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Maroc : SOS Moyen Atlas

Publie le samedi 15 septembre 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

Maroc : SOS Moyen Atlas

Contre la mise en bouteille des eaux de la source de Ben S’mim ACME-MAROC lance une pétition pour exprimer sa solidarité avec la lutte des villageois contre le projet de confiscation de l’eau de la source de BEN S’MIM

Les populations du Moyen Atlas sont menacées par le projet de mise en bouteille d’une partie des eaux de leur source située à Ben S’mim (Aïn Ben S’mim).

Ce ’’projet industriel’’ est initié par un entrepreneur (très probablement une société écran) français pour embouteiller une partie des eaux d’une source se trouvant au Moyen Atlas (pas très loin de Meknès et de Fès) et qui fait vivre directement 3000 personnes et 5000 bêtes. Ce projet a démarré en 2001 et sa ’’première pierre’’ pour occuper un terrain de 3 hectares devait être posée fin août 2006, mais la mobilisation de la population locale a fait capoter jusqu’à maintenant l’entreprise. Aussi, nous avons décidé, en présence d’un membre du collectif institué par la population de la région, de faire de cette affaire un objet de mobilisation nationale, et demandons à toutes les organisations amies à l’échelle internationale d’apporter leur soutien à cette cause par tous les moyens possibles, en commençant par l’envoi de messages aux représentations diplomatiques marocaines.

Contre la mise en bouteille des eaux de la source de Ben S’mim 30 Novembre 2006

ACME-MAROC lance une pétition pour exprimer la solidarité avec la lutte des villageois contre le projet de confiscation de l’eau de la source de BIN S’MIM :

Forte de la complicité des autorités, une société prénommée Société Euro-africaine des eaux, entreprise immatriculée au Maroc et dont le responsable est un citoyen français, a déclaré la guerre des eaux aux populations du village de Ben S’mim et de toute la région proche d’Ifrane ; la cause en est la source d’eau dont dépend la vie de quelque trois mille habitants et cinq mille têtes de bétail. Cette société tente de mettre en place un projet de mise en bouteille de l’eau minérale prélevée de la source du village et pour cela elle a obtenu, selon les dires de son responsable, toutes les autorisations administratives nécessaires et donc l’aval des autorités compétentes en dépit du refus catégorique de la population qui voit dans ce projet une menace réelle pour sa vie et son avenir et qui a manifesté sa ferme opposition à toutes les tentatives d´implantation de la dite société. Les représentants de la population subissent d´énormes pressions de la part des autorités marocaines pour les pousser à infléchir leur position et permettre à cette entreprise de puiser dans la source des millions de litres (100 millions la première année) d´eau par an en se souciant le moins du monde de la vie des milliers d’êtres humains et d’animaux.

Vu qu’elle considère l’eau comme un bien patrimonial public et qu’elle lutte contre toutes les formes de privatisation et marchandisation de cette ressource vitale et pour que l’accès à cette dernière soit reconnu comme un droit fondamental de l’être vivant, ACME-maroc déclare son soutien ferme et total à la lutte de la population de Ben S´mim pour protéger l’eau de la source, aujourd’hui convoitée par la Société euro-africaine des eaux, et demande aux autorités marocaines de renoncer à ce projet industriel porteur de grosses menaces pour la population et toute la vie dans la région.

Prière d envoyer les messages de solidarité à l’adresse suivante :

acme_maroc@yahoo.fr

Marche de protestation

les autorités continuent d’exercer d’énormes pressions sur les représentants de la population du village de bens’mim pour les pousser à signer un accord avec la société euro africaine des eaux lui permettant d’exploiter l’eau de la source dans son projet de mise en bouteilles. Les habitants conscients des menaces portées par ce projet se sont à nouveau mobilisés et refusent de baisser les bras.

Messages

  • dve_eau

    je suis totalement d’accord pour protéger cette ressource.
    Une solution serait de :
     négocier avec le demandeur
     lui imposer un maximum de prélèvement ne mettant
    pas en cause les besoins actuels et futurs à 20 ans des utilisateurs
    actuels
     négocier des retombées économiques : % sur le chiffre d’affaire
    apports restants à définir

    je reste à disposition pour poursuivre cette discussion