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Le 6 mai : battre Sarkozy et éviter le pire

Publie le samedi 28 avril 2007 par Open-Publishing
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Le Parti communiste français, ses militant-es, ses élu-es appellent à la mobilisation d’ici le 6 mai pour contrer Nicolas Sarkozy en votant et en faisant voter Ségolène Royal.

Le projet du candidat de la droite est clair : passer en force pour détruire notre système solidaire.

Tract entre 2 tours

Les premières mesures annoncées sont emblématiques de ce projet. Dès cet été : l’instauration d’un « service minimum garanti en cas de grève », la création de peines planchers pour les récidivistes et la réforme de l’ordonnance de 1945, de nouvelles lois contre l’immigration et le regroupement familial, la fin des 35 heures et l’exonération de charges sur les heures supplémentaires. Le signe est fort et sans ambiguïté : l’élection de Sarkozy inaugurerait un quinquennat de combat - contre les syndicats, contre les salariés, contre les migrants, contre les jeunes, contre les pauvres.

Au-delà, son programme,

 C’est le droit quasi-illimité des patrons d’exploiter les salariés, avec la mise en place d’un contrat de travail unique copié sur le CNE ; l’augmentation du temps de travail au nom du principe « travailler plus pour gagner plus » (pas de hausse du SMIC et exonération des heures supplémentaires que je viens d’évoquer) ; l’obligation d’activité pour les bénéficiaires de minima sociaux.

 C’est la France transformée en « paradis fiscal », avec la suppression des droits de succession et, dans les faits, de l’ISF ; l’allègement de la taxe professionnelle ; la multiplication des zones franches...

 C’est la casse comme jamais des services publics et de la protection sociale, avec de nouvelles privatisations ; le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (c’est-à-dire, d’ici à 2015, d’un poste sur quatre dans la santé et l’éducation !) ; la fin de la carte scolaire ; la liberté d’implantation des écoles privées ; la poursuite de la loi Fillon contre la protection sociale et la suppression des régimes spéciaux ; de nouvelles exonérations de cotisations patronales... *- C’est la chasse aux immigrés et le pillage des compétences dans les pays pauvres. *

 C’est la soumission à l’Europe libérale et aux États-Unis, avec la proposition d’un « mini-traité » sauvegardant les institutions et les politiques libérales de l’Union européenne et la dénonciation devant Bush de « l’arrogance française » - sans doute au nom de la défense de « l’identité nationale »...

Et toutes ces propositions ont été ponctuées au fil de cette campagne de discours recyclant directement ceux de Le Pen - la « racaille », le « Kärcher », « La France, aimez-la ou quittez-la », la pédophilie inscrite dans les gènes, etc., etc. -, de mises au point revendiquant haut et fort la volonté de capter l’électorat lepéniste, au point que l’hypothèse d’une alliance entre la droite et l’extrême droite a été ouvertement évoquée, qui pourrait aller jusqu’à la présence de ministres du Front national dans un futur gouvernement.

Ensemble, nous avons la responsabilité d’empêcher qu’un tel homme, qu’une telle politique s’applique avec tant de violence à notre nation.

Les législatives : C’est voter "pour" la politique que vous voulez !

Beaucoup d’électrices et d’électeurs ont voté « utile » dés le premier tour par peur d’un nouveau 21 avril. Animé-es par des réflexions stratégiques plus que politiques, beaucoup se sont vus privés du débat, du choix de société auquel ils étaient confrontés : emplois, salaires, sauvegarde de notre système de solidarité nationale, orientation européenne et actions face à la mondialisation dévastatrice, aucun des deux candidats n’a su nous montrer clairement ses choix pour la France.

Les législatives sont une élection d’autant plus déterminante : nous pourrons choisir la politique que nous voulons. Nous pourrons élire les représentants de ce que nous voulons - au plus près de nous dans les circonscriptions - : ces élus sont ceux qui proposent, discutent et votent les lois qui feront la France de demain.

Sortis du piège du bipartisme et des présidentielles, ils pourront porter nos éxigences à l’assemblée nationale.

Notre pays en a assez de l’injustice sociale, des bas salaires, de la crise du logement, des reculs du droit du travail.

Les élections législatives permettront d’affirmer clairement la volonté d’une gauche décidée à rompre avec le libéralisme, à s’engager pour les droits sociaux et démocratiques, à porter l’espoir du progrès social.


LE VRAI SARKOZY
envoyé par maphia

 http://www.pcf.fr/spip.php?article1574

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