des bienfaits de certaines techniques ?

Préférant nous voir travailler dur pour les enrichir ils tiendraient cachées des découvertes qui, si on les utilisait, nous affranchiraient de leur tutelle. Ce serait la fin de leur pouvoir c’est pourquoi ils ne tiennent pas à ce que nous sachions qu’il est possible de fonctionner autrement dans les domaines de l’énergie, des transports, de l’agriculture ou de la santé. IL faut rompre l’enchantement dans lequel nous tient nos maîtres, c’est la clef de notre libération. Les messages et les idées qu’ils projettent sur les cerveaux passifs à travers les médias de masse, comme la télévision, créent un écran de fumée, encouragent le découragement, la dépression, et nous cachent la réalité.
C’est un lieu commun, mais nous sommes bombardés d’informations inutiles qui s’accumulent et nous désorientent, occultant de véritables enjeux sur lesquels nous devrions pourtant prendre position. Quand j’imagine nos maîtres, je les vois nous observer en riant bien de nos débats stériles, de nos aveuglements immenses et du labyrinthe de futilités dans lequel nous errons désespérément. Nos maîtres nous fixent l’ordre du jours de nos propres pensées, ils créent les enjeux subalternes sur lesquels nous devons nous positionner, nous détournant des questions réellement intéressantes. Ils sont malins, j’aimerais bien les rencontrer.

Isyan
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